La question de l'écriture en sciences sociales. Avec Nathalie Heinich au Centre Georg-Simmel.


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13.06.2017

Nathalie Heinich, sociologue et auteure du récent Des valeurs. Une approche sociologique (Gallimard, 2016), intervient sur la question de l'écriture en sciences sociales et s’appuie notamment sur son expérience d'écrivaine/chercheuse autour de la sociologie de l'art et de la sociologie de l'identité.

Révolution et contre-révolution en Russie en 1917. Avec Alexandre Skirda sur Radio Libertaire.


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2017

Un siècle après, Alexandre Skirda nous fait une brève histoire des révolutions russes de 1917 : révolution prolétarienne de Février, contre-révolution bourgeoise de Mars-Juin 1917, coup d'État pseudo-révolutionnaire du parti bolchévique en Octobre 1917 et contre-révolution bolchévique qui s'ensuit.
Car la révolution des ouvriers et des soldats de Février 1917 et ses conquêtes (libertés démocratiques, suffrage universel, amnistie politique, abolition de la peine de mort, journée de 8 heures de travail) s'oppose d'emblée à la prise du pouvoir par le parti bolchévique en Octobre 1917 (s'achevant avec une dissolution arbitraire de l'Assemblée constituante en Janvier 1917), avec entre-deux une révolte anti-guerre en Juillet 1917 et une tentative de coup d'Etat du général Kornilov en Septembre 1917 conduisant à une libération des bolcheviks détenus depuis Juillet.
Alexandre Skirda nous livre également une histoire de longue durée des révolutions russes de 1917, en rappelant l'existence d'une tradition d'auto-organisation des vetché (assemblées traditionnelles), mais surtout d'une terrible dictature du tsarisme à partir du XVIème siècle, avec son système de servage généralisé créant une classe de serfs et une classe de seigneurs.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Rebatet, Morand, Chardonne ont-ils mis de l'eau dans leur vin après-guerre ? Avec Bruno de Cessole, Gilles de Beaupte, François Bousquet, Philippe d'Hugues et Michel Déon sur Radio Courtoisie.


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14.01.2014

Une fois la Seconde guerre mondiale passée, qu'est-il resté de la réalité de l'engagement de Lucien Rebatet et Jacques Chardonne en faveur de l'Allemagne nazie d'une part, et de Paul Morand en faveur du gouvernement de Vichy d'autre part ?

Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

Henry David Thoreau, l'homme qui marchait à la lisière du monde. Avec Marc Blanchet, Michel Granger, Guillaume Villeneuve et Gilles Farcet sur France Culture.


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24.07.2007

Du ferment transcendantaliste, Thoreau a retenu la nécessité de résister à l'emprise des stéréotypes : il a mis les idées reçues la tête en bas pour déstabiliser les habitudes mentales.
Son opposition à la tradition l'a conduit à une réflexion éthique, politique et écologique qui retient l'attention par ses interrogatinos et sa vigueur provocatirce.
Il a prêché la sauvegarde de l'humanité par le respect de la nature.
Et en dépit de son exentricité, il est devenu un héros de la culture américaine.

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Françoise Estèbe.

Une histoire des résistances au travail et de l'anti-travail. Avec Bruno Astarian sur Radio Libertaire.


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2016

Cette émission vise à faire l'histoire des résistances au travail, de "l'anti-travail" et des restructurations du procès de travail depuis les débuts de l'industrialisation.
Après avoir rappelé l'histoire de l’émergence du travail comme forme d'activité spécifiquement capitaliste,
Bruno Astarian revient longuement sur l'interprétation du luddisme comme moment de formation du mouvement ouvrier et sur les résistances au travail des ouvriers qualifiés au sein du syndicalisme de métier étasunien ou "révolutionnaire" français (Pouget) au tournant des 19ème-20ème siècles.
C'est ensuite sur les efforts des ingénieurs et des capitalistes destinés à contrer cette résistance au travail aux moyens du taylorisme (chronométrage, spécialisation, déqualification) et du fordisme (travail à la chaîne) que nous sommes invités à réfléchir.
Enfin, la dernière séquence de l'émission est consacrée au post-fordisme, procès de restructuration d'un capitalisme en crise, et aux mouvements actuels de résistance au travail au Bengladesh et en Chine. Les conditions d'une révolution mondiale anti-travail sont-elles enfin réunies ?

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

L'antisémitisme dans la pensée de Heidegger. Avec Jean Vioulac et Jean-Claude Monod chez Alain Finkielkraut sur France Culture.


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04.10.2014

La publication des Cahiers noirs de Heidegger en Allemagne a mis au jour plusieurs passages, écrits dans les années 1938-1941, au contenu antisémite incontestable. Il est donc temps d'affronter le choc de ces pages mettant en question la thèse prédominante jusqu'à aujourd'hui qui voudrait que l'engagement de Heidegger dans le national-socialisme n'ait pas impliqué de sa part une adhésion à l'antisémitisme.
Car si Heidegger s'écarte de l'antisémitisme "vulgaire" des nazis, il pourrait en donner une reformulation en termes d' "histoire de l'être". Autrement dit, il intègrerait l'antisémitisme à son interprétation philosophique de l'Histoire mondiale.
Comment penser alors ce désastre du jugement de la part d'un des plus grands philosophes du XXe siècle, qui a exercé une profonde influence sur tant de grands esprits ?

Le projet Ars Industrialis. Avec Bernard Stiegler sur la RTS.


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06.2016

C'est à l'initiative de Bernard Stiegler que l'association Ars Industrialis a été créée le 18 juin 2005 en se présentant alors comme une "Association internationale pour une politique industrielle de l’esprit".
Car à notre époque, la vie de l'esprit, selon les mots d'Hannah Arendt, a été entièrement soumise aux impératifs économiques, et aux impératifs des industries culturelles, et des industries de l’informatique et des télécommunications. Ce secteur peut être défini comme celui des technologies de l’esprit.
À la critique du dévoiement de ces technologies comme instruments de contrôle des comportements, c'est à dire des désirs et des existences, Ars Industrialis associe la proposition centrale de former une écologie industrielle de l'esprit.
Retour sur la trajectoire et la dynamique Ars industrialis en compagnie de Bernard Stiegler et des nombreuses personnes qui se sont agrégées au projet.

Le capitalisme vert est-il possible ? Avec Daniel Tanuro à l'Université Lyon 2.


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23.03.2012

Aujourd’hui plus personne ne peut ignorer la grave crise écologique que traverse l'ensemble de l'humanité. Famines, pollutions, réchauffement climatique, catastrophes dites naturelles, accidents nucléaires, tous les signaux sont au rouge.
Néanmoins, ces phénomènes ne tombent pas de nulle part. Ils s'inscrivent dans la grave dégénérescence du système capitaliste. Les problématiques écologiques et environnementales sont incompréhensibles si elles ne sont pas appréhendées comme faisant partie intégrante de la crise sociale et économique actuelle.
En proposant une issue verte/propre/renouvelable à la crise qu'ils ont eux-mêmes créée, les bourgeoisies et les dirigeants internationaux ne cherchent en réalité qu'à engranger de nouveaux profits, laissant à leur sort les milliards de travailleurs qui subissent quotidiennement le fossé immense qui s'est creusé entre l'être humain et son milieu naturel.
Aussi il est urgent que ceux qui veulent en finir avec l'exploitation et le système capitaliste se saisissent de ces questions.
Avec Daniel Tanuro, ingénieur agronome, nous revenons au coeur des œuvres de Marx qui, loin d’être le "méchant productiviste" que nous présente souvent une écologie bien-pensante, avait, notamment à travers son analyse minutieuse de l'appauvrissement des sols et son concept de gestion rationnelle et prudente des échanges entre l'être humain et son environnement, une conscience aiguë et extrêmement pertinente de l'écologie.
Il conviendra alors de comprendre pourquoi le mouvement ouvrier a bien souvent laissé de coté ces problématiques, jusqu'à parfois même sombrer dans un productivisme délirant.
Est abordé également le thème de l'accroissement des forces productives et de sa comptabilité avec les limites des ressources naturelles, afin de savoir comment il est envisageable de nourrir, loger, chauffer et éduquer dans des conditions décentes quelques 7 milliards d'êtres humains !

Une conférence organisée par l'association Table Rase.

Guy Debord. Avec Jean-Marie Apostolidès à la Librairie Tropiques.


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2015

Jean-Marie Apostolidès nous livre une biographie de Guy Debord. Probablement la première qui restitue la complexité de cette figure intellectuelle marquante de l'après-guerre, avec ses parts d'ombres et la révélation de sa nature véritable, bien éloignée de celle que voulaient s'imaginer ses candides jeunes zélotes.
Au-delà du mythe auto-constitué et de ses impostures esthétiques, sociales et politiques, reste un des écrivains français les plus remarquables et les plus symptomatiques de la deuxième moitié du XXe siècle.

La puissance et la maîtrise des espaces fluides : perspectives historiques. Avec Laurent Henninger au Cercle Jean Bodin à Lyon.


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09.03.2018

Dans le cadre des réflexions géopolitiques du cercle, l'historien militaire Laurent Henninger traite du lien entre la puissance et la maîtrise des espaces fluides, au prisme d'un regard historique.
Travaillant depuis plusieurs années sur les "révolutions" et "mutations" militaires à travers les âges dans une perspective à la fois comparative et pluridisciplinaire, il est la personne la mieux indiquée pour faire l'histoire de la relation dialectique entre les "espaces fluides" et les "espaces solides".

Jack Goody et la méthode structurale de Claude Lévi-Strauss. Avec Clarisse Herrenschmidt à l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques.


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30.11.2015

Lors de cette journée d'étude en hommage à Jack Goody, Clarisse Herrenschmidt revient sur sa tentative de subversion de la dichotomie nous/autres en comparant sa méthodologie à celle de Claude Lévi-Strauss.
Car si le grand anthropologue britannique a bien été ce réel inventeur qui, comme Einstein, savait sortir "par effraction des types merveilleusement nets de pensée fermée" (Bachelard) qui organisent nos catégories conceptuelles, il n'en demeure pas moins que notre rapport à l'Autre reste structuré selon une logique nous/autres, même si celui-ci a été profondément bouleversé.

L'Europe doit construire la première Time Machine. Avec Frédéric Kaplan pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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09.11.2017

Durant les vingt dernières années, l'Internet et ses services se sont développés sans véritablement tenir compte de la dimension temporelle. Il nous donne aujourd'hui à voir un "Grand maintenant", infiniment dense et continuellement mis à jour. Les Big Data nous promettent une société où nous pourrions anticiper l'avenir, grâce à la puissance de calcul des superordinateurs et la collecte massive de données. Pourtant, à ne scruter que les palpitations du présent, la prédiction algorithmique marque déjà ses limites intrinsèques.
L'Europe est aujourd’hui la mieux placée pour réussir le virage spatio-temporel de l'Internet. La richesse de son passé est un de ses meilleurs atouts pour son futur. Les progrès de la robotique et de l'intelligence artificielle permettent d'envisager une infrastructure à l'échelle du continent pour numériser, analyser, reconstituer notre patrimoine millénaire. Il y a des kilomètres d'archives à traiter, des milliards de pages à transcrire, des centaines de villes à modéliser comme autant de nœuds d'un vaste réseau d'échanges constituant notre histoire commune.
Le projet Time Machine, en compétition dans la course pour les nouveaux FET Flagships, propose une infrastructure d'archivage et de calcul unique pour structurer, analyser et modéliser les données du passé, les réaligner sur le présent et permettre de se projeter vers l'avenir. Il est soutenu par 80 institutions provenant de 20 pays et par 14 programmes internationaux. Le projet Time Machine peut donner à l'Europe la technologie de son renouveau : une occasion unique pour construire notre futur à partir de notre patrimoine commun, une occasion unique pour nous retrouver.