Aujourd'hui les représentants de l'extrême droite interviennent à tout va dans les médias sous couvert d'objectivité et de respect de la pluralité politique. Certains offrent même une tribune de choix aux plus fervents réacs, lesquels y dénoncent pêle-mêle l'islamo-gauchisme, le wokisme, la cancel culture ("on ne peut plus rien dire", l'immigration incontrôlée.
À l’inverse, les tentatives d'expliquer sociologiquement un événement ou un comportement sont fréquemment assimilées à la "culture de l'excuse" et par là même dévaluées.
Il n’en a pas toujours été ainsi.
Une émission menée par David Dufresne.
Journaliste économique, Myret Zaki a été responsable des suppléments financiers du quotidien Le Temps et rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan. Elle a publié plusieurs ouvrages liés à l'actualité financière dont elle est une spécialiste.
Dans son récent livre Désinformation économique : repérer les stratégies marketing qui enjolivent les chiffres officiels elle propose une synthèse accessible à tous des nombreuses désinformations économiques qui parcourent l'actualité au quotidien, et qui concourent à la propagande néolibérale que nous subissons depuis des années.
Avec Olivier Berruyer, elle revient sur les principaux éléments manipulatoires du discours officiel (inflation, PIB, taux de pauvreté, chômage, etc) tout en dénonçant la responsabilité des médias complaisants envers un système que l'on pourrait qualifier d'oligarchique…
Les mass-médias, aussi puissants soient-ils, peuvent-ils empêcher le retour du réel ? Dans une perspective d'ingénierie sociale, ceux-ci peuvent en effet être considérés comme des troupes d'occupation mentale qui se servent des stress agitant le corps social pour les orienter et/ou les désactiver, selon l'agenda politique du moment.
Laurent Ozon, intellectuel, ancien homme politique et chef d'entreprise, nous permet de comprendre comment et pourquoi certains phénomènes sociaux sont médiatiquement instrumentalisés pour désamorcer le vitalisme intrinsèque des peuples.
Mais sous l'asphalte, inlassablement, les pousses d'herbe continueront de pousser...
Émission "EAT Club", animée par Gilles Lartigot.
Autant la guerre civile européenne qui s'étend de 1914 à 1945 est une crise du système politique, autant la Grande Récession qui a commencé en 1929 est une crise du système économique, autant la crise commencée en 2020 est une crise mondiale du système informationnel. La science politique, la science économique sont réduites à l’impuissance pour comprendre notre monde.
Les politiques, les secteurs économiques indépendants du système informationnel ont couru derrière la production informationnelle, ont été réduit à réagir, toujours en retard et à bout de souffle. La politique et l'économie ont perdu la maîtrise du temps.
La crise de 2020 est à ce titre aussi structurelle dans l'histoire du monde que l'ouverture des combats de la guerre industrielle en 1914. Le décrire et le comprendre demande de nouveaux concepts, de nouveaux mots, un élargissement de la vision, très loin du bourrage de crâne, des sélections simplistes et de l'économie de l'attention comptée en secondes du système informationnel.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'01'09 : Présentation de l’auteur
- 0'03'19 : Présentation du livre
- 0'06'35 : Kant : Que puis-je savoir?
- 0'15'06 : Kant : Qui suis-je?
- 0'17'43 : Kant : Que m’est-il permis d’espérer?
- 0'19'27 : Géopolitique : Qu’est ce que le monde libre?
- 0'27'33 : Géopolitique : Qu’est ce que la politique?
- 0'32'36 : Que signifie le dédoublement dans une perspective traditionnelle?
- 0'36'03 : Conclusion
Un entretien mené par Gilbert Dawed.
Puisque Michel Onfray a changé et qu'il partage désormais, avec les contestataires du progressisme, des adversaires communs, il apparaît intéressant de comprendre ce qui a motivé cette évolution.
Entre prises de positions opportunistes et réagencement des forces politiques, les essayistes Jonathan Sturel et Youssef Hindi exposent leurs analyses respectives du parcours du "philosophe médiatique" Michel Onfray qui semble porter l'étendard d'un nouveau néoconservatisme de gauche.
Big Brother, pass sanitaire, guerre civile, insécurité... aucun sujet n'est oublié dans cet entretien dense avec le journaliste et essayiste Laurent Obertone.
- 0'00'00 : Intro
- 0'04'10 : France orange mécanique et faillite judiciaire
- 0'11'08 : Les statistiques ethniques
- 0'15'05 : Occulter le réel de la violence
- 0'17'40 : Communication et inaction politique
- 0'19'45 : Les failles de la justice
- 0'21'45 : Une justice idéologique ?
- 0'23'35 : Domestication française ou révolte imminente ?
- 0'29'00 : L'éloge de la force
- 0'32'40 : Deux conseils pour résister
- 0'37'53 : Intellectuels et penseurs inspirants
- 0'38'38 : Pseudonyme et vie privée
- 0'40'08 : Le point de bascule de l'exclusion médiatique
- 0'43'25 : Boloré, un contre poids idéologique ?
- 0'44'42 : Indépendance politique
- 0'46'10 : Enfance, insouciance et études
- 0'51'05 : Plaisir de l'écriture
- 0'52'45 : Le rapport à la nature
- 0'57'28 : Mondialisation, autonomie et décentralisation
- 0'59'50 : La France et l'État glouton
- 1'09'25 : Le pire souvenir médiatique
- 1'12'00 : Vers une fin de règne ?
- 1'15'10 : Rencontres marquantes et déceptions
- 1'17'48 : Une lueur d'espoir ?
- 1'19'40 : Quel combat choisir ?
- 1'22'33 : Conclusion
Depuis que les hommes ont une bouche pour parler et des oreilles pour entendre, autrement dit depuis qu'ils échangent des messages, ils ont compris qu'il est possible de tirer avantage du flou propre à la plus innocente des informations ; que, l'aloi de vérité qui y est compris n'étant ni fixe ni garanti, il n'y a rien de plus facile que de joindre à l'approximation involontaire la tromperie délibérée.
Cette échange entre Vladimir Volkoff, Jean-Claude Valla et Alain de Benoist, permet de se faire une idée de l'actualité de la désinformation et doit nous permettre d'avoir un nouveau regard sur l'information, quelle que soit sa source, et de se prémunir contre une arme dont les victimes se comptent par millions...
La désinformation, dont n'importe qui peut être un agent à son insu, reste une donnée majeure de notre temps.
Un échange modéré par Grégory Pons.