Sommes-nous en état de survie ? Avec Francis Cousin, Olivier François, Constantin Parvulesco et François Bousquet sur Radio Courtoisie.


(0)
1759 Vues
0 commentaire
20.11.2012

Qu'en est-il de notre condition d'homme moderne ? Pourquoi, alors que notre société occidentale croule sous la profusion des biens matériels, la sensation de vide intérieur et les maladies psychiques semblent si répandues ?
Georges Bernanos nous apporte peut-être un élément de réponse lorsqu'il disait qu' "on ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure"...

Émission du "Libre Journal des Enjeux Actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

La démocratie contre la représentation politique. Avec Francis Dupuis-Déri à l'Université de Montréal.


(0)
1059 Vues
0 commentaire
08.10.2014

Dans notre régime libéral, les élections et la représentation politique semblent renvoyer à l’idée de démocratie.
Pourtant, dans l’histoire de la pensée politique et des luttes sociales, la démocratie a souvent été une force qui s’opposait aux élites monarchistes ou aristocratiques, y compris à l’ "aristocratie élue" (les parlementaires).
Ainsi entendue, la démocratie est non seulement incompatible avec la représentation politique, mais elle en est même l’ennemi philosophique et politique.
Pour illustrer cette tension ou ce conflit, il convient d’effectuer un retour à l’époque de la fondation des régimes parlementaires modernes, ainsi que de rappeler la logique politique de quelques conflits récents, par exemple le "Printemps érable" qui a soulevé de vifs débats au sujet de l’idéal démocratique.

François Brigneau, combattant de l'encrier. Avec Anne Le Pape chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


(0)
1395 Vues
0 commentaire
15.10.2014

Sous de multiples noms, François Brigneau (1919-2012) a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdomadaire, un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France. En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie. 
Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers, reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc. 
Il a été apprécié par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. 
Pourquoi alors fait-il aujourd'hui partie des auteurs "notoirement méconnus" ? Tout simplement parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi "le mauvais camp", celui de "la France française", selon sa propre expression.

Le formatage des esprits. Avec Christian Harbulot, Richard de Seze, Yan Giron, François Garçon, Jean-Paul Krivine et Stéphane Gaudin à l'Ecole de guerre économique.


(0)
1863 Vues
0 commentaire
20.06.2014

Cette table ronde organisée lors du colloque "Pensée dominante vs. liberté de l’information" aborde les thèmes suivants :
 1. La remise en cause de la pensée dominante et la diabolisation des idées dissidentes
 2. Le suivisme médiatique
 3. La résonnance de la connaissance fabriquée
 4. L'affaiblissement de la légitimité de la connaissance
Un questionnement, sous des angles différents, de l'actualité des contenants et du contenu de l'information, ainsi que des enjeux de pouvoir afférents.

L'altermondialisme et la démondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'Université Réelle à Montpellier.


(0)
1085 Vues
0 commentaire
17.04.2015

Gilles Ardinat s’attache d'abord à définir avec précision plusieurs termes trop souvent employés à tort et à travers. Ainsi, si le mot "mondialisation" est souvent perçu comme un concept économique synonyme de néolibéralisme, il désigne plus largement "un processus de généralisation des échanges entre les différents territoires de la planète". La "généralisation des échanges" évoquée ne concernant pas uniquement les échanges économiques mais également l’information, les idées ou les personnes. À ne pas confondre avec le "mondialisme", c’est à dire "la doctrine visant l’instauration d’un super état mondial".
C'est en recouvrant le sens complet du terme mondialisation que nous comprenons que les altermondialistes n'en formulent qu'une critique partielle, sans aller au bout de sa logique. Ce mouvement politique est aujourd'hui en échec, malgré la pertinence de certaines analyses.
Pourquoi ce blocage ? On sait à quel point les altermondialistes ont peur d’être catalogués de réactionnaires, passéistes, protectionnistes voire nationalistes, et pourquoi pas même racistes ! En effet, l’antiracisme est devenu une espèce d’étendard dévoyé qui fonctionne en pratique comme une arme permettant de diaboliser, terroriser, ou rendre impossible un certain nombre de débats (sur le protectionnisme, par exemple).
Pour Gilles Ardinat, ce n’est pas d’une autre mondialisation dont nous avons besoin, mais bien d’une démondialisation : si l’on doit faire une critique de la mondialisation en restant logique, il faut proposer un programme politique qui en serait le contraire, et non une copie conforme plus ou moins moralisée.
Une conférence importante qui nous rappelle les contradictions et autres impasses idéologiques de l'extrême-gauche politique.

Ce que la raison doit au langage. Avec Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure de Paris.


(0)
1083 Vues
0 commentaire
03.06.2013

Comme on sait, la langue grecque ne disposait que d’un seul mot, logos, pour dire le langage et la raison. C’est, en un sens, une fâcheuse ambiguïté et, en un autre sens, une heureuse coïncidence.
Nous voudrions montrer ce que perd la faculté de penser "rationnellement" à être envisagée séparément de l’aptitude à parler, dans sa double dimension : parler de (quelque chose) et parler à (quelqu’un). Sans l’assise du langage, la raison déraisonne.
Nous tenterons de le montrer sur deux exemples : d’un côté l’argument idéaliste est irréfutable, mais il implique la perte de tout rapport au monde, lequel est donné immédiatement par la structure prédicative du langage ; d’un autre côté, l’argument réduisant à néant l’identité du moi est tout aussi irréfutable, mais il implique la perte de tout rapport à soi, lequel est donné immédiatement par le "je" et la structure indicative du langage.
Inversement, nous nous efforcerons de suggérer ce que, positivement, "la" raison doit au langage, en particulier ce que ses deux principes constitutifs les plus généraux, le principe de contradiction et celui de raison suffisante, doivent à la structure du langage humain.

Copernic n'y a pas changé grand chose. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


(0)
1376 Vues
0 commentaire
07.11.1984

Henri Laborit continue son exploration des comportements de l'être humain en revenant sur son essai/récit/fiction qui devait initialement s'appeler "De mes couilles au cosmos"...
Rêve, réalité, fantaisie, discours logique, un peu de tout, pêle-mêle… de quoi nourrir une réflexion sur les aspects variés de la vie humaine.

La mondialisation criminelle : la menace oubliée ? Avec Xavier Raufer au Cercle Aristote.


(0)
1191 Vues
0 commentaire
16.02.2015

En Europe, le terrorisme se dissipe ; dernier groupe terroriste "sérieux" d’Europe, l’ETA basque a déserté la lutte armée fin 2011. De plus, à l’échelle européenne, on constate une baisse de la toxicomanie chez les jeunes (15 à 24 ans). Or, de longue date, le danger en Europe tenait d’abord au terrorisme et au narcotrafic – qui pourraient s’écrouler... 
Cette situation inouïe aura d’immenses conséquences en matière criminelle : les ex-terroristes dégénéreront en bandits (constante historique), l’ONU estime le marché mondial du cannabis à 175 milliards de dollars par an, à moitié pour le crime organisé. Si la consommation baisse de 30%, cela fait 27 milliards de dollars de pertes pour les mafias, pour qui une telle déperdition annuelle d’argent est insupportable. Car le crime organisé comptabilise mal son argent, en perd lors de son transport et du blanchiment – simplement survivre lui coûte des fortunes.
D’où l’urgence absolue de nouvelles ressources, dès que fléchissent celles qu’il exploite. Le milieu ira donc vers de nouveaux marchés illicites : cyber-criminalité, contrefaçons-contrebande, etc...

L'Europe institutionnelle contre l'Europe chrétienne ? Avec Christophe Reveillard à Saint-Raphael.


(0)
1170 Vues
0 commentaire
28.09.2013

Quel est le rapport entre le processus politico-institutionnel qui se déroule depuis une cinquantaine d'années sous le nom d'intégration européenne et l'Europe, cette civilisation qui avait connu pendant plusieurs siècles un développement remarquable et qui avait présidé, au XIXe siècle, au développement de l'humanité, pour s'effondrer spirituellement et politiquement au xxe siècle ?
Voilà la question qui inspire la critique historique de l'idée européenne menée par Christophe Reveillard.

Conférence prononcée dans le cadre du congrès "L'Europe d'hier et de demain", au 3ème colloque "La contribution des chrétiens à l'Europe de demain".

Lamartine. Avec Henri Guillemin sur la RTS.


(0)
1480 Vues
0 commentaire
1959

Dans la 1e partie consacrée à Alphonse de Lamartine, l'historien met en lumière le rôle politique qu'il a joué. De 1833 à 1851, il est député à la Chambre, représentant le courant d'un christianisme libéral et social. Orateur influent, il accentua son opposition à Louis-Philippe. 1848 marque l'apogée de sa carrière politique. Lamartine est membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères. Mais le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte met fin à cette carrière politique.
Dans la 2e partie, Henri Guillemin s'intéresse à la personnalité de Lamartine, dessinée à travers plusieurs moments marquant de sa vie, tels la mort de sa fille - un drame qui modifiera profondement la foi de cet homme croyant. Mais aussi la générosité naturelle de son caractère, ses passions amoureuses et son voyage à Jérusalem.

Quel outillage critique ? Avec Jean Bricmont à Grenoble sur cortecs.org


(0)
1653 Vues
0 commentaire
03.12.2010

Nombre de questions sont ici abordées, dans des domaines aussi divers que la philosophie, l'histoire des idées, la physique quantique, la liberté d'expression où les sciences politiques.
 - Comment définis-tu le relativisme cognitif, et en quoi est-ce une erreur ?
 - Qu'est-ce qu'on appelle le post-modernisme, ou POMO, et en quoi est-ce une impasse ?
 - Le relativisme cognitif est-il une spécificité française ?
 - Quelles sont les trois ou quatre plus récurrentes bêtises que tu entends sur le monde quantique ?
 - Peux-tu tirer un bilan de l'affaire Sokal, 15 ans après ?
 - Quel lien fais-tu entre ton travail scientifique et tes engagements politiques ?
 - Quels sont tes partenaires dans cette démarche, outre Chomsky ?
 - Science politique, science historique : loi Gayssot et lois mémorielle Quels sont les œuvres/ouvrages qui t'ont le plus marqués dans ta construction d'intellectuel ?
Et en bonus, une phrase lapidaire à retenir pour les férus d'histoire des idées : "Le relativisme, c'est l'idéalisme + la décolonisation" !

Les conversations de dedefensa, avec Philippe Grasset.


(0)
2764 Vues
0 commentaire
2014

Au travers de plusieurs entretiens, Philippe Grasset présente les thèmes développés sur le site dedefensa.org, liés à l'actualité crisique des événements en cours.
Ces événements sont replacés dans une perspective méta-historique, telle que développée dans le livre La Grâce de l’Histoire.
De l'appréciation du rôle des Etats-Unis aux rapports historiques entre les Révolutions françaises et américaines (“déchaînement de la Matière”), en passant par le rôle de l’Allemagne, c'est une incursion “par le haut” dans ce qui constitue l’ossature métahistorique fondamentale du site dedefensa.org qui nous est ici proposée.