Quand le monde parlait français. Avec Marc Fumaroli à l'Université de Columbia.


(0)
1299 Vues
0 commentaire
2011

À la mort de Louis XIV, Paris s'éveille, bruissant d'idées nouvelles, de salons, de cénacles, de débats, d'une vie intellectuelle et mondaine étincelante. Pour des décennies, la capitale française va devenir le point de mire de l'Europe civilisée, et le français s'imposer comme la langue de l'esprit, de l'intelligence et de la conversation.
De cette fascination envers la France et notre langue, mille personnalités témoignent : monarques comme Frédéric II et Catherine de Russie ; princes et grands seigneurs tels Eugène de Savoie ou le maréchal de Saxe ; voyageurs lettrés comme l'Anglais Hamilton, l'Italien Caraccioli ; écrivains, savants, diplomates comme Franklin, Galiani, Grimm ou Beckford.
De cette période, Marc Fumaroli nous donne un portrait érudit et étincelant. Ainsi se compose peu à peu un magnifique tableau de la civilisation des Lumières, doublé d'une réflexion sur les vertus et les prestiges de cette langue française que trop de nos contemporains ne savent plus ou n'osent plus aimer.

Formation : l'autre miracle suisse. Avec Francois Garçon à la Fondation pour l'Innovation Politique.


(0)
1205 Vues
0 commentaire
15.10.2014

L’éducation est un sujet sensible sur lequel chacun a souvent des convictions bien ancrées.
Avec son dernier livre, François Garçon propose à ses lecteurs français un autre éclairage.
La présentation du système de formation suisse et de sa philosophie radicalement différente de ce que l’on peut connaitre dans l’hexagone apporte une perspective intéressante dans le débat sur la réforme du système éducatif français.

L'institut Tavistock, un laboratoire d'ingénierie sociale. Avec Thibaut Philippe et Maurice Gendre sur Méridien Zéro.


(0)
1876 Vues
0 commentaire
30.01.2015

Méridien Zéro s'emploie à lever un voile sur ce qui constitue le principal laboratoire de manipulation et formatage des opinions publiques occidentales, et ce depuis quasiment un siècle.

Émission conduite par Gérard Vaudan.

Comprendre la science. Avec Jean Bricmont à l'Académie Royale de Belgique.


(0)
2093 Vues
0 commentaire
2009

La science a toujours été au centre de débats et elle l'est encore aujourd'hui. Elle a bouleversé notre façon de comprendre l'univers et de nous comprendre nous-mêmes. Néanmoins, dans une bonne partie de la culture intellectuelle, la science est incomprise ou est vue avec suspicion. Elle suscite l'hostilité à la fois de courants religieux "fondamentalistes" et d'une intelligentsia relativiste ou postmoderne.
Le but de ce cours-conférence en trois leçons est de présenter et de défendre ce qu'on pourrait appeler une approche scientifique du monde. Au cours du XXe siècle, toute une série de philosophes, historiens et sociologues ont tenté de caractériser ce qui faisait la particularité de la démarche scientifique, par opposition à celle des religions ou des pseudosciences. Dans la première moitié du siècle, divers penseurs ont cherché à établir une ligne de démarcation entre science et non-science, en s'appuyant principalement, soit sur la notion de confirmation (les positivistes logiques), soit sur celle de falsifiabilité (Popper). À partir des années 1950-60, suite aux travaux de Quine, Kuhn, et Feyerabend, les critères de démarcation mis en avant précédemment ont été progressivement mis en question, pour déboucher parfois sur une vision purement sociologique et relativiste de la distinction entre science et non-science.
Un des objectifs poursuivis sera de distinguer ce qui est valide de ce qui ne l'est pas dans ces critiques "post-positivistes" de l'épistémologie de la première moitié du XXe siècle. Un autre objectif sera proposer une alternative à cette épistémologie.

À la gauche du capital ? Avec Charles Robin et Pascal Eysseric sur Méridien Zéro.


(0)
1498 Vues
0 commentaire
26.12.2014

Une émission consacrée aux convergences idéologiques existant entre libéralisme économique ("le Capital") et libéralisme sociétal ("la Gauche"), s'appuyant sur l'ouvrage de Charles Robin édité par Krisis.

L'émission est animée par Pascal Lassalle.

Religion capitaliste et laïcité. Avec Bernard Friot à la Bourse du Travail à Grasse.


(0)
1580 Vues
0 commentaire
27.02.2015

Un peu plus d'un mois après les attentats de Paris et les grandes marches du 11 janvier qui, au nom de la liberté d’expression et de la laïcité, ont déchaîné l’islamophobie et justifié de nouvelles atteintes à nos libertés publiques, il est bon de nous interroger sur les croyances que nous inculque la religion capitaliste et dont la messe nous est dite chaque matin par les prêtres médiatiques sans que nous ne revendiquions sa séparation d'avec l'Etat : la foi capitaliste, son culte et ses rites pour les deux grandes divinités que sont le marché du travail et celui des capitaux.
Un combat à mener d'urgence afin que le peuple recouvre sa pleine souveraineté en rejetant les croyance qui le maintiennent dans la sujétion

Approches d'une géopolitique des mafias. Avec Pascal Lassalle, Maurice Gendre et Monsieur K sur Méridien Zéro.


(0)
1368 Vues
0 commentaire
19.12.2014

Méridien Zéro nous propose une émission qui aborde la question des mafias et autres organisations criminelles qui croissent à l'ombre de la mondialisation.
Sans prétention exhaustive ou même "savante", cet échange permet d'envisager certains aspects d'un phénomène qui, mieux que d'autres, manifeste bien le caractère néfaste du libéralisme et de la globalisation.

Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle. Avec Christian Laval à Strasbourg.


(0)
1001 Vues
0 commentaire
13.01.2015

Apparues dans le mouvement altermondialiste et écologiste à la fin des années 1990, les revendications actuelles autour du "commun" s’élaborent via une intense réflexion théorique et de nouvelles formes de lutte, articulées sur une résistance à l’appropriation capitaliste et étatique et sur une recherche pratique de nouvelles formes d’autogouvernement.
C’est cette donne nouvelle qu’analyse en détail Christian Laval, en s’appuyant autant sur les processus en cours que sur la critique des interprétations qui font écran à leur compréhension.
Il sera ainsi posé en principe que le commun n’est pas le caractère intrinsèque de certains biens mais constitue la dimension de l’inappropriable. Le commun ne peut donc désigner un objet de propriété : il est bien plutôt ce qui résiste à toute classification des biens, comme à toute typologie des formes de propriété. Aucune chose n’est en soi ou par nature "commune". C’est l’activité des hommes qui rend telle ou telle chose commune en la soustrayant aux logiques d’appropriation et en la réservant pour l’usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales.
En ce sens, le commun renvoie toujours à une pratique qui vise à l’instituer. Cette institution consiste dans la co-production de règles de droit engageant tous ceux qui ont participé à cette activité.
Enfin, le commun ne relève pas d’une "gouvernance" pacifiée fonctionnant au consensus, il ne se constitue, ne se maintient et ne s’étend que dans et par le conflit. Contre toute illusion gestionnaire, il faut affirmer que ce qui est institué comme commun ne peut l’être que dans une opposition active à tout processus de privatisation ou de confiscation étatique.
Ainsi, "commun" est le nouveau nom d’un régime de pratiques et de luttes ouvrant sur un avenir non capitaliste.

Les autres voies de la démocratie : une perspective d'histoire globale. Avec Yves Sintomer à l'Université de Montréal.


(0)
1096 Vues
0 commentaire
25.02.2015

La question démocratique est généralement abordée de deux façons. La première pense que la démocratie représentative développée en Europe occidentale et en Amérique du Nord a vocation à s’étendre peu à peu à l’ensemble de la planète. La seconde pense que certaines cultures ne sont pas réceptives à la démocratie.
Or, les travaux récents d’histoire globale et d’histoires connectées imposent un décentrement du regard, sur la base d’une historicité polycentrique et plus complexe. L’avance de l’Occident est relativisée par une prise en compte du long terme, par une réévaluation des modes de développement non-occidentaux et par la mise en avant de différences fortes à l’intérieur du monde occidental.
En s’appuyant sur cette nouvelle historiographie, comment peut-on analyser globalement la démocratie en ce début de XXIème siècle ?

Léon Tolstoï. Avec Henri Guillemin sur la RTS.


(0)
2385 Vues
0 commentaire
1969

En treize épisodes, Henri Guillemin s'attèle à une tâche exigeante : retracer la vie et l’œuvre de Léon Tolstoï, ce monument de la littérature russe.

Les Américains et l'Orient arabe. Avec Henry Laurens sur France Culture.


(0)
1328 Vues
0 commentaire
28.05.2011

Désordre installé en Irak, violence extrême et quotidienne entre Israéliens et Palestiniens, terrorisme endémique, onde de choc étendue à tous les États de la région... Le Proche-Orient est bien devenu, au fil des années, la zone la plus instable et la plus dangereuse de la planète, où la guerre est promue, par tous les acteurs et irrémédiablement semble-t-il, comme l'ultime avatar de la politique.
Mais les racinces des conflits régionaux remontent loin dans le temps. À l'heure de la domination américaine, les réflexions d'un historien de la qualité d'Henry Laurens sont précieuses pour comprendre comment un chaos a été petit à petit érigé en système géopolitique.

Emission "Concordance des temps".

Le choix de la défaite. Avec Annie Lacroix-Riz chez Solidarité et Progrès.


(0)
1243 Vues
0 commentaire
28.09.2006

Quelles sont les causes de la Défaite de 1940 ? Le grand historien Marc Bloch écrivait en avril 1944 : "Le jour viendra [...] et peut-être bientôt où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de nos amitiés."
Annie Lacroiz-Riz analyse l’histoire des années 1930 pour éclairer les causes de la défaite de 1940. Selon elle, les Français n’ont pas été simplement été vaincus en cinq jours par une Wehrmacht invincible : le haut patronat les a sacrifiés à son plan de "réforme de l’Etat" copié sur les voisins fascistes et à son obsession d’accord avec le Reich.
Cette affirmation incroyable paraît moins audacieuse à la lecture des archives, françaises et étrangères, relatives à une décennie d’actions des élites militaires et politiques, des journalises et surtout des hommes d’affaires, qui régnaient sur tous les autres, avec à leur tête la Banque de France et le Comité des Forges. L’autonomie des politiciens ou des journalistes relève ainsi du mythe, comme celle des militaires. C’est bien la France des grands intérêts économiques et financiers qui dicta le choix de l’Allemagne comme partenaire privilégié dès les années 1920 et sabota l’alliance russe de revers qui avait évité la défaite en 1914. Aujourd’hui, l’accès aux archives éclaire les causes intérieures et extérieures de la Défaite et permet "l'instruction du procès de la vaste entreprise de trahison" que réclamait Marc Bloch.