La révolution de 1917. Avec Armel Campagne sur Fréquence Paris Plurielle.


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03.2024

Plus de 100 ans après il est temps de poser un autre regard sur la Révolution russe de 1917 en prenant le contre-pied des récits simplificateurs léninistes et anarchistes et de l'historiographie bourgeoise et contre-révolutionnaire, en s'appuyant notamment sur l'histoire sociale qu'en a proposé Marc Ferro dans La révolution de 1917 (Albin Michel, 1997).
C'est d'abord par un panorama de la situation politique, sociale et économique de la Russie avant la révolution de Février qu'il faut commencer pour ensuite analyser la formation du triple pouvoir et les aspirations des différents groupes sociaux. La crise du régime issu de Février et les tensions grandissantes jusqu'aux journées de juillet sont également explorées. 
Finalement, il faut comprendre le putsch avorté de Kornilov comme un tournant contre-révolutionnaire et retracer enfin la dynamique insurrectionnelle menant à la révolution d'Octobre. 
C'est l'occasion d'une réflexion sur le caractère démocratique ou putschiste du processus révolutionnaire dans son ensemble afin de réfléchir sur les enseignements de 1917.

Émission "Sortir du capitalisme".

L'Odyssée chinoise : de Mao Zedong à Xi Jinping. Avec Bruno Guigue pour Espaces Marx.


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29.01.2025

L'expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c'est la réussite d'une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, sous la direction d'un parti communiste qui a mobilisé la population sur la longue durée. Aujourd'hui l'espérance de vie des Chinois dépasse celle des habitants des États-Unis. Les salaires augmentent, 93% des Chinois sont propriétaires de leur logement, et leur revenu moyen se rapproche à grand pas de celui des Français. La Chine est la première puissance industrielle et commerciale du monde. Ses entreprises construisent des infrastructures dans 150 pays, et elle effectue les deux tiers des investissements mondiaux dans les énergies vertes.
Certes, les problèmes demeurent immenses : la population vieillit, la crise immobilière menace, l'endettement interne est élevé. La Chine contemporaine charrie son lot de contradictions, elle a ses faiblesses et ses fragilités, mais elle continue d'avancer. Elle développe son marché intérieur, poursuit la transition écologique et entend devenir un "pays socialiste puissant et prospère" à l'horizon 2049.
Il faudra se faire une raison : fermant la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient.

Les anarchistes individualistes et l'éducation : conceptions pédagogiques et dispositifs autodidactes. Avec Anne Steiner à la Bibliothèque des Amis de l'Instruction.


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10.04.2014

Persuadés qu'aucune révolution victorieuse ne pourrait enfanter un monde meilleur sans évolution préalable des mentalités, les anarchistes individualistes des premières années du XXe siècle ont accordé une importance extrême à l’éducation, pour eux principal levier du changement social.
Nous présenterons dans cette intervention la presse anarchiste individualiste, les brochures et les causeries qu'ils ont su développer au service de l'auto-éducation des adultes ainsi que leurs réflexions sur ce qu'aurait pu être une école véritablement émancipatrice, loin des modèles congréganistes et laïcs, qu'ils renvoyaient dos à dos.

Jan Waclav Makhaïski et le socialisme des intellectuels. Avec Alexandre Skirda sur Radio Libertaire.


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10.11.2014

Dès la fin du XIXe siècle, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les œuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la "couche cultivée", les travailleurs intellectuels.
En effet, ses partisans considèrent que cette couche, qui bénéficie pourtant de la redistribution de la plus-value extraite du travail productif, n'est pas une couche exploiteuse. Makhaïski affirme donc que les "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les "capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts.
Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l’envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia."

Les ouvriers du XXe siècle. Avec Xavier Vigna sur StoriaVoce.


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05.2021

Quel est le paysage politique et syndical à la veille de la Grande Guerre ? Est-ce que l'électorat ouvrier est acquis à la gauche ? Comment s'organise la solidarité ouvrière ? D'où viennent les ouvriers immigrés tout au long du XXe siècle ? Comment évolue la présence féminine au sein de la classe ouvrière ?
C'est en compagnie de l'historien Xavier Vigna que nous revenons, en trois épisodes, sur la place du mouvement ouvrier dans la France contemporaine. Un premier volet explique comment la monde ouvrier a pesé sur l'histoire de notre pays au XXe siècle, un deuxième se penche sur la vie des ouvriers au fil des grands évènements du siècle et un dernier s'interroge sur la place des femmes et des immigrés dans la classe ouvrière.

50 ans de guerre de l'information. Avec Christian Harbulot pour l'Ecole de guerre économique.


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2024

La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.

Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.

Urgence, eschatologie, maîtrise du temps : le nazisme comme paradigme de l'anthropocène. Avec Johann Chapoutot à l'Université catholique de Louvain.


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23.04.2024

On crédite les nazis d'avoir su légiférer pour protéger la nature : le lien qu'ils établissaient entre le sang et le sol, le culte romantique de la nature et l'hygiénisme raciste qu'ils défendaient les auraient prédisposé à mettre en pratique une sensibilité écologiste précoce parmi les États contemporains. Un examen de la législation écologique nazie montre que les projets de loi dataient de la république de Weimar, et qu'ils ne furent guère appliqués : marais, forêts et montagnes furent soumis aux impératifs de la politique de production et de défense nazie. Un examen plus attentif du sort dévolu à ces zones protégées fait apparaître qu'elles furent, à l'instar des autres territoires et des hommes qui l'occupaient, totalement réifiées, et considérées comme des fonds d'énergie et de matière mobilisables pour l'effort de guerre du Troisième Reich.
La nature prisée par les nazis n’est pas celle des naturalistes et autres écologistes, mais une nature sommairement darwinienne, plus germanisée qu'anthropisée. Elle n'a rien à voir avec l'amour et le respect de la biodiversité. Et de façon concrète, tant sur un plan civil que militaire, les nazis se sont montrés de redoutables destructeurs de la nature, tant sur le plan de l'agriculture que sur celui de l'aménagement du territoire.
Il est temps d'en finir avec une approximation inepte.

Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68. Avec Jean-Pierre Le Goff à la Nouvelle Action Royaliste.


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20.12.2023

Philosophe et sociologue, Jean-Pierre Le Goff est l'auteur de nombreux ouvrages, et récemment d'une évocation de La France d'hier, Récit d'un monde adolescent, des années 1950 à Mai 68 (Stock, 2018).
Son nouveau livre est à la fois une autobiographie - celle d'un jeune révolté - et la poursuite d'une enquête sur l'esprit d'une époque. Mes années folles, Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 1968 (Laffont, 2023) permet de saisir ce que furent les idées, les passions et les engagements militants d'une jeunesse qui a cru reprendre le fil rouge des révolutions passées et qui a engendré une révolution tout à fait différente, dans l'éducation et dans les moeurs. Cette révolution marque encore profondément notre pays.