Vous avez dit "néolibéral" ? Avec Serge Audier, Barbara Stiegler, Pierre Dardot et Bruno Palier sur France Culture.


(0)
858 Vues
0 commentaire
01.2020

Du Colloque Lippmann à la création de la Société du Mont Pèlerin, le concept de néolibéralisme est loin d'avoir connu un parcours unifié et homogène. Les penseurs qui en furent à l'origine ont interrogé la place à donner à l'Etat dans la régulation de l'économie, source de nombreux désaccords.
Compétitif, entrepreneur ou contrôlé ? La théorie néolibérale produit également un certain type d'individu. Celui-ci peut-il échapper aux logiques de cette nouvelle rationalité ?
Enfin, les grandes vagues de dérégulation des années 1980 et 1990 ont nourri, en Europe, l'idée d'un désengagement de l'Etat. Dans ce contexte, le modèle français d'Etat-providence, fruit d'une histoire et d'une tradition politique particulières, est-il menacé ?
Autant de questions auxquelles plusieurs spécialistes reconnus de la question tentent d'apporter des réponses convainquantes.

Émission "Entendez-vous l'éco ?", animée par Tiphaine de Rocquigny.

Thomas Edward Lawrence, la passion de la pureté. Avec Jacques Dars et Jean-Christophe Victor sur France Culture.


(0)
582 Vues
0 commentaire
25.10.1984

Si Thomas Edward Lawrence (1888-1935) a été tour à tour archéologue, explorateur, agent secret, combattant, stratège, diplomate, écrivain et poète, ces activités n'ont été que les manifestations extérieures et successives d'une même obsession, d'un rêve éveillé. Un rêve de bâtisseur d'empire qui a poussé l'auteur du célébrissime Sept piliers de la sagesse sur les routes de l'Orient, d'Oxford au Caire et de Djeddah à Damas.
Lorsque ce rêve s'est brisé, lorsqu'il a estimé trahie par son propre pays et par les Alliés la révolte arabe à laquelle il s'était voué, il ne lui est plus rien resté que le désespoir, l'avilissement et cette implacable volonté d'autodestruction au terme de laquelle la mort est venue le fracasser au guidon de sa motocyclette.
Une vie obsedée par une idée.


Émission "Une vie, une oeuvre", produite par André Velter.

La menace soviétique était-elle réelle ? Avec Laurent Henninger pour le Cercle Aristote.


(0)
771 Vues
0 commentaire
05.07.2021

La guerre froide a effrayé la planète pendant un demi-siècle. En 1989 puis en 1991, le rideau de fer est tombé. Dès lors, prédisait-on, le monde serait plus sûr, plus démocratique.
Mais y'a-t-il jamais eu de véritable menace soviétique ? La guerre froide a-t-elle été autre chose qu'une création américaine dans laquelle les européens se sont fait embobiner pendant plus de 50 ans ?
Il est plus que temps de rembobiner cette séquence historique et de la repasser avec un regard neuf et déuné d'a priori.

Karl Marx, l'inconnu. Une grande traversée sur France Culture.


(0)
855 Vues
0 commentaire
07.2020

Que sait-on vraiment de Karl Marx ? Le XXe siècle a été le siècle du marxisme sans Marx. Le XXIe siècle sera-t-il celui de Marx sans le marxisme ?
Avant d'être statufié, saccagé puis oublié, Marx a été poète et amoureux dans l'Allemagne romantique. Vibrant d'espoir dans le flux et le reflux des révolutions européennes. Plongé à corps perdu dans l'antre du Capital. Et imaginant, dans ses vieux jours, le monde qui est aujourd'hui le nôtre. Un Marx inconnu.

Une série documentaire produite par Christine Lecerf.

Le Sens de l'histoire. Avec René Girard au Centre Pompidou.


(0)
975 Vues
0 commentaire
07.12.2007

Cet entretien en marge de l'exposition "Traces du sacré" au Centre Pompidou offre à l'auteur de La Violence et le Sacré la possibilité de s'exprimer conjointement sur l'histoire, les écrivains, les philosophes et les artistes. Sont alors évoqués Clausewitz, Hölderlin, Hegel, Nietzsche et Dostoïevski, mais aussi Stendhal, Baudelaire, Stravinski, Nijinski et Proust.
Partant, c'est toute son œuvre que René Girard a prise à rebours, commençant par sa récente réflexion sur la rivalité franco-allemande dans Achever Clausewitz pour remonter jusqu'aux premières intuitions de Mensonge romantique et vérité romanesque.
Cette discussion avec Benoît Chantre prend la forme d'un palindrome : commencée avec Clausewitz, elle s'achevet sur Proust. De Iéna à Combray, de l'enfer de la guerre au paradis de l'enfance, nous sommes ainsi passés d'une apocalypse à l'autre : de la "montée aux extrêmes" à la révélation finale du Temps retrouvé.
Et si René Girard évoque ici la distance qu'il a vite ressentie à l'égard de l'art moderne, c'est l'Histoire qu'il cherche à penser quand il quitte l'Europe pour les Etats-Unis, son sens qu'il scrute à travers les textes littéraires. Et c'est bien sa "conversion romanesque" qui lui donne les clés d'une œuvre qui remontera jusqu'au religieux archaïque révélé à la lumière des Evangiles.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'02'00 : Clausewitz et Napoléon
 - 0'16'40 : Hegel et le christianisme
 - 0'21'00 : Hölderlin, Dostoïevski et Nietzche
 - 0'42'15 : La France et l'Allemagne ou Baudelaire et Wagner
 - 0'53'50 : Le Sacre du printemps
 - 1'12'30 : Les Etats-Unis, Simone Weil
 - 1'28'40 : Marcel Proust

Les relations entre le comte de Paris et le général de Gaulle. Avec Paul-Marie Couteaux sur Radio Courtoisie.


(0)
616 Vues
0 commentaire
17.07.2020

Républicain, De Gaulle ? Il le fut plus que tout autre, du moins si l'on prend pour mesure de la République l'exigence du bien commun, celle de l'autorité de l'Etat et de l'indépendance nationale.
Pour comprendre la relations que de Gaulle entretenait avec la tradition capétienne, il faut alors refuser d'opposer l'esprit monarchique à l'esprit républicain mais plutôt les opposer ensemble au machiavélisme.
Retour sur une histoire complexe et faite de rendez-vous manqués autant que d'incompréhensions, soit l'histoire de l'importance politico-historique des relations entre le Général et le comte de Paris.

Émission du "Libre Journal de la relève", animée par Dominique Paoli.

Aux racines historiques de l'idéologie nazie. Avec Paul Braun sur Radio Libertaire.


(0)
771 Vues
0 commentaire
2020

C'est à partir des livres Les racines intellectuelles du Troisième Reich. La crise de l'idéologie allemande de George L. Mosse (Seuil, 2006) et Les racines intellectuelles de Mein Kampf (Revue d'Histoire de la Shoah, n°208, mars 2018) que Paul Braun nous livre une analyse des racines idéologiques du nazisme.
Car outre les considérations matérielles qui doivent évidemment être prises en compte (unification nationale tardive, défaite de 1918, crise de 29), le nazisme a ceci de particulier qu'il ne peut être compris qu'à partir de ses déterminations idéologiques, spécialement en ce qui concerne l'entreprise d'extermination des juifs d'Europe.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Colonisation, décolonisation, postcolonialisme. Avec Elikia M'Bokolo à l'Université de tous les savoirs.


(0)
585 Vues
0 commentaire
03.11.2000

A trois mots, trois concepts et toute une série de pratiques qu'ils désignent, approuvées bruyamment par les uns, rejetées avec force par les autres. A eux trois, ces mots pourraient à première vue résumer toute l'histoire de l'Afrique au XXe siècle, en même temps qu'ils semblent vouloir baliser les voies du devenir africain pour les temps à venir. A y regarder de plus près, découper le XXe siècle africain en ces trois séquences ne va pas sans problèmes.
Si cette succession semble aller de soi, c'est parce qu'on sait, par expérience et par définition, que tout empire périra. Mais, quel contenu donner à la colonisation, en termes de durée et de processus mis en oeuvre ? Jusqu'à quel point peut-on souscrire à l'idée d'innovation radicale et positive sur laquelle elle a prétendu se fonder ? Et la décolonisation, comment procède-t-elle de la colonisation ? Comment les stratégies et les tactiques élaborées "en haut" par les pouvoirs locaux et métropolitains s'articulent-elles avec les diverses luttes menées à la fois "en haut" et "en bas", dans ce qui constitue le centre et la périphérie de formations géopolitiques complexes ? Il apparaît alors que la notion commode de postcolonialisme ne se réduit pas à un après-colonisation.
Plus qu'une mise en ordre de faits, dont beaucoup restent controversés, Elikia M'Bokolo propose ici des interrogations et des réflexions sur l'un des grands malentendus du XXe siècle.