Parcours et analyses. Avec Alain Soral sur Radio Sarbacane.


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15.07.2015

Après une brève présentation de son parcours aux auditeurs algériens, Alain Soral répond aux nombreuses questions qui lui sont posées.
Décolonisation, immigration et idéologie victimaire sont quelques-uns des nombreux points passés en revue par le président d'Egalité et Réconciliation.

Qu'est ce qui émerge, et à partir de quoi ? Avec Henri Atlan à l'Institut des Humanités de Paris.


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16.06.2014

Comment des structures fonctionnelles aussi complexes que les virus et les réseaux de neurones émergent-elles ? Découlent-elles nécessairement d'un projet intentionnel, voire d'une volonté providentielle ? Ou bien ces ensembles complexes sont-ils capables de s'organiser eux-mêmes ? Henri Atlan tente, dans cette conférence, de répondre à cette question fondamentale.
Démontrant ici toute la richesse du concept d'auto-organisation, il fait apparaître les limites des modèles informatiques adoptés par la génétique depuis des décennies et fait émerger de nouvelles méthodes scientifiques pour modéliser le réel.
D'une redéfinition complète de la cellule à une analyse révolutionnaire des actions volontaires et à une nouvelle conception de l'unité entre le corps et l'esprit, Henri Atlan nous ouvre de nouvelles perspectives pour penser la complexité du vivant et de l'humain.

Histoire d'une recherche. Avec Cornelius Castoriadis interrogé par Philippe Nemo sur France Culture.


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30.05.1983

L’œuvre de Cornelius Castoriadis offre au lecteur l’aspect d’un vaste chantier de réflexion où sont sans cesse retravaillés les mêmes matériaux. Cette pensée ne présente pas au premier abord une forme unitaire, mais offre au contraire un aspect hétérogène : l’extrême diversité des problèmes sur lesquels a réfléchi Castoriadis -le vivant, le psychisme, la société, l’histoire, la création, la politique- ainsi que l’extrême diversité de ses références peuvent dérouter.
Un retour sur son parcours personnel permet de mieux comprendre la genèse et l'unité de cette pensée foisonnante, centrée sur ce que l'on pourrait appeler l' "imaginaire radical".

La gouvernance par les nombres. Avec Alain Supiot à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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24.03.2015

Le sentiment de "malaise dans la civilisation" n’est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd’hui en Europe une intensité sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. La saturation de l’espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d’une crise dont les causes profondes sont institutionnelles. La Loi, la démocratie, l’Etat, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul. Réactivé d’abord par le taylorisme et la planification soviétique ce projet scientiste prend aujourd’hui la forme d’une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l’égide de la "globalisation".
La raison du pouvoir n’est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement. Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d’objectifs mesurables plutôt que l’obéissance à des lois justes. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d’une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation. Mais dès lors que leur sécurité n’est pas garantie par une loi s’appliquant également à tous, les hommes n’ont plus d’autre issue que de faire allégeance à plus fort qu’eux. Radicalisant l’aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l’affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d’allégeance.

La crise après la crise : subir ou agir ? Avec Hervé Juvin pour le Crédit Agricole des Côtes d’Armor.


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10.2011

Si la crise qui frappe le monde entier est certes une crise bancaire et financière, c'est d'abord la première crise de l'unification planétaire, affirme Hervé Juvin, qui cherche à montrer les logiques, les intérêts et les passions à l'œuvre derrière le désordre des systèmes, des actions et des comportements.
Le système occidental dominait le monde, mais c'en est fini. Il n'a plus le monopole du bien ni des certitudes. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise le rend sensible avec acuité, si elle n'en est pas la cause : elle révèle que l'économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés.

Comprendre la nébuleuse extrême-gauche. Avec Nicolas Tandler sur Radio Courtoisie.


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31.08.2013

Tour d'horizon des principales forces politiques d'extrême-gauche en France, en présentant leur héritage historique, l'état de leurs forces actuelles et les perspectives d'avenir.
Un travail nécessaire pour comprendre les querelles de chappelle de cette famille politique minoritaire mais agissante.

Emission du "Libre journal des lycéens", présentée par Hugues Sérapion.

Élites économiques et collaboration. Avec Annie Lacroix-Riz sur Polemix.


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2014

1.  1938-1940 : De la politique munichoise à la drôle de guerre.
 – Pourquoi la France perd-elle aussi facilement la guerre de 1940 ?
 – L’histoire et son enseignement sont-ils sous contrôle ?
 – Comment un historien sérieux travaille-t-il ?

2. Au-delà des mythes : les dessous de la collaboration et de Vichy
 - Comment, dès les années 20, le noyau dur du capitalisme français finance les fascismes d’Europe.
 - L'histoire fort gênante des dynasties financières qui gouvernent toujours la France.

3. Comment les crises du capitalisme engendrent les guerres.

Literate natives, analog natives, digital natives : entre Hermès et Hestia. Avec Bernard Stiegler à Lisbonne.


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20.11.2010

Alors que la révolution numérique bouleverse la notion de publication, Bernard Stiegler s'attache à comprendre l'évolution du concept et de la pratique de la République.
L'Internet et le Web sont porteurs de potentialités inouïes, qui ne sont pas encore mesurées. Ce processus pharmacologique fait pour l'instant l'objet d'une capture par de grandes compagnies internationales qui mettent en péril nos sociétés démocratiques.
C'est en convoquant les mythes grecs et leur historien Jean-Pierre Vernant que Bernard Stiegler tente de clarifier les enjeux de cette nouvelle écriture numérique qui vient bouleverser les équilibres fragiles de notre cité.

Conférence prononcée dans le cadre de l'exposition Res Publica.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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01.06.2015

Index chronologique de l'entretien, partie 1 :
 - Attentat islamique en Isère
 - Le Panthéon arme mémorielle
 - Bicentenaire de Waterloo
 - Quotas de migrants
 - Art contemporain et provocation
 - Zemmour-Onfray, le débat
 - Valls s'envoie en l'air
 - Question réac au bac L
 - Ecoutes de la NSA
 - Yann Moix rejoint ONPC

Partie 2 (Géopolitique) :
 - Liste noire russe
 - Vladimir Poutine et le Pape
 - Actualité des révolutions colorées
 - Jean-Claude Juncker et la dictature européenne
 - Tsipras, la Grèce et l'Euro
 - Actualité éditoriale : Patrick Weil, Jean-Luc Mélenchon, Bernard Maris, Pascal Boniface, Hervé Juvin.

L'être contre l'avoir : analyse de l'actualité. Avec Francis Cousin interviewé par Maurice Gendre pour le Cercle des Volontaires.


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06.2013

C'est en en comprenant le mouvement de la modernité comme déploiement du fétichisme de la marchandise que Francis Cousin commente divers points d'actualité : l'antifascisme, le terrorisme d'Etat, la gauche du capital, la "banlieue de la thune", l'immigration, ou encore la Turquie.
Une manière originale d'insérer ces événements dans une logique qui leur donne sens : la dynamique du capital.

Être de la bonne taille. Avec Olivier Rey à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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13.01.2015

Dans un texte intitulé "Être de la bonne taille", le biologiste anglais J.B.S. Haldane a montré qu’il est impossible de dissocier la forme d’un être vivant de sa taille : chaque type de forme vivante, en effet, n’est viable qu’à une certaine échelle. Il est entendu que l’analogie entre sociétés humaines et organismes est à manier avec précaution. Pour autant, l’importance déterminante de la taille pour les organismes devrait nous rendre beaucoup plus attentifs que nous ne le sommes aux questions d’échelle dans l’organisation de nos sociétés.
Selon le penseur austro-américain Leopold Kohr : "À chaque fois que quelque chose ne va pas, quelque chose est trop gros."
Le constat pèche peut-être par sa généralité, mais touche juste quant à la situation présente car, à bien y regarder, la plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) sont liées à des dépassements d’échelle. De ce fait, il paraît plus urgent que jamais de s’interroger sur les causes du dédain affiché par la modernité pour les questions de taille, et sur les moyens d’y remédier, si la chose est possible.

Pol Pot, l'oubli qui nous est interdit. Avec Nicolas Tandler au Cercle de l'Aréopage.


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02.02.2015

"Pour construire l'économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]." (Pol Pot, juin 1976.)
D'une famille cam­bodgienne aisée, il profita de divers enseigne­ments dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révo­lution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révo­lutionnaire professionnel.
Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu'il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héré­ditaires des Khmers. Devenu l'organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert : le chef du PC est tué, et il prend sa place.
Le voici acteur d'une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï. Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but.
Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu'aucun utopiste social n'avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1'700'000 morts (estimation basse).
Puis, Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé.