Description :
Dans un espace géographique occidental limité, le catholicisme "romain" a su participer au développement d'une civilisation originale : unité de l'Europe, primauté de la paix et limitation de la guerre, laïcité, droits de l'Homme, égalité femmes-hommes, condamnation de l'esclavage, souci de l'enseignement, possibilité de la science, notamment, en sont les fruits.
Par l'action conjointe et souvent conflictuelle de deux acteurs - l'Église et l'État -, les énergies ainsi libérées ont permis à l'Europe chrétienne d'acquérir, à l'époque moderne, une supériorité technique qui l'a conduite à dominer le monde et à prétendre y imposer sa civilisation.
Mais l'Occident se trouve désormais au banc des accusés. À l'extérieur, on conteste son hégémonie, invoquant des griefs présents et passés. À l'intérieur, les uns, surenchérissant sur le monde, exigent qu'il fasse repentance de ce qu'il a été - conquérant, dominateur, homogénéisateur... tandis que d'autres, nostalgiques de la "chrétienté", lui font grief de ce qu'il ne serait plus assez "chrétien".
À l'heure du doute, Jean-François Chemain nous livre une réflexion puissante et originale sur les apports civilisationnels du christianisme et la légitimité de leur devenir.
Émission "Au fil des pages", animée par Virgile Tercia.
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