Le constat d’une crise de la représentation fait largement consensus. Mais en quoi consiste réellement cette crise ? Quelles sont ses raisons profondes ?
La réponse à ces questions est évidemment le préalable à toute recherche d’un approfondissement ou d’un dépassement de nos systèmes représentatifs actuels, il est nécessaire de s’en souvenir.
Emmanuel Todd se saisit de ses armes d'historien, de démographe, de sociologue et aussi de sa vision économique des choses pour lever les yeux de sa feuille et regarder la société : il n'y a plus de religion, plus de transcendance, l'éducation stagne, les élites se détachent du peuple, sont quelques unes de ses conclusions.
Tout cela est caractéristique d'une crise de la démocratie, de la démocratie représentative qui est la nôtre.
Qu'en penser ? Comment envisager la suite possible des événements ?
La gauche radicale donne en quelque sorte l’image inversée de la "gauche plurielle" de 1997 : à l’opposé de cette gauche gouvernementale, elle est pour l’essentiel une force d’opposition ou de veto, et elle tente d’établir une autre forme d’unité entre la contestation culturelle et les revendications sociales en se donnant comme thème fédérateur la lutte contre le "libéralisme" et les réformes que celui-ci est supposé inspirer.
Marcel Gauchet nous offre une réflexion sur les média, en particulier le journalisme, en sachant que cet organe reste informel (non institutionnel), dispersé (de par sa multitude d'acteurs), soumis à des logiques commerciales et qu'il est dépourvu de moyens de coercition directes.
Ces paradoxes ne sont qu'apparents et méritent d'être digérés pour comprendre l'efficacité réelle du "4ème pouvoir".
Conférence donnée au Collège Européen de Philosophie Politique de l'Education, de la Culture et de la Subjectivité (Ceppecs) dans le cadre du cycle "Les média et le politique".
Emission du libre journal de Claude Giraud, animé par Christian Brosio.
Selon Gilles Gaetner, la corruption en France touche à peu près tous les éléments et les partis politiques, et s'est beaucoup développée depuis une trentaine d'années
A ses débuts, elle concernait essentiellement des questions de financement de parti politique puis a investi le domaine privé des enrichissements personnels.
La particularité française de l'immunité juridique du président de la République est d'autant plus choquante que les juges décideraient de l'appliquer aussi aux collaborateurs de la présidence.