L'art sous contrôle : nouvel agenda sociétal et censures militantes. Avec Carole Talon-Hugon au théâtre d'O à Montpellier.


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07.01.2020

Après des décennies de transgressivité, l'art est plongé ces dernières années dans une atmosphère de moralisation. Un nombre grandissant d'œuvres affichent désormais haut et fort des intentions morales. L'artiste indifférent ou provocateur a largement cédé la place à la figure de l'artiste vertueux et engagé. Ce tournant moralisateur s'exprime également dans la montée en puissance de la critique morale et de la censure des œuvres.
Mais l'art peut-il s'assigner des buts éthiques et être jugé sur des critères moraux ? Carole Talon-Hugon dresse un état des lieux de ce nouvel agenda sociétal de l'art contemporain et procède à une éclairante mise en perspective historique. La question est bien de savoir ce que l'art et l'éthique ont à gagner ou à perdre à placer ainsi l'art sous contrôle.

Giorgio Locchi, la musique et l'Europe. Avec Antoine Dresse et Thierry DeCruzy sur Radio Courtoisie.


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07.02.2023

Dans un premier temps, Antoine Dresse revient sur l'une des figures majeures de la Nouvelle Droite, Giorgio Locchi (1923-1992), dont les travaux constituent une "véritable chaîne de défense de l'identité européenne", comme le rappelle Guillaume Faye. C'est à la philosophie de l'histoire qu'il a apporté sa contribution principale, sans oublier ses nombreuses pistes de réflexion éminemment fécondes qui viennent soutenir la rupture innovante que le "principe surhumaniste" introduit dans l'histoire de la pensée.
La seconde partie de l'émission est consacrée au pouvoir politique et culturel de la musique comme outil privilégié de contrôle des masses. Dans cette optique, les contenus généralement mis en avant par l'industrie musicale doivent être interrogés. Thierry DeCruzy s'attache alors à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute.

Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.

Les structures fondamentales des sociétés humaines. Avec Bernard Lahire au Musée d'ethnographie de Neuchâtel.


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31.10.2023

Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si elles pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ?
Partant de ces questions, Bernard Lahire formule un paradigme unificateur qui synthétise les connaissances relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.

La fin de la violence. Avec René Girard sur TF1.


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1979

Comment expliquer le comportement humain et notamment la violence ? Pour René Girard, le mimétisme d'appropriation serait l'origine du conflit.
Il revient ici sur les interdits, les rites, le désir, les sociétés primitives, le christianisme, la désacralisation de la société moderne et propose, pour l'avenir de l’humanité, une nouvelle lecture des textes évangéliques. 

Émission "Questionnaire", animée par Jean-Louis Servan-Schreiber.

Pourquoi l'Occident domine le monde, par Julien Rochedy.


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12.2022

Dès la fin du Moyen Âge, l'Occident a imposé sa puissance au reste de la planète. Comment cette aire géographique et culturelle s'y est-elle prise pour devenir si riche et puissante ?

 - 0'00'00 : Problématique
 - 0'05'00 : Qu'est-ce que l'Occident ?
 - 0'07'46 : Que veut dire "supériorité" ?
 - 0'09'46 : État des lieux avant le XVe siècle
 - 0'13'49 : Le bond en avant de l'Occident
 - 0'17'48 : Le relatif recul de l'Occident
 - 0'25'20 : L'impérialisme n'est pas une cause
 - 0'34'13 : Un ancienne supériorité à discuter
 - 0'37'30 : L'énergie
 - 0'42'26 : La concurrence
 - 0'53'02 : L'ingéniosité
 - 0'56'57 : La puissance martiale
 - 1'02'42 : La propriété et la liberté
 - 1'13'08 : La maîtrise rationnelle du monde
 - 1'22'35 : Le savoir
 - 1'30'31 : Le travail et l'abondance
 - 1'37'29 : La culpabilisation de l'Occident
 - 1'44'44 : Résumé des causes
 - 1'47'21 : Les menaces sur l'Occident

Barthes antimoderne. Avec Antoine Compagnon sur France Culture.


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20.01.2010

Barthes est-il antimoderne ? Non pas les conservateurs, les académiques, les frileux, les pompiers, les réactionnaires, mais au sens qu'Antoine Compagnon a donné à ce terme : être moderne à contre-cœur, malgré soi, à son corps défendant.
Barthes a-t-il avancé en regardant dans le rétroviseur, comme Sartre disait de Baudelaire ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Raphaël Enthoven.

Le peuple révolutionnaire face à ses ennemis. Avec Antoine Boulant sur StoriaVoce.


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2021

L'historien Antoine Boulant renouvelle l'étude de la Révolution en revenant d'abord sur l'institution du Tribunal révolutionnaire de Paris, sans conteste la plus célèbre des juridictions d'exception. Celle-ci fut mis en place sous la Terreur pour punir les ennemis – réels ou supposés – de la jeune République. Il est depuis devenu le symbole de l'arbitraire judiciaire.
Il revient ensuite sur les journées révolutionnaires : combient en a-t-il existé pendant la Révolution française ? Qui en sont les meneurs et les organisateurs ? Et quels sont enfin les conséquences de ces journées ?

Les confessions d'un dragueur sociologue : Alain Soral répond aux questions de Kentra.


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12.11.2023

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, pour le dragueur compulsif – à ne pas confondre avec le séducteur du samedi soir – draguer n'est pas un loisir. C'est l'expression d'un manque, une quête vitale, la réponse existentielle à une mère défaillante, qui n'a pas su par son amour faire passer en douceur son nouveau-né de la chaleur de son corps au vide froid du monde extérieur.
"Sans l'affection de sa mère, sans le sentiment d'équité qu'aurait dû lui donner la juste sévérité du père, le dragueur vit dans la sensation permanente de l'abandon et de l'arbitraire", sensation de vide qu'il lui faut combler à tout prix et par tous les moyens. Car le dragueur de rue, souvent pauvre et socialement instable, joue aussi là sa survie matérielle, la femme pouvant être pourvoyeuse de ressources et d'un lieu où dormir, endossant ainsi le rôle du père, lui aussi défaillant, de l'adolescent abandonné à lui-même.
Mais quand on aime "la femme et les livres", la drague se mue en étude de l'amour et de la femme. De la mondaine à la mystique, toutes les nuances du rapport des femmes à l'amour, mais aussi à l'argent et la réussite sociale, sont analysées comme phénomènes sociaux ancrés dans une culture et une époque.
Alain Soral pose ainsi les premiers jalons d'une critique du féminisme et de la féminisation d'une société qui, "par la mystification de la science économique et l'inconscient freudien", a substitué au droit naturel le "droit au désir".

Faites-les lire ! Pour en finir avec le crétin digital. Avec Michel Desmurget à la Librairie Millepages à Vincennes.


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22.09.2023

La lecture pour le plaisir est un antidote majeur à l'émergence du "crétin digital". Des centaines d'études montrent le bénéfice massif de cette pratique sur le langage, la culture générale, la créativité, l'attention, les capacités de rédaction, les facultés d'expression orale, la compréhension d'autrui et de soi-même, ou encore l'empathie, avec, in fine, un impact considérable sur la réussite scolaire et professionnelle.
Aucun autre loisir n'offre un éventail de bienfaits aussi large. À travers la lecture, l'enfant nourrit les trois piliers fondamentaux de son humanité : aptitudes intellectuelles, compétences émotionnelles et habiletés sociales. La lecture est tout bonnement irremplaçable.
Malheureusement, nos enfants lisent de moins en moins ! Michel Desmurget rejette l'idée qu'un écolier sait lire quand il sait déchiffrer et rappelle que lire c'est comprendre. Enfin, tout en reconnaissant l'importance de l'école, il souligne le rôle essentiel du milieu familial pour susciter puis entretenir le goût de la lecture chez l'enfant.
Un travail grand public indispendable, pour les parents notamment, passionnant et salutaire !

Les origines du Plan Marshall. Avec Annie Lacroix-Riz à la Librairie Tropiques.


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10.10.2023

Depuis l'annonce du plan Marshall, au printemps 1947, s'est imposée dans la zone d'influence américaine la conviction que les prêts en dollars des années 1948-1951 avaient apporté une aide décisive aux "pays bénéficiaires". Ils auraient seuls sorti l'Europe occidentale de la faim, de la misère, des ruines et permis sa reconstruction. Ils l'auraient aussi protégée de l'Armée rouge de Staline qui corsetait l'Europe orientale.
Se fondant sur la chronologie et les archives, notamment américaines, Annie Lacroix-Riz éclaire autrement ce dossier. Elle revient sur les accords cruciaux qui, en six années seulement, ont ouvert la porte aux produits et capitaux américains : le Prêt-Bail à l'Angleterre, en 1941-1942, les accords de Bretton-Woods mondialisant le dollar, en juillet 1944, et les accords Blum-Byrnes de mai 1946.
Ces six années marquèrent l'avènement d'un projet qui, loin de dater de la Seconde Guerre mondiale, avait été initié et mené sans répit depuis les années 1890. En définitive, il s'agissait moins de tendre une main secourable à l'Europe que de mettre en place une hégémonie financière, commerciale, politique et culturelle.

"Je suis socialiste, populiste, anarchiste." Avec Jean-Claude Michéa sur France Inter.


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04.11.2023

Cinq ans après son dernier ouvrage, Jean-Claude Michéa met à jour sa critique du libéralisme en partant des évolutions du mode de vie métropolitain dans Extension du domaine du capital (Albin Michel, 2023).
Ce qu'il nous propose, c'est de renoncer une fois pour toutes à l'idéologie du progrès qui fonde le progressisme intellectuel libéral et de revenir au socialisme des origines, populaire et enraciné.

Émission "Le Grand Face-à-face", animée par Thomas Snégaroff.

Le mythe de l'entrepreneur : défaire l'imaginaire de la Silicon Valley. Avec Anthony Galluzzo sur Fréquence Paris Plurielle.


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01.2023

Elon Musk et Jeff Bezos aujourd'hui, Steve Jobs et Bill Gates hier, Thomas Edison et Andrew Carnegie un siècle plus tôt... De nombreuses célébrités entrepreneuriales peuplent nos imaginaires. Ces grands hommes seraient des créateurs partis de rien, des visionnaires capables d'imaginer des innovations révolutionnaires, des génies aux capacités hors du commun.
Régulièrement, un même miracle semble se produire : un être d'exception pénètre un marché et le révolutionne. Il y provoque la création destructrice et bouleverse un ordre que l'on croyait immuable. Dans le grand roman de notre économie, les entrepreneurs sont ces héros qui sortent l'humanité de sa torpeur et lui permettent de faire des bonds en avant sur la route du progrès.
Anthony Galluzzo s'attache à défaire cette mythologie, à comprendre ses caractéristiques et ses origines. Il montre en quoi cet imaginaire fantasmatique nous empêche de saisir la dimension fondamentalement systémique de l'économie et contribue à légitimer un ordre politique fondé sur le conservatisme méritocratique, où chaque individu est considéré comme pleinement comptable de ses réussites et de ses échecs.

Émission "Les Oreilles loin du Front".