L'armistice de 1940. Avec François-Georges Dreyfus, Louis-Christian Michelet, Philippe Conrad, Dominique Paoli et Jacques Le Groignec sur Radio Courtoisie.


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07.01.2008

Que la défaite française de 1940 ait été un désastre sans précédent, c'est une évidence. Imitant l'Angleterre, la France avait déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Le prétexte était de défendre la Pologne qui ne sera pas défendue. Et quand l'URSS envahira à son tour la Pologne le 17 septembre, ni l'Angleterre, ni la France ne lui déclareront la guerre.
Après plusieurs mois de "drôle de guerre" où rien ne fut tenté pour améliorer nos forces, l'armée française, image d’une société décadente, fut balayée en huit semaines de combat. Du jamais vu.
Mais cet effroyable désastre suscita des volontés contradictoires d'en relever le défi. Et si, a contrario des positions gaullistes, l'armistice et la Révolution nationale de Vichy ne furent pas autre chose que l'expression d'un espoir de revanche ou de redressement ?

Émission du "Libre Journal d'Henry de Lesquen".

Du "Mouvement nationaliste du progrès" au "Rassemblement européen pour la liberté". Avec Olivier Dard à la Maison des Sciences de l'Homme de Metz.


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16.10.2014

Dans l'optique de l'étude des partis et mouvements des droites radicales aux lendemains du second conflit mondial, Olivier Dard s'arrête dans cette conférence sur la trajectoire qui va de la création du "Mouvement nationaliste du progrès" jusqu'au "Rassemblement européen pour la liberté".
Quels sont les acteurs, les références et les thèmes agrégés autour de cette dynamique politique classée à l'extrême-droite du spectre politique français ? Pourquoi avoir choisi la bataille électorale et la forme du parti, deux expériences assez étrangères à cette famille politique ?
Une mise en perspective historique qui aide à comprendre bon nombre de trajectoires intellectuelles qui se révéleront après-coup.

Une intervention dans le cadre de l'atelier "Partis et mouvements des droites radicales" du programme Internationalisation des Droites Radicales Europe/Amériques.

Le système peut-il s'effondrer ? Avec Régis Chamagne pour l'Université Réelle à Montpellier.


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10.02.2018

Après avoir révélé le fragilité de notre système-monde du point de vue écologique, Régis Chamagne le caractérise et l'analyse sous l'angle politique des attributs de la souveraineté : battre monnaie, faire les lois, rendre la justice et décider de la paix comme de la guerre.
Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que ces leviers de commande sont aujourd'hui dans les mains d'un petit groupe d'individus qui pilote en fonction de ses intérêts.
Saurons-nous nous réapproprier collectivement ces outils afin de nous rendre capable d'agir sur notre destin ?

Pythagore, héritage et controverses. Avec Jean-François Mattéi et Pierre Bremaud sur France Culture.


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04.11.2010

Qui a oublié ce fameux théorème, "Le carré de l’hypothénuse d’un triangle rectangle est égal aux carrés des côtés de l’angle droit" ? Le théorème de Pythagore, celui qui a marqué et marque des générations de lycéens sans que l'on en apprenne beaucoup plus sur son auteur ! Comme si l’homme Pythagore avait été aspiré par sa propre formule, tombé dans les oubliettes de l’histoire des sciences grecques !
Oublié, certes, mais involontairement ou ostracisé intentionnellement ? N’y aurait-il pas eu un complot dans les temps anciens pour effacer de la mémoire celui que l’on percevait comme un chamane savant, fondateur d’une secte qui flirtait avec les sciences et le mysticisme ? Qui était Pythagore et a-t-il réellement existé ?
Le dossier Pythagore méritait d’être rouvert. Il est devenu une affaire dont s’est emparé un homme, Pierre Brémaud, qui vient d'écrire un livre sous le titre Le dossier Pythagore, du chamanisme à la mécanique quantique. Le pionner en ce domaine reste Jean-François Mattéi, qui est l’auteur d’un Que sais-je intitulé Pythagore et les pythagoriciens.

Mai 68, dernier inventaire avant liquidation. Avec François Bousquet et Louis Alexandre à Bordeaux.


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10.02.2018

Pourquoi cet épisode de l'histoire contemporaine se rappelle-t-il si souvent à notre mémoire ? Et alors que certains s'y opposent franchement, d'autres le commémorent : pourquoi ? Il en va probablement de l'identité et de l'avenir de l'être collectif qui s'identifie à cette séquence historique, comme modèle ou comme repoussoir.
Sur le plan historique il s'agira donc d'évoquer la signification et les causes de "l'évènement Mai 68", sa portée au présent et de "tirer des leçons de l’histoire". Or, l'histoire de Mai 68 n'a pas encore été réellement écrite. Le serait-elle dans sa véracité qu'elle en plongerait plus d'un dans un abîme de perplexité, notre époque ayant porté au sommet d'un art majeur la pratique de l'occultation et de la manipulation.
Néanmoins des voix discordantes commencent à se faire entendre à contre-courant des versions officielles...

Une conférence conjointement organisée par la Revue Eléments, la Revue Rébellion et le Cercle Politeia.

Épistémologie, esthétique et vertus. Avec Roger Pouivet au Collège de France.


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16.09.2015

Roget Pouivet, tenant de l'épistémologie des vertus, s'interroge sur les conséquences d'une telle position en esthétique.
C'est donc sur la nature des "vertus esthétiques" qu'il s'arrête, étudiant leurs rapports avec les vertus épistémiques, et plus largement, avec les vertus intellectuelles et les liens que ces dernières entretiennent avec les vertus morales.

Montoire, Verdun diplomatique : Louis-Dominique Girard répond aux questions d'André Figueras.


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1971

Dans cet entretien où il revient sur son parcours personnel, Louis-Dominique Girard, ancien chef du cabinet civil du Chef de l’État en 1944, montre l’orientation donnée par le Maréchal Pétain à la politique de "collaboration" : sauver ce qui peut encore être sauvé, adoucir au maximum le poids de l’occupation et attendre les jours meilleurs sans rompre les liens avec toutes les puissances en guerre.
Ce éclairage est indispensable pour qui veut comprendre cette époque complexe et la politique du Maréchal Pétain vis à vis des Allemands et de Hitler en particulier.

Jean Genet, un monstre d'innocence. Avec Alain Milianti, Marie-Anne de Pury, Albert Dichy, Edmund White, Marc Barbezat et Juan Goytisolo sur France Culture.


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04.06.1992

De la vie de Jean Genet, né le 19 décembre 1910 et abandonné par sa mère à l'Assistance publique, on ne connaissait que ce qu'il avait bien voulu en dire ou en écrire lui-même. Une vie faite de vagabondage, de prostitution homosexuelle, de vols, de prison, avant que, de 1942 à 1948, il écrive et publie, d'abord grâce à Cocteau, des poèmes et cinq romans d'une originalité violente qui le rendirent aussitôt célèbre.
Une période improductive suivit la grâce présidentielle de 1949 et la parution en 1952 de l'énorme étude de Sartre, Saint Genet, comédien et martyr, puis vint une série éblouissante de pièces de théâtre. À nouveau le silence, et enfin l'engagement de Genet auprès des Panthères Noires aux États-Unis - où la pièce Les Nègres avait en quelque sorte précédé la radicalisation de certains mouvements noirs - et auprès des combattants palestiniens. Il écrivit alors son dernier livre, Un captif amoureux, qui sera publié un mois après sa mort, en 1986.
Les invités mettent en lumière beaucoup d'autres vies de Genet, que celui-ci avait toujours cachées. On n'avait pas encore établi une relation constante entre les œuvres de Jean Genet et sa personnalité, intimement liée à sa faculté d'assimiler, d'imaginer, de travestir et en fin de compte d'exister à ses propres yeux dans l'acte d'écrire...

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Marie-Christine Navarro et Josette Colin.

Une Europe incomprise : la Hongrie et le groupe de Visegrad. Avec Yann Caspar pour Le club du Mercredi à Nancy.


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31.01.2018

Juriste de formation, franco-hongrois, Yann Caspar nous détaille les spécificités historiques et politiques d'Europe centrale afin que nous puissions comprendre les raisons profondes du conflit opposant l'Union européenne au groupe de Visegrád.
Cette conférence s'inscrit dans la réflexion européenne qui entoure les peuples d'Europe centrale et d'Europe de l'Est. En effet, les dernières actualités de l'Union Européennes et du groupe de Visegrad marquent une fracture nette entre les peuples de l'Ouest et de l'Est quant au traitement des migrants. Le traitement, et la présentation médiatique, de Viktor Orban illustre parfaitement cette incompréhension.
Yann Caspar se livre à une analyse détaillée des impératifs des pays d'Europe Centrale, et du prisme idéologique qui dicte leurs actions. Un éclairage intéressant, au moment où l'attirance pour ces pays progresse et où l'Union européenne est de plus en plus contestée, notamment en France via les mouvements populistes, souverainistes et de gauche radicale.

"39-45, la face cachée du Vatican" : la correction. Avec Annie Lacroix-Riz pour les Films de l'An 2.


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2018

En décembre 2017, un documentaire de Juliette Desbois a été diffusé à la RTBF. Il était prévu et programmé que ce film, 39-45, la face cachée du Vatican, soit suivi d’un débat au cours duquel plusieurs historiens devaient s’exprimer. Or, "Dame Anastasie" ayant appris qu’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine à Paris VII Denis Diderot était l'un de ces invités, ce débat fut purement et simplement annulé !
Nous découvrons donc ici l’appréciation portée par Annie Lacroix-Riz sur le documentaire, ainsi qu'une idée du courage qu'il aurait fallu aux historiens du Vatican… si le débat avait eu lieu !
Les sujets abordés sont nombreux : de la politique extérieure du Vatican dans les années 1930 (ère Ratti-Pie XI comprise), au dossier Pie XII (l’aspect le plus décisif pour l’historiographie scientifique), c'est la "la question juive" de 1933 à 1945 et le sauvetage-recyclage des criminels de guerre qui sont au centre des débats.

L'impensé 68 : Guy Debord. Avec Stéphane Zagdanski sur France Culture.


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06.06.2008

Si l'image de Mai 68 a paradoxalement bénéficié des anathèmes présidentiels, excessifs, sur "l'héritage à supprimer", il n'est pas certain qu'elle survive, en revanche, à l'avalanche d'essais et de romans qui, pour des motifs marchands, a recouvert le Printemps de Mai 2008.
Car on n'embaume pas le Mai 68 sans le trahir, on ne congèle pas les étincelles sans supprimer leur éclat : rien n'est plus faux, malvenu et mercantile, par définition que la béatification éditoriale d'une révolte spontanée. Personne n'est plus infidèle à Mai 68 que tous ceux - ou presque - qui, quarante ans plus tard, racontent, une larme à l'oeil, et l'autre oeil sur le chiffre des ventes, "leur" Mai 68...
Comment faire, donc, pour parler de Mai 68 sans le perdre ? Et si l'on se penchait, arbitrairement, sur l'oeuvre marquante d'un des auteurs qui aura le plus marqué cette drôle de période, à savoir La société du spectacle de Guy Debord ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Raphaël Enthoven.

"Zomia ou l'art de ne pas être gouverné", de James C. Scott. Avec Silvia Pérez-Vitoria et Sylvie Poignant sur Radio Libertaire.


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07.11.2016

James C. Scott est professeur d'anthropologie à l'université de Yale aux États-Unis. Son livre Zomia ou l'art de ne pas être gouverné parle d'une zone d'insoumission dans une immense région montagneuse d'Asie du Sud-Est, où se sont réfugiés environ 100 millions de personnes qui échappent à la tutelle des États des plaines - tutelle synonyme de travail forcé, d'impôt et de conscription. Leurs modèles politiques d'auto-organisation sont une véritable alternative aux gouvernements, qui les traitent de "barbares", bien évidemment opposés à la "civilisation" qu'ils incarnent.
Cet ouvrage, véritable somme sur le sujet, est évoqué par Silvia Perez-Vitoria et Sylvie Poignant.