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Jérôme Ravenet nous présente une analyse approfondie de la démocratie socialiste à la chinoise en explorant les fondements, les mécanismes et les défis de ce modèle politique unique, comparé avec les démocraties représentatives occidentales. Une réflexion essentielle pour comprendre les dynamiques politiques contemporaines.
- 0'00'00 : Introduction et contexte historique
- 0'05'53 : La doctrine socialiste de la gouvernance démocratique mondiale
- 0'06'20 : La démocratie socialiste en politique interne
- 0'15'39 : La démocratie et ses formes variées
- 0'17'42 : La représentation politique et ses limites
- 0'21'49 : La privatisation de la démocratie
- 0'22'55 : La diabolisation de la Chine
- 0'25'25 : La doctrine du rêve chinois
- 0'29'04 : La démocratie socialiste chinoise : origines et principes
- 0'32'40 : La liberté collective et les intérêts fondamentaux du peuple
- 0'33'00 : La démocratie comme principe chez Spinoza
- 0'36'04 : Les risques de la démocratie socialiste
- 0'39'58 : La lutte contre la corruption
- 0'44'03 : La dictature démocratique populaire
- 0'48'07 : Conclusion : la maturité démocratique


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Politiste et président du Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron propose une exploration approfondie des grands thèmes structurants de l'histoire et de la société françaises.
À travers des épisodes thématiques, il interroge l'identité, l'enracinement, le sens du passé, la question des frontières, la centralisation, ou encore les modèles politiques, offrant des clés de lecture pour comprendre les défis contemporains de la France dans une optique souverainiste et sociale, à l'image du gaullisme dont il se réclame.
Une série d'interventions qui s'adresse à tous ceux qui souhaitent dépasser l'actualité immédiate pour saisir les racines profondes des crises actuelles et qui veulent s'armer -intellectuellement parlant !- pour faire face aux enjeux qui nous attendent.


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Né en 1924, Claude Lefort publie La Brèche en 1968. Il se spécialise auprès du philosophe Raymond Aron sur Machiavel, sans oublier le philosophe Maurice Merleau-Ponty ou la revue "Socialisme ou barbarie" dont il est le cofondateur.
Très vite le trotskysme ne suffit guère à expliquer le stalinisme. Ni le totalitarisme, ni la démocratie. Ses essais -L'invention démocratique en 1981, Essais sur le politique en 1986, Écrire à l'épreuve du politique en 1992- mettent en évidence combien le politique en démocratie est un lieu vide d'où s'articulent droits individuels, civils, politiques et les formes actives du lien social en constante invention.
Parmi les philosophes, il est probablement celui qui a mis le mieux en évidence le caractère inachevé mais aussi constamment créatif de la démocratie. La politique est un jeu entre les rapports de force et les contingences : c'est la nasse du réel dont il faut se défaire et dont nous devons sans cesse déjouer les pièges.
Émission "Le temps qui change", animée par Pascale Werner.


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Les premières organisations politiques humaines sont, certes sous des formes diverses et limitées, démocratiques. Et même si les définitions de la démocratie sont très nombreuses, que les spécialistes de science politique ne s'accordent pas sur ce qu'elle est et que les critiques ne manquent point, la démocratie relèvent d'une exigence morale et d'une certaine conception de la dignité de l'homme.
L'idée républicaine, quant à elle, reste une idée neuve : nous sommes loin d'en avoir épuisé ou même deviné tout le potentiel. Des citoyens libres dans une république émancipée : voilà ce qui permet de redéfinir un idéal libérateur pour notre époque.
C'est dans l'articulation de ces deux idéaux - démocratie et républicannisme -, que s'entrevoit une perspective émancipatrice.


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Anthropologue, démographe et historien, Emmanuel Todd revient pour proposer son analyse inédite des récents évènements : pourquoi Emmanuel Macron a-t-il pris cette décision de dissoudre l'Assemblée ? Sommes-nous face à un Machiavel ou un Néron ?
En réalité, le nihilisme des élites (dont Macron en est la parfaite incarnation) se poursuit, et conduit le pays vers un chaos dont personne ne peut anticiper la nature...


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La démocratie est un régime politique qui ne paraît plus contestable en Occident. Cependant, le système représentatif démocratique apparaît aujourd'hui en crise dans nos sociétés et notamment en France et dans le contexte de l'Europe.
Trois intervenant nous proposent leurs réflexions sur l'évolution de la démocratie telle qu'elle s'exerce aujourd'hui, entre société civile et institutions politiques :
1. L'effacement du politique : pouvoir informe et société victimaire, par Jean-Pierre Le Goff
2. La réinvention démocratique, par Patrick Savidan
3. Le multiculturalisme contre la diversité, par Alain-Gérard Slama
Un échange modéré par Jean-Michel Helvig.


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"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum". Cette phrase nous dit quelque chose, un souvenir jailli des limbes de notre "conscience de citoyen", pour parler comme Robespierre. Tel est l’article 3 de notre Constitution. Dont le dernier mot repose désormais dans le cimetière des idées d'antan.
Abandonné par les élites, laissé aux mains des populistes ou de leurs affidés, dévalorisé pour ses effluves nauséabonds qui renverraient aux "heures les plus sombres" de l'histoire, le référendum a disparu. Depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, clairement refusée par le peuple de France, finalement repêchée par le traité de Lisbonne ratifié par le Parlement, plus personne – ou presque – n'envisage de consulter les citoyens sur les sujets qui fâchent. Souveraineté, Europe, immigration, réforme des retraites, crise de l’énergie : les décisions sont prises par le gouvernement, parfois contre l'Assemblée Nationale et à coups de 49.3, ou bien par les juges, tous tributaires des décisions de la Commission de Bruxelles et des Cours européennes.
Que s'est-il passé ? Où va la démocratie française ?


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Bien avant le cinéma, la presse à scandale et la télévision, les mécanismes de la célébrité se sont développés dans l'Europe des Lumières, puis épanouis à l'époque romantique. Voltaire ou Liszt furent de véritables stars, suscitant la curiosité et l'attachement passionné de leurs "fans". La politique n'échappa pas à ce bouleversement culturel : Marie-Antoinette ou Napoléon en furent les témoins. Lorsque le peuple surgit sur la scène révolutionnaire, il ne suffit plus d'être légitime, il importe désormais d'être populaire.
À travers une histoire de la célébrité, Antoine Lilti retrace les profondes mutations de la société des Lumières et révèle les ambivalences de l'espace public. À la fois désirée et dénoncée, la célébrité apparaît comme la forme moderne du prestige personnel, adaptée aux sociétés démocratiques et médiatiques, comme la gloire était celle des sociétés aristocratiques. L'histoire de cette notion éclaire les fascinantes contradictions de notre modernité.