Le 30 octobre 2021 aura marqué les 200 ans de la naissance de Dostoïevski. Et Matthieu Giroux et Grégoire Quevreux de s'appliquer à montrer en quoi le grand écrivain russe est encore notre contemporain.
S'il a le premier anticipé les crises spirituelles de son temps (montée du nihilisme, disparition de la foi) et les totalitarismes qui en découleront, il parle encore au lecteur du XXIe siècle qui est, lui aussi, confronté au doute existentiel.
C'est l'occasion de se rappeler le caractère actuel de sa pensée.
Émission "Contretemps", animée par Paul Ducay.
L'écologie comme science apparaît à la fin du XIXe siècle de la nécessité d'étudier les espèces vivantes en contexte, c'est-à-dire sur leur lieu de vie et dans le réseau de liens qui les lient aux autres espèces.
L'écologie politique, quant à elle, a une tout autre histoire qui, dernière, peut même être comprise comme une trahison des idéaux des premiers écologistes.
- 00'00 : Introduction
- 01'45 : Les deux types d'écologie
- 11'08 : Maurice Strong
- 27'15 : L 'éco-anxiété
- 47'30 : Le narratif climatique
- 55'10 : La manipulation climatique
Personnalité célèbre de la dissidence et du paysage intellectuel, Alain Soral est connu pour ses positions affirmées contre l'élite oligarchique occidentale, qui lui valent de multiples persécutions et aujourd'hui un exil forcé en Suisse.
Auteur d'ouvrages marquants et président de l'association Égalité & Réconciliation, il est présent pour fournir son analyse de la situation politique actuelle, qui se trouve aujourd'hui à un véritable point de non-retour vers la destruction programmée de la France.
En France, l'histoire est enseignée via un découpage en quatre grandes périodes : l'Antiquité, le Moyen Âge, les temps modernes et l'époque contemporaine.
Cependant, ce découpage n'est pas neutre : il est est né d'un rapport particulier à notre passé, ainsi que de choix consistant à mettre certains événements en valeur.
Retour sur les enjeux d'une telle périodisation avec François Setton.
Fragilisée par les guerres civiles, la société paysanne d'Ancien Régime a subi les attaques d'une bourgeoisie qui lorgne sur ses communaux et rêve de s'enrichir encore.
Ou comment la paysannerie, et plus particulièrement la paysannerie bourguignonne à la lumière des travaux de PIerre de Saint-Jacob, sous les coups de boutoir des "philosophes des Lumières", a perdu 80% de son pouvoir d'achat en un demi-siècle !
Résumant quinze ans de réflexion et d'enseignement, de voyages au cœur des armées de la planète et dans une tradition humaniste de haute culture, Henri Hude nous propose rien moins qu'une philosophie de la guerre, dans la lignée de Sun Tsu et de Clausewitz
Car dans le tragique de l'Histoire, ceux qui décident ont impérativement besoin de s'élever à l'universel pour apprécier objectivement les situations et les maîtriser efficacement.
Sur le plan économico-politique, quels sont les défis majeurs auxquels le XXIe siècle doit faire face ? Pouvons-nous identifier les grandes lignes de forces qui feront évoluer nos organisations politiques ? Quel est l'avenir du travail ?
Autant de questions qui sont débattues par trois économistes aux sensibilités différentes pour notre plus grand intérêt !
Historien des arts et des lettres, Marc Fumaroli a inlassablement dénoncé les menaces pesant sur la culture par la dissolution de l'élitisme bien compris.
Professeur de renommée internationale, spécialiste de l'Antiquité, du Grand Siècle comme du XIXe, il est ici en conversation avec de nombreux amis et nous donne l'occasion de découvrir l'étendue ses travaux et le regard qu'il a renouvelé sur de nombreux sujets.
Une émission produite par Christine Goémé.
Le grand philosophe catholique Jean-Luc Marion nous invite à considérer la fin du mythe de la mort de Dieu : penser autrement "la mort de Dieu", c'est avant tout considérer la mort d'un concept, d'une certaine primauté de l'Etre et du "Dieu moral". En somme, le Dieu qui est mort est une représentation (une idole) contre lequel il faut lutter et Dieu, lui, est mort sur la croix et est donc en retrait – manière, pour nous, d'éprouver la filiation.
Ce retrait du divin pourrait d'ailleurs bien être l'ultime figure de la révélation. Mais quelle révélation ?
La pensée chrétienne revendique radicalement une Révélation en se fondant sur la tradition biblique. Cela soulève des difficultés, car la divinité se manifeste par ce que les philosophes nomment : des phénomènes. Yahvé se révèle à Abraham et à sa descendance, Dieu se révèle aux disciples à travers Jésus.
La philosophie a contesté la réalité et la possibilité même de tels phénomènes. Ce refus d'une Révélation en philosophie peut-il se discuter ?
Sans doute, à condition d'élaborer une réflexion sur ces phénomènes qui reconnaisse toutes leurs dimensions possibles. Jusqu'à envisager "un phénomène absolument saturé" se manifestant à ceux qui consentent à le recevoir.
Dans ce cycle d'interventions, Robin Chaudron présente les théories de l'anarchisme de marché américain de gauche, déroutantes au premier abord.
En effet, alors que le marché libre est associé au développement du capitalisme, les anarchistes de marché abordent ce dernier comme étant potentiellement anticapitaliste. Le marché n'a jamais été libre sous le capitalisme. L'enjeu pour ces théoriciens anarchistes étant alors de libérer le marché... du capitalisme !
Pour soutenir cette thèse originale, Robin Chaudron revient d'abord sur les fondements de l'anarchisme de marché, en passant par une relecture des économistes classiques. En découle une étude critique de la théorie objectiviste de la valeur, à laquelle répond une réévaluation de la théorie subjective de la valeur.
Plus d'un siècle avant les États-Unis et la France, l'Angleterre accomplit ses révolutions politique et sociale pendant le XVIIe siècle. D'abord la première Révolution anglaise - les deux décennies 1640 et 1650, marquées par une "Grande Rébellion" et par un "Interrègne" qui virent l'exécution de Charles Ier, l'instauration de la République, le 'bonapartisme' de Cromwell et la restauration de la monarchie - et la "Glorieuse Révolution" ensuite, celle qui, en 1688 et au terme d'une confrontation sans effusion de sang, remplace sur le trône Jacques II Stuart par Guillaume d'Orange et fonde pacifiquement une monarchie tempérée.
Ces événement ont eu une portée considérable, en facilitant l'accouchement d'un monde moderne caractérisé notamment par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire et son attachement irrévocable à la propriété privée. L'occasion de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable.
C'est au nom d'une promesse d'un futur post-covidien plus sécurisé, sous les traits du nouveau progrès numérique, "du bien-être", de "la santé et la sécurité pour tous", que se maillent les trames complexes de nouveaux totalitarismes bienveillants, de nouvelles stratégies de manipulation et de soumission, de contrôle absolu, à la fois moralisatrices et liberticides.
La crise globale agit en tant que facteur disruptif et dessine les contours de notre nouvel ordre mondial et social, avec la convergence de plusieurs matrices totalitaires. Cette convergence est à la fois épistémique, bio-numérique (technologies de traçage et de contrôle social), bio-politique (dressage des corps et des populations) et sécuritaire (politiques de peur, politiques de surveillance globale).
Avec cette convergence de matrices totalitaires bienveillantes qui asphyxie l'espace de nos libertés privées et publiques fondamentales, nous assistons au fusionnement des technologies numériques et des systèmes biologiques, une innovation qui constitue une véritable révolution anthropologique qui bouleversera en profondeur notre rapport au monde.
Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animée par Pascal Lassalle.