La Paix et les Années folles. Avec Olivier Dard et François Cochet sur Radio Courtoisie.


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01.12.2021

Les sorties de guerre font aujourd'hui l’objet de réflexions fécondes, notamment en France. Dans la cas de la Première Guerre mondiale, afin d'appréhender le phénomène historique dans toute sa complexité et dans une perspective résolument européenne, une approche globale s'imposait.
Les limites chronologiques - janvier 1918 à la fin de l'année 1925 – permettent, elles, de montrer les scansions fondamentales qui rythment ce laps de temps où les peuples croient en finir avec la guerre, quand celle-ci se prolonge et se transforme.
L'année 1918 doit être étudiée pour elle-même : en un an, les visages de la guerre évoluent par le retour de la guerre de mouvement. L'année 1919 est déterminante, alors que les démobilisations militaires se font et que les sociétés commencent à revivre. Les années 1920 à 1925 voient enfin les prémices du fascisme italien, du nazisme allemand et l'extension de la révolution bolchevique, tandis que le démantèlement des empires centraux se poursuit par de nombreuses guerres civiles.
La sortie de guerre se fait donc singulièrement attendre dans de nombreux secteurs de l'Europe traumatisée par la Grande Guerre.

Le temps des guépards : une histoire des OPEX sous la Ve République. Avec Michel Goya pour l'IRSEM.


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18.01.2022

Dans une riche synthèse, l'ancien officier Michel Goya analyse la "petite guerre mondiale" menée par la France ces soixante dernières années. Une histoire assez largement méconnue qui n'avait jamais été traitée sous cette forme.

 - 0'04'30 : L'angle et la nécessité de l'ouvrage
 - 0'06'00 : La facilité d'emploi des forces armées sous la Ve République
 - 0'13'30 : Les engagements en Afrique depuis la présidence du général de Gaulle
 - 0'24'30 : Les années 1980, les "soldats de la paix" au Liban et au Tchad
 - 0'41'30 : L'engagement au Rwanda et les ferments du désastre
 - 0'49'00 : La guerre du Koweït et la place de la France dans l'après-guerre froide
 - 0'55'05 : Le livre blanc de 1994, la réorganisation des armées et les problèmes budgétaires
 - 1'03'30 : Les années casques bleus
 - 1'22'00 : Réussites et échecs des OPEX françaises
 - 1'34'00 : Dimensionnements et investissements pour les armées françaises de demain

Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.

Angleterre et IIIe Reich : l'histoire interdite. Avec Eric Branca pour le Cercle Aristote.


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20.03.2023

Après la chute de la France, en juin 1940, l'Angleterre a bien failli faire la paix avec le IIIe Reich et accepter le partage du monde qu'Hitler lui proposait depuis son arrivée au pouvoir. Nul doute qu'alors l'issue de la guerre eût été tout autre.
En parvenant, sur le fil, à faire échouer ce plan, Churchill n'a pas seulement triomphé des anciens partisans de l' "apaisement", regroupés derrière son prédécesseur Neville Chamberlain, l'homme des accords de Munich. Les forces qu'il a vaincues in extremis s'activaient depuis deux décennies, tantôt dans l'ombre, tantôt au grand jour, pour répudier l'ancienne "Entente cordiale" entre Londres et Paris au profit d'un accord géopolitique global avec l'Allemagne : à cette dernière, la direction politique du continent, assortie d'une intégration économique et financière poussée avec le monde anglo-saxon ; à l'Empire britannique, un leadership écrasant sur le commerce mondial.
Ce rêve n'a pas seulement été poursuivi par de nombreuses figures de l'aristocratie britannique, sans parler d'une partie de la famille régnante, fidèle à ses origines allemandes - à commencer par le roi Édouard VIII, authentiquement nazi. Largement partagé, il avait pour chef de file le gouverneur de la Banque d'Angleterre en personne, Montagu Norman, et ses adeptes se recrutaient dans tous les secteurs de l'opinion, syndicats compris.
Quant à Hitler lui-même, c'est peu dire que sa fascination pour l'Angleterre était inséparable de sa doctrine raciste. Cette dernière fut forgée au contact d'un idéologue britannique, Houston Stewart Chamberlain, considéré par les nazis comme leur second "prophète".
L'historien Eric Branca nous raconte l'histoire inédite et prenante de ces liaisons dangereuses qui faillirent changer la face du monde et perdurèrent jusqu'à la chute du IIIe Reich.

La tentation fasciste des républicains irlandais. Avec Sylvain Roussillon sur TV Libertés.


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05.2023

Tragique, héroïque, romantique, la lutte des nationalistes irlandais a suscité en France et dans le monde entier bien des soutiens et des adhésions. Mais à y regarder de plus près, une fois enlevée la cagoule des paramilitaires, la réalité de ce nationalisme irlandais apparaît bien plus clivante que ne le laisse supposer la légende romanesque. Ses références idéologiques sont bien davantage Marx et Guevara que Barrès, Maurras ou Perón. Ses modèles politiques se nomment Mandela ou Castro, ses alliés sont à rechercher du côté de l’ETA ou du PKK… Cette cause irlandaise n'a décidément plus rien à voir, aujourd'hui, avec un nationalisme enraciné, identitaire, social, attaché à une réalité historique.
Mais il fut une période où les combattants nationalistes irlandais ont clairement cherché des appuis du côté de l'Allemagne nationale-socialiste, de l'Italie de Mussolini ou encore auprès de Salazar et Franco… C'est ce pan de 20 années d'une histoire oubliée que nous découvrons en compagnie de Sylvain Roussillon, auteur de l'étude La tentation fasciste des républicains irlandais parue aux éditions Ars Magna.

Émission "Passé-Présent", animée par Guillaume Fiquet.

Alain Peyrefitte a-t-il été le Las Cases de Napoléon pour de Gaulle ? Avec Arnaud Teyssier à la Nouvelle Action Royaliste.


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24.05.2023

Publié entre 1994 et 2000, le C'était de Gaulle d'Alain Peyrefitte a été un grand succès de librairie et reste une source de référence majeure. Ces notes, prises par le jeune ministre au fil des ans, des scènes et des entretiens dont il fut l'acteur ou le témoin, ont laissé une empreinte profonde depuis leur publication. Que l'on soit historien ou simple lecteur, la tentation est grande, désormais, de voir le Général sous ces seuls traits, saisi parfois dans l'intimité de ses pensées.
A propos de cette œuvre, on a même invoqué parfois Joinville, ou Saint-Simon… On fait aussi parfois le parallèle avec le Mémorial de Sainte-Hélène. Il paraît plus suggestif. Alain Peyrefitte a-t-il été le Las Cases de Napoléon – de Gaulle ? Quelle est la portée historique véritable de cet ouvrage, qui revendique la plus grande authenticité ? Quelle est la part de la légende dans le portrait qui se dégage de ce "de Gaulle au jour le jour" ? Comment ces textes ont-ils été réunis pour être portés au public ? Ne sommes-nous pas tous prisonniers de ce de Gaulle-là, notre vision n'est-elle pas exagérément filtrée, ou tamisée par cette multitude de petits mots, de petits faits et de petits traits qui séduisent par leur ton mais qui, mis ensemble, ne restituent pas nécessairement la vérité de l'homme ?
Si l'œuvre d'Alain Peyrefitte a beaucoup contribué à la "gaullomania", elle a aussi participé à une vaste entreprise d'oblitération. Ce que Peyrefitte a incontestablement saisi, et restitué, c'est une certaine tournure d'esprit du Général, son art des formules à l'emporte-pièces. Mais ce qu'il a peut-être relégué parfois au second plan, c'est la vigueur, la fermeté, la continuité dans le dessein et dans la pensée. Parfois seulement : car l'auteur du Mal français, retrouvant ses notes des années héroïques, semble parfois surpris lui-même de la puissance de certaines lignes de force qui contredisent obstinément sa propre vision de la modernité.
Peyrefitte a dressé pour le Général un séduisant tombeau. A l'image du Mémorial ? Permettant au grand homme de continuer à "régner après sa mort" ? Mais contrairement à l'empereur, il ne s'agit pas de réhabiliter un proscrit ou d'édifier une légende. L'héritage de De Gaulle est vivant, inscrit dans la substance même de la Vème République.

Karl Kraus, un satiriste met le feu à Vienne. Avec Jacques Le Rider et Georges Banu sur France Inter.


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10.04.2021

En quelque 900 numéros de sa revue Die Fackel et quelque 700 lectures publiques, Karl Kraus a voulu redonner aux mots le sens que leur enlevaient les grands médias de son époque. Il a titré sa pièce sur la Première Guerre Les derniers jours de l'humanité, prévoyant que le nazisme ouvrirait une ère d'inhumanité...
Retour sur la vie et l'oeuvre de Karl Kraus, modèle d'intransigeance et génial visionnaire.

Émission "Intelligence service", animée par Jean Lebrun.

L'après-guerre dans le cinéma italien. Avec Graziano Tassi et Virgile Cirefice sur France Culture.


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29.03.2022

A l'heure du formidable essor de l'industrie italienne dans les années 1950, le boom économique charrie un imaginaire nouveau et inspire Fellini, Visconti ou encore Antonioni. Le miracle économique italien modifie en profondeur la société, qui passe soudainement dans la modernité.
Les cinéastes qui s'emparent de ces bouleversement économiques et sociaux spectaculaires en font un nouveau sujet à l'écran : le néo-réalisme recule alors au profit d'une nouvelle esthétique plus à même de traduire les bouleversements majeurs que connaît l'Italie.

Émission "Entendez-vous l'éco ?", animée par Tiphaine de Rocquigny.

La Seconde Guerre mondiale. Avec Jean Lopez sur RT France.


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05.2020

L'histoire de la Seconde Guerre mondiale nous semble bien connue ; elle est en réalité encore largement construite sur un certain nombre de mythes qui ont la vie dure auprès du grand public.
À l'occasion du 75e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie, l'historien Jean Lopez nous donne les clés de compréhension de ce conflit, cassant régulièrement les clichés convenus et les images toutes faites.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.