Pourquoi le droit romain a-t-il été défendu, à 20 siècles d'intervalle, par Cicéron et Michel Villey ? Parce que ce corpus juridique faisait une distinction claire entre le droit et la loi, empêchant de fait l' "impérialisme législatif".
Une leçon de philosophie du droit à méditer, alors que les traditions civiliste et jurisprudentielle contemporaines ont tendance à confondre ces deux notions.
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Les grandes doctrines du droit".
L'Europe comme puissance indépendante est un mythe qui ne résiste pas à l'analyse, avec les ingérences notable de l'OTAN et les politiques absurdes de l'Union européenne.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment interpréter les derniers événements faisant l'actualité politique ?
Bruno Gollnisch et Francis Cousin nous apportent leurs éclairages politique et philosophique.
Guillaume de Tanoüarn recoit dans son émission "Les Livres du Jour - Voix au chapitre" Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote et des éditions Perspectives Libres.
L'occasion de converser de l'actualité du Cercle Aristote et du dernier numéro double de sa revue intitulé "Le Retour de l'Etat". L'occasion également de parler de la France, de sa souveraineté perdue, de la Nation et du nécessaire retour de l'Etat, dans le sens le plus noble du mot.
L'autorité, il faut l'avouer, a mauvaise presse de nos jours. Ce qui est devenu quasiment impossible, c'est un plaidoyer pur et simple pour l'autorité. Alors quoi d'autre ?
Ce que nous propose Paul Ricoeur, c'est la redécouverte des questions inéluctables que tend à dissimuler une conception non-dialectique de l'autorité, dans la mesure où elle se donne comme une réponse qui efface la question.
Pour reconquérir la dimension problématique perdue, il nous propose le paradoxe initial suivant : d'une part, ce qui autorise vient de plus loin que ce qui est autorisé ; mais, d'autre part, l'autorisation ne va pas sans une relation dissimulée de réciprocité. Cette réciprocité dans la dissymétrie ouvre le champ à une suite de variations qui tournent toutes autour de ce point opaque : quelque chose de plus haut autorise l'autorité, mais ce quelque chose qui autorise ne vaut que s'il est reconnu ; il existe une relation en retour qui fait de l'autorisation à la fois le fondé et le fondant.
Au fondement des sociétés humaines, il y a du sacré. Autant le savoir, et apprendre le secret de fabrique de ce qu'en Occident on appelle le "politico-religieux", en ces temps où le lien social se distend, où la logique communautariste et identitaire semble l'emporter sur ce qui rassemble.
Cette conférence est le fruit de quarante années de recherche, par l'anthropologue français le plus discuté à l'étranger après Claude Lévi-Strauss, et dont le parcours a été marqué par quatre étapes majeures sur le chemin de cette conclusion fondamentale, chacune d'elles faisant l'objet d'une démonstration particulière : il est des choses que l'on donne, des choses que l'on vend, et d'autres qu'il ne faut ni vendre ni donner mais garder pour les transmettre ; nulle société n'a jamais été fondée sur la famille ou la parenté ; il faut toujours plus qu'un homme et une femme pour faire un enfant ; la sexualité humaine est fondamentalement asociale.
Julius Evola (1898-1974) est un philosophe italien, penseur entre autres de la virilité et de la tradition. Il répond ici aux questions de Dominique de Roux, dans le cadre des enregistrements des Archives du XXe siècle.
Quelque temps avant sa mort, vieilli, paralysé mais toujours alerte, l'aristocrate italien y évoque les thèmes de l’essence de ses ouvrages, sa période artistique dadaïste, ses rapports avec René Guénon, ainsi qu’avec les régimes politiques de l’époque, et bien d’autres explorations métaphysiques.
La fin du tsarisme, l'effondrement de l'armée de l'empire slave, la prise du pouvoir en 1917 par les bolcheviques, avec à leur tête un chef sectaire et discrédité : tout ceci ne se serait sans doute jamais produit si, en Allemagne, une longue et acharnée préparation à ce scénario n'avait eu lieu.
Une histoire, des faits, qui furent très connus en leur temps, puis oubliés au cours du XXe siècle. Une "revisite" s'impose pour démystifier le personnage de Lénine.
Revenu du Festival d'Avignon 2005, déçu par des spectacles jugés tonitruants autant qu'indigents, Régis Debray s'interroge sur ce qui a changé dans l'art dramatique, mais aussi dans les valeurs collectives et les aspirations.
Utilisant la nostalgie comme arme révolutionnaire, il pose le problème des rapports de l'Etat avec l'art.
Emission "Le premier pouvoir".
Sommes-nous plongés dans une crise conjoncturelle, qui appelle des mesures gestionnaires comme la réunion du G20 de Londres l'illustre bien, ou sommes-nous plutôt engagés dans une crise structurelle où les événements que nous traversons pourraient se comprendre comme les soubresauts d'un monde capitaliste à l'agonie ?
Francis Cousin et Alain de Benoist tiennent chacun un discours différent mais finalement complémentaire, visant à dénoncer la logique marchande et à revaloriser un certain rapport à l'être, largement oublié par notre monde ou l'avoir règne en maître.
Émission du Libre Journal de François de Sainte-Marie.
Alors que certaines minorités agissantes se permettent de désigner des communautés entières comme les ennemis officiels à combattre, il est important que chacun prenne conscience des dangers auxquels nous faisons face.
Afin de parer à la guerre civile, Alain Soral et Jacob Cohen appellent chaque communauté -la communauté musulmane en particulier- à s'organiser afin que nous puissions continuer à vivre en bonne intelligence sur le sol français.
Renoncer au mot de religion, pour y voir un peu plus clair dans le monde toujours opaque des croyances. C'est à cette conclusion qu'a abouti Régis Debray, après maintes années de recherche.
Avec cette mise au point qui résume l'essentiel de ses travaux, il nous expose cette nécessité de façon succincte, élégante et rigoureuse. Ce retour aux sources de notre vocabulaire et de nos façons de penser s'adresse de préférence à l'homme du commun, soucieux de comprendre, tout bonnement, de quoi on parle quand on dit, et mélange à la va-vite, les mots de religion, symbolique, sacré, spirituel ou croyance.
Le but : montrer que sous ce mot trompeur, "la religion", il n'y a que des réalités immémoriales et toutes simples, qui nous concernent tous - y compris ceux qui croient n'en avoir aucune.