Figures juridiques de la démocratie économique. Avec Alain Supiot au Collège de France.


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2017

Quels sont les liens étroits et anciens entre la face politique et la face économique de la démocratie ? Comment la démocratie pose-t-elle la règle de la répartition des richesses ? Comment le droit social peut-il être ancré dans une représentation partagée de la justice ? Quels sont les dispositifs qui ont pu exprimer l'idée de démocratie économique à l'âge industriel ? Et comment cette démocratie économique a-t-elle finalement reflué sous l'effet du tournant néolibéral ?
Après avoir montré les effets du recul du gouvernement par les lois et la résurgence de nouvelles figures de l'allégeance au sein de l'ordre juridique, le juriste Alain Supiot entend mener une réflexion sur le concept, l'histoire et la pratique de la démocratie économique entendue comme l'ancrage du droit social dans une représentation partagée de la justice.
Car le problème principal qui se pose aujourd'hui est de ré-encastrer (Karl Polanyi) les marchés dans la société et de cesser de réduire la vie humaine à la vie économique, et la vie économique à l'économie de marché...

Démocratie directe, le grand leurre ? Avec David L'Epée et Maurice Gendre sur Méridien Zéro.


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24.05.2019

C'est en compagnie de l'intellectuel suisse David L'Épée et du journaliste et militant Maurice Gendre que le renouveau des revendications de la démocratie directe dans le mouvement des gilets jaunes est interrogé.
RIC, démocratie représentative contre démocratie directe, systèmes politiques étrangers, référendum contre la privatisation d'ADP : autant de sujets qui font l'actualité et qui demandent à être éclaircis.

Émission "La Méridienne", animée par Foxley et Roubachof.

La fin de la démocratie. Avec Eric Guéguen au Cercle Aristote.


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11.05.2015

Qu’est-ce, réellement, qu’une démocratie ? En existe-t-il de nos jours ? Est-elle seulement possible dans des pays de dizaines de millions d’habitants ?
À trop vouloir aménager en conséquence l’idée que l’on s’en fait, n’en a-t-on pas dénaturé les principes ? D’ailleurs, n’est-elle pas trop exigeante pour un monde de consommateurs compulsifs ? Le principe majoritaire n’est-il pas en soi commercial avant d’être politique ?
Chaque question en amenant une autre, c’est finalement beaucoup de nos certitudes qu'Eric Guéguen ébranle tout au long de son exposé. Leur remise en cause laisse entrevoir que la crise actuelle est politique avant d’être économique.
Eric Guéguen dresse un constat d’impuissance et nous soumet l’esquisse d’une nouvelle façon de faire de la politique et d’appréhender son objet.

L'histoire des révoltes populaires, des sans-culottes aux gilets jaunes. Avec Alain Hugon, Marc Belissa et Michèle Riot-Sarcey pour Le Média.


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12.2018

Pour mieux comprendre le mouvement des gilets jaunes, les trois spécialistes Alain Hugon, historien de l'Ancien Régime, Marc Belissa, historien de la Révolution française, et Michèle Riot-Sarcey, historienne du XIXe siècle, portent sur la mobilisation actuelle des Gilets jaunes leurs regards d'historiens des soulèvements populaires et des révolutions. 
L'apparente spontanéité et le déclenchement sur des mots d’ordres anti-fiscaux, de même que le rejet des privilèges et de la domination de caste, forment des points communs avec les jacqueries et les autres soulèvements populaires qui ont scandé l'histoire de l'Occident, du Moyen Age au XVIIIe siècle.
Mais le mouvement de novembre-décembre 2018 se situe dans un tradition de forte politisation populaire inaugurée par la Révolution française, en particulier par le mouvement des sans-culottes. Comme aux temps les plus anciens, "l'économie morale de la foule" déclenche et justifie la révolte lorsque des valeurs supérieures à celles de la légalité, centrées sur le droit à l'existence dans la dignité, sont transgressées.
L'héritage révolutionnaire, cependant, s'exprime clairement avec l'exigence d’une représentation politique qui ne soit pas seulement légale, c'est-à-dire conforme aux procédures constitutionnelles, mais qui soit aussi légitime, c'est-à-dire effectivement représentative des représentés. Le désir de démocratie, au sens plein du terme, donne au mouvement des gilets jaunes une dimension de resurgissement de la puissance populaire qui a fait les Révolutions de 1830 et 1848, avant d'être à l'œuvre dans la Commune de Paris (1871).

Émission "La grande H.", animée par Julien Théry.

Démocratie : marketing politique pour les pauvres ? Avec Francis Dupuis-Déri sur ThinkerView.


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25.02.2019

Zapatistes, altermondialistes, Indignés, Occupy, Printemps érable, Nuit debout, zadistes ou Gilets Jaunes ? Alors que ces mouvements populaires sont présentés par certains comme l'incarnation de l'idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations parfois sympathiques mais surtout insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence ou au racisme.
S'appuyant sur une très bonne connaissance des expériences militantes ainsi que de l'histoire des pratiques démocratiques, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Il présente de manière dynamique la lutte entre l'agoraphobie et l'agoraphilie politiques, soit la haine et l'amour de la démocratie directe, dévoilant les arguments et les manoeuvres des deux camps.
Il discute aussi du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue pour manifester, voire pour s'insurger (la plèbe).
À la fois original et provocateur, le travail de Dupuis-Déri est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins entre la philosophie politique, l'anthropologie et la sociologie.

Vivons-nous en démocratie ? Avec Francis Dupuis-Déri, Dominique Leydet et Joseph Yvon Thériault à l'Université du Québec à Montréal.


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10.2017

Pour Francis Dupuis-Déri, la modernité est une période antidémocratique. Ni le Canada, ni la France, ni les États-Unis ne sont, à proprement parler, des régimes démocratiques. Car lorsqu'elle est définie correctement, une démocratie exige l'implication directe de tous les citoyens lors des prises de décisions.
En conséquence, pour le professeur au département de science politique de l'UQAM, une réelle démocratie exige l'abolition des partis et des élections, oblige la fermeture des parlements et le remplacement nos instituons politiques actuelles par des agoras où tous les citoyens seraient invités à prendre part.
Ce sont de ces thèses, défendues dans son livre La peur du peuple (Lux, 2016), qu'il débat avec Dominique Leydet et Joseph-Yvon Thériaut.

RIC : sauver la République ou "rétablir la démocratie" ? Avec Jacques Sapir et Etienne Chouard sur Radio Sputnik.


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13.02.2019

Purement fiscale au départ, la contestation des Gilets Jaunes s'est vite élargie à une critique plus profonde de la répartition des richesses, puis de la répartition du pouvoir.
Devenu l'une de ses revendications phares, le référendum d'initiative citoyenne est-il la solution pour sauver la démocratie représentative, voire la démocratie tout court ?

Émission "Russeurope Express", animée par Clément Ollivier.

Les Gilets Jaunes, le RIC et les élections européennes à venir. Avec Etienne Chouard et François Asselineau sur UPR TV.


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07.02.2019

C'est à un échange profond auquel se livrent Étienne Chouard, inlassable apôtre de la démocratie directe, et François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine. Riche d'enseignements, les convergences sont nombreuses, n'empêchant pas ça et là certaines oppositions d'apparaître.
Etat des lieux du mouvement des Gilets Jaunes, évolution des revendications, rapport aux élections et pertinence du référendum d'initiative citoyenne, enjeux des élections européennes : autant de questions qui sont traitées et qui permettent de s'interroger sur notre condition politique et sur le régime institutionnel qui l'encadre.