Vatican II, 50 ans après : entre la lettre et l’esprit. Avec Philippe Levillain sur Canal Académie.


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Enregistré le 16.09.2012
Posté le 24.10.2013
Durée : 0 heures 46 minutes 18 secondes


Description :
"Pourquoi l’accueil du Concile, dans de grandes parties de l’Eglise, est-il jusqu’à présent aussi peu unanime ? Eh bien, tout dépend de la juste interprétation du Concile ou -comme nous le dirions aujourd’hui- de sa juste herméneutique, de la juste clef de lecture et d’application. Les problèmes sont nés du fait que deux herméneutiques contraires se sont trouvées confrontées et sont entrées en conflit. L’une a causé de la confusion, l’autre, silencieusement mais de manière toujours plus visible, a porté et porte encore ses fruits. D’un côté, il existe une interprétation que l’on peut appeler "herméneutique de la discontinuité et de la rupture" ; celle-ci a souvent pu compter sur la sympathie des mass media, et également d’une partie de la théologie moderne. D’autre part, il y a l’ "herméneutique de la réforme", du renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Eglise, que le Seigneur nous a donné, sujet qui grandit dans le temps et qui se développe, restant cependant toujours le même, l’unique sujet du Peuple de Dieu en marche."
Ce long extrait du discours de Benoît XVI à la Curie en décembre 2005 montre que, cinquante ans après le début du Concile Vatican II, l’évènement fait encore débat. Dans sa quête identitaire, l’Eglise peine à définir le rôle de Vatican II. Or, comme a pu le dire le cardinal français Paul Poupard, il faut distinguer "ce qu’a dit le Concile, ce qui a été dit au Concile et ce qu’on a écrit sur le Concile."
Historien, Philippe Levillain revient sur la nature d’un concile annoncé et souhaité par le le pape Jean XXIII peu après son élection et continué par son successeur le pape Paul VI. Considéré comme un nouveau printemps pour l’Eglise, les lendemains du Concile vont révéler une crise sans précédent reposant la question de l’Eglise face à la modernité et au modernisme. Philippe Levillain explique les raisons de cette crise et prolonge sa réflexion jusqu’aux pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI.



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Philippe Levillain Canal Académie

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