Défendre la nature, cultiver la liberté. Avec Renaud Garcia à l'Université Populaire du Pays d'Aix.


(0)
47 Vues
0 commentaire
25.09.2023

L'écologie est partout, pourtant la nature a mauvaise presse. Attaquée, certes, par les industriels  - ses ennemis traditionnels – la nature l'est aussi par de prétendus amis de l'émancipation. Dans certains milieux dits critiques ou radicaux, défendre la nature et penser notre enracinement dans la nature est suspect.
Philosophe de tradition anarchiste, Renaud Garcia réhabilite l'héritage naturien et montre que défendre la nature, c'est cultiver la liberté humaine.

Forme animale et forme humaine : autour de la pensée d'Adolf Portmann. Avec Jacques Dewitte, Dominique Lambert, Fabrice Hadjadj, Emmanuel Mejia et Henri Torrione à l'Institut Philanthropos.


(0)
108 Vues
0 commentaire
2018

La pensée d'Adolf Portmann, biologiste et philosophe du vivant, interroge la nature même de l'apparence et de la forme dans le monde animal et humain. En mettant en lumière l'importance de l'auto-présentation des êtres vivants, son œuvre ouvre des perspectives nouvelles sur la finalité du vivant, la place de l'homme dans la nature et les limites du darwinisme classique.
Ce colloque propose d'explorer ces thématiques à travers plusieurs approches : la possibilité d'une autre science du vivant, la finalité de l'apparence entre auto-conservation et expression, ou encore les évolutions récentes du darwinisme. Il s'agit aussi de réfléchir à la spécificité humaine à travers le prisme de la philosophie aristotélicienne, du rapport à l'animalité dans la chasse et des tensions entre anthropomorphisme et exception humaine.
À travers ces échanges, il importe d'approfondir notre compréhension des formes du vivant et de questionner la manière dont nous, humains, nous situons dans le monde naturel.

Réalités minières et limites matérielles. Avec Aurore Stephant à l'Université de Lausanne.


(0)
96 Vues
0 commentaire
26.09.2023

Ingénieure géologue minier spécialisée dans les impacts sanitaires et environnementaux des filières minérales, Aurore Stéphant aborde notamment les réalités humaines et environnementales de l'exploitation minière, les évolutions prévisibles des systèmes miniers, mais aussi les liens entre matières premières minérales et modèle de développement.
Ses travaux nous invitent à réfléchir aux implications des plans de transition actuels et aux perspectives pour des changements nécessaires.

 - 0'00'00 : Introduction des modérateurs
 - 0'07'44 : Début de la conférence
 - 0'09'42 : 1. Réalités de l’industrie minière
 - 0'28'41 : 2. Evolutions prévisibles des systèmes miniers
 - 0'39'00 : 3. Modèle de développement et ressources minérales
 - 0'55'19 : 4. Implication des scénarios de transition
 - 1'03'47 : 5. Perspectives pour des changements nécessaires
 - 1'18'55 : Questions du public

Attachements : enquête sur nos liens au-delà de l'humain. Avec Charles Stépanoff à la Librairie Mollat.


(0)
131 Vues
0 commentaire
13.11.2024

Comment nous relions-nous à notre environnement et comment nous en détachons-nous ? Comment en sommes-nous arrivés à vivre dans des sociétés dont les rapports au milieu vivant se sont appauvris au point de menacer notre monde de devenir inhabitable ?
On a longtemps défini les humains par les liens les unissant les uns aux autres. Or ils se distinguent aussi par les relations singulières qu'ils établissent au-delà d'eux-mêmes, avec les animaux, les plantes, le cosmos. Sur tous les continents, chasseurs-cueilleurs, horticulteurs ou pasteurs nomades interagissent de mille manières avec une multitude d'autres êtres. Partout, les groupes humains s'attachent affectivement à des animaux qu'ils apprivoisent et avec lesquels ils partagent habitat, socialité et émotions. Notre ouverture à l'altérité va même plus loin. Nous établissons des relations fortes avec les esprits des montagnes et des fleuves, avec des dieux ou des ancêtres. Nous sommes étonnamment polyglottes, capables d'échanger avec un oiseau, une étoile, un esprit. Longtemps ignorée, cette disposition apparaît fondamentale dans le rapport singulier que nous avons construit avec notre environnement au fil des millénaires.
En s'appuyant sur l'anthropologie évolutionnaire, l'archéologie, l'histoire, l'ethnographie et ses propres enquêtes de terrain menées en Sibérie et en France, Charles Stépanoff compare différents contextes anciens et actuels, proches et lointains, où les humains s'attachent d'autres espèces. Au fil d'un parcours captivant qui l'amène à repenser intégralement des phénomènes fondamentaux comme le processus de domestication, la genèse des hiérarchies ou la construction des États prémodernes, il explore cette question inédite : comment les attachements au milieu vivant transforment-ils les organisations sociales ?

Le tiers-mondisme, l'écologie et le militantisme à l'extrême-droite. Avec Philippe Baillet chez Daniel Conversano sur Vive l'Europe.


(0)
174 Vues
0 commentaire
04.2023

Essayiste, journaliste et traducteur, principal introducteur de la pensée de Julius Evola dans l'aire francophone, Philippe Baillet s'autorise enfin, après une vie dédiée au militantisme et à la pensée, à faire le bilan.
Ces entretiens permettent de revenir sur des thèmes qui lui sont chers et qu'il a traités dans plusieurs essais : la question du rapport à l'Autre à l'extrême-droite avec L'autre tiers-mondisme, des origines à l'islamisme radical, l'écologie dans Piété pour le Cosmos et les milieux militants avec De la Confrérie des Bons Aryens à la Nef des fous.
Des constats sans concessions qui ne laisseront personne indifférent.

La collapsologie ou l'écologie mutilée. Avec Renaud Garcia au Centre international de recherches sur l'anarchisme à Marseille.


(0)
123 Vues
0 commentaire
09.01.2021

Des feux ravageant des milliers d'espèces animales et végétales aux pandémies, en passant par le dérèglement climatique, tout conspire à signer la faillite du projet moderne de contrôle intégral de la nature par l'ingénierie humaine. L'effondrement des sociétés industrielles deviendrait sinon certain, du moins probable. À l'ombre de ce curieux futur sans avenir, les nouvelles consciences politiques sont façonnées par un discours écologiste effondriste, qui ne cesse de s'étendre.
Voilà qui paraît encourageant. À ceci près que cette collapsologie, autrement dit l'étude des effondrements passés, présents et à venir, et des moyens de s'y préparer, pourrait bien n'être qu'une énième recomposition du Spectacle. Cet ensemble de constats scientifiques, de grandes orientations éthiques et de conseils pratiques de survie participe de l'occultation d'une part de l'écologie politique. Celle qui a pourtant mené la critique la plus pertinente du capitalisme industriel, et a proposé les voies les plus sûres pour en sortir. En ce sens, la collapsologie est l'écologie mutilée.

Urgence, eschatologie, maîtrise du temps : le nazisme comme paradigme de l'anthropocène. Avec Johann Chapoutot à l'Université catholique de Louvain.


(0)
122 Vues
0 commentaire
23.04.2024

On crédite les nazis d'avoir su légiférer pour protéger la nature : le lien qu'ils établissaient entre le sang et le sol, le culte romantique de la nature et l'hygiénisme raciste qu'ils défendaient les auraient prédisposé à mettre en pratique une sensibilité écologiste précoce parmi les États contemporains. Un examen de la législation écologique nazie montre que les projets de loi dataient de la république de Weimar, et qu'ils ne furent guère appliqués : marais, forêts et montagnes furent soumis aux impératifs de la politique de production et de défense nazie. Un examen plus attentif du sort dévolu à ces zones protégées fait apparaître qu'elles furent, à l'instar des autres territoires et des hommes qui l'occupaient, totalement réifiées, et considérées comme des fonds d'énergie et de matière mobilisables pour l'effort de guerre du Troisième Reich.
La nature prisée par les nazis n’est pas celle des naturalistes et autres écologistes, mais une nature sommairement darwinienne, plus germanisée qu'anthropisée. Elle n'a rien à voir avec l'amour et le respect de la biodiversité. Et de façon concrète, tant sur un plan civil que militaire, les nazis se sont montrés de redoutables destructeurs de la nature, tant sur le plan de l'agriculture que sur celui de l'aménagement du territoire.
Il est temps d'en finir avec une approximation inepte.

Les quatre fois ou l'humanité a basculé. Avec Laurent Testot pour le Circular Metabolism Podcast.


(0)
207 Vues
0 commentaire
08.2024

Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, parfois jusqu'à leurs effondrements ? Qu'est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ?
C'est en compagnie de Laurent Testot que nous explorons comment l'humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour durant 4 grandes périodes de l'histoire : le Néolithique, l'âge des empires, la modernité et la grande accélération.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'04'06 : Histoire classique vs. Histoire globale
 - 0'13'36 : Désaccords entre les histoires globales
Période de -10000 à -4000 :
 - 0'15'28 : 1ère période : Le Néolithique
 - 0'26'44 : Agriculture et domestication
 - 0'29'31 : Agriculture et sédentarisation
 - 0'36'06 : Agriculture et démographie
Période de -3000 à 500 :
 - 0'39'11 : 2ème période : Les empires
 - 0'39'28 : Arrivée de la métallurgie
 - 0'47'20 : Métallurgie et déforestation
 - 0'53'35 : Empires et religions universelles
 - 1'07'20 : Premières grandes cités
Période de 1500 à 1900 :
 - 1'08'11 : 3ème période : La modernité
 - 1'09'36 : Colonisation et domination européenne
 - 1'15'18 : Domination européenne et commerce
 - 1'21'10 : Domination européenne et conquête des océans
 - 1'24'34 : Europe vs. Chine
 - 1'28'47 : Energies fossiles et  révolution industrielle
 - PÉRIODE 4 (de 1950 à aujourd'hui)
 - 1'36'13 : 4ème période : La grande accélération
Conclusion :
 - 1'52'05 : Quelles pistes ouvre l’histoire globale ?
 - 2'01'25 : Résumé de l'épisode