"En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes, pour notre droit à un destin, pour notre dignité. Nous combattions pour relever le défi des défaites passées, pour effacer l’humiliation intolérable et la douleur. Nous combattions pour garder notre bien, pour conserver une terre acquise par le droit de conquête, de sang, de sueur et de colonisation. Nous combattions pour défendre sur cette terre, nos berceaux et nos cimetières. Nous combattions pour protéger les nôtres en danger", dit Dominique Venner dans Le Cœur rebelle.
Cinquante ans après les faits, avec le recul que l'on attend de l'historien, il est temps de revenir sur les années fiévreuses de la guerre d'Algérie, évaluer le rôle du général de Gaulle et s'interroger sur le sens que la révolte des généraux a pu avoir.
Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.
Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est brutalement enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de désordre et de guerre civile, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des brigades rouges - trois hommes et une femme, qui pendant 55 jours retiendront l'homme d'État séquestré dans un appartement du centre ville.
Que retenir de cette affaire et, plus largement, de cette période qui témoigne dun affrontement larvé entre les services secrets de l'Est et de l'Ouest, les organisations mafieuses, les loges maçonniques et diverses radicalités politiques emblématiques de l'époque ?
Avec la guerre en Ukraine aux portes de l'Europe et la montée des affrontements - aujourd'hui verbaux et "à distance"- entre la Russie et les puissances de l'OTAN, le professeur de sciences politiques et membre de l'Académie des Technologies Jean-Pierre Dupuy estime que "nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la guerre froide".
Dans son livre de 2019 La guerre qui ne peut avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire, réédité en 2022, il "démonte" notamment la fameuse théorie de la dissuasion avec laquelle nous, Français, avons tous été élevés.
Où les politiques de Trump, de Poutine et de la Chine mènent-elles la planète ? Comment l'épuisement des océans alimente-t-il la piraterie maritime ? Comment le réchauffement de l'Arctique est-il exploité par certains intérêts tandis qu'il constitue une immense catastrophe pour des milliards d'humains ? Quelles régions ont les meilleurs atouts pour traverser le XXIe siècle ?
Jean-Michel Valantin, docteur en études stratégiques et spécialiste de géopolitique, nous fait comprendre les liaisons dangereuses entre puissance économique, guerre et environnement. Le moment du choix collectif entre la "guerre de tous contre tous" sur une planète effondrée ou une alliance stratégique mondiale pour répondre aux nouveaux défis planétaires approche à grands pas.
- 00'00 : Introduction
- 08'10 : 2022, le grand basculement.
- 15'09 : De la géopolitique à la climatopolitique
- 30'04 : Emergence d'une nouvelle géopolitique (Russie-Asie et partenariats "climato-politiques")
- 39'04 : Fronts intérieurs
- 45'31 : Echanges avec le public
La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
L'Union européenne est sans doute l'ultime avatar de la construction étatique moderne avec sa bureaucratie et son centralisme à l'échelle continentale. Et, dans l'immédiat, les crises que nous traversons devraient encore renforcer ce centralisme bureaucratique.
Paradoxalement, ce renforcement du pouvoir supra-étatique de l'Union européenne représente probablement l'épilogue de l'histoire de l'État moderne, le dernier acte d'une pièce qui s'est jouée pendant environ 500 ans, le dernier coup d'éclat d'une institution sur le déclin...
Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pascal Lassalle.
Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
L'alternative, en cette vie, n'est pas entre le confort et le combat, car, comme le dit le livre des Proverbes (18,9), celui qui est lâche dans son travail est le frère du destructeur. Et puisque le combat est inévitable, la question est principalement de savoir comment s'y engager et quel est le bon.
Olivier Rey, ici, nous dresse un panorama magistral, à la fois historique et philosophique, sur la réalité changeante que le vocable de "guerre" a pu désigner depuis qu'il a été utilisé.
Oui : la guerre, réalité omniprésente à l'humanité, a subit des bouleversements très importants, en particulier à partir de l'époque moderne. De l'Iliade aux conflits contemporains, parle-t-on vraiment de la même chose ?