Plusieurs événements politiques importants ont marqué les espaces post-soviétiques durant l'année 2024 : instabilité de la Géorgie, élections invalidées en Roumanie ou encore un possible revirement diplomatique sur le front Ukrainien suite à l'élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis.
Secrétaire général du Cercle Aristote et spécialiste de la Russie et des régions satellites d'ex-URSS, Romain Bessonnet fait le point et nous aide à discerner ce qui relève des actes souverains des tentatives d'ingérences extérieures.
Alors que les opérations de destabilisation du gouvernement syrien semblaient avoir été stoppées net par l'intervention russe, une coalition soutenue par la Turquie a provoqué un effondrement éclair du régime de Bachar al-Assad.
Sans aller sur le terrain de la géopolitique mondiale, quelles leçons pouvons-nous en tirer sur la nature des prochains conflits qui pourraient voir le jour en Europe ?
À côté des médias institutionnels et subventionnés, une voix dissonante se fait entendre depuis maintenant plus de vingt ans : celle d'Alain Soral.
Essayiste, polémiste, cinéaste et romancier, auteur du récent Plus Con, tu Meurs ! (Kontre Kulture, 2024), il revient ici en détail sur les marqueurs qui permettent de parler d'un déclin de la société française en général, et française en particulier.
La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
Pour Ibn Khaldûn, immense historien arabe du XIVe siècle, l'État "civilise" au plein sens du terme, il crée une société civile, pacifique et désarmée. L'État trace une limite claire entre la société sédentaire, qui vit sous sa protection, et la société bédouine, tribale, qu'il ne contrôle pas. Mais il a besoin des deux mondes, puisqu'il tire du monde tribal la violence nécessaire pour imposer sa paix dans le monde sédentaire, où il puise ses richesses à travers l'impôt. Si on donne à ces termes, "sédentaire" et "bédouin", leur véritable sens, c'est-à-dire "sous le contrôle d'un État" et "hors du contrôle d'un État", la pertinence de la théorie peut être étendue très au-delà de l'Islam et du Moyen Âge.
Pour comprendre cette fascinante théorie utile à notre temps, Gabriel Martinez-Gros, avec toute la finesse et l'érudition qui lui sont coutumières, nous présente les lignes de force de l'œuvre d'Ibn Khaldûn pour nous permettre d'en cerner la richesse et la portée.
D'une inquiétante actualité, Pourquoi la guerre ?, est le titre qui avait été retenu par Freud pour la publication de ses échanges de lettres avec Einstein, et dont la circulation fut interdite en Allemagne.
Partant des questions soulevées quant aux destins de la pulsion de cruauté et ses possibles dérivations, Baudrillard, Derrida et Gresh vont eux-mêmes s'interroger sur les problématiques essentielles qui se posent encore au monde d'aujourd'hui : quelles nouvelles significations donner aux notions de guerre, de terrorisme et de souveraineté ? Et est-ce que la démocratie peut ou non avoir un avenir si l'on ne peut envisager l'émergence d'une nouvelle forme d'universalité ?
Une controverse menée par René Major, au sein de l'Institut des hautes études en psychanalyse.