Des goûts et des couleurs. Avec Michel Pastoureau sur France Culture.


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12.2013

Des goûts et des couleurs, on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses ?
Laure Adler, dans son émission "Hors-champs", tente de faire la cartographie amoureuse des couleurs grâce à un historien amoureux des ours, des emblèmes héraldiques et de … certaines couleurs : Michel Pastoureau.
Comme toujours avec des archives et des chansons, balade dans l’histoire de la peinture, des mentalités et de nous-mêmes...

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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10.2015

Dans cet entretien où Pierre-Yves Rougeyron passe en revue l'actualité du mois de septembre 2015, les sujets suivants sont abordés : Michel Onfray, Jacques Sapir, Eric Zemmour, le front anti-euro, la crise migratoire et l'attitude allemande, l'affaire Morano, 1789 cause de tous les maux ?, l'intervention russe en Syrie, l'Arabie saoudite, le Japon, et la fin de l’argent liquide.

Le mur de l'Ouest n'est pas tombé. Avec Hervé Juvin au Cercle Aristote.


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15.06.2015

Le capital paie des salaires quand les tanks le menacent. Enlevez les tanks, l'esclavage est de retour, la globalisation s'y emploie ; et voilà pourquoi George Soros finance la destruction des unités nationales à travers ses Open Society Foundations, voilà pourquoi les mafieux ukrainiens ont le soutien de leurs confrères américains et de leurs mercenaires, voilà pourquoi Israël se tourne vers la Russie et vers le monde orthodoxe, un monde qui sait ce qu'il en coûte de ne plus défendre son identité ! Car la chute du Mur de l'Est a laissé l'Europe sans défense contre des systèmes, des principes et des intérêts venus d'ailleurs... Ceux de l'US Empire. Le but de la manoeuvre ? Séparer l'Union européenne de la Russie et ruiner tout projet d'alliance eurasiatique qui, s'il se réalisait, reléguerait la puissance américaine aux marges du monde...
Si la chute du Mur de Berlin mit fin aux dictatures communistes en 1989, nul ne s'est inquiété de cet autre Mur qui allait à son tour diviser le monde : le "Mur de l Ouest". Celui que les États-Unis bâtissent au centre du continent eurasiatique.
Hervé Juvin démontre, au fil d'un dessous des cartes extrêmement mobile, l'urgence du "non-alignement" européen qui délivrerait enfin nations et frontières du glacis artificiel que l'hyperpuissance américaine ne cesse de développer au nom de la globalisation libérale désormais synonyme de crise mondiale majeure.

Les idées de Fritz Fischer. Avec Arndt Weinrich au Musée de la Grande Guerre de Meaux.


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08.2013

Depuis la guerre elle-même, les historiens s’interrogent sur les origines de la Grande Guerre. A posteriori, tant de morts pour des raisons si mal identifiées interpellent. Des vagues successives d’explications ont été avancées depuis les années vingt. Tour à tour et selon les courants de pensée, les causes économiques, politiques ou culturelles ont été mises en avant, révélant toujours des insatisfactions quant au processus d’entrée dans la guerre en août 1914.
Cette conférence se donne pour but d’éclairer les origines de la guerre en adoptant le regard de l'historien allemand Fritz Fischer, tel qu'il l'a exprimé de manière retentissante dans son livre de 1961 Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale.

Cette rencontre s'est tenue à l'occasion de la première Université d'été du Musée de la Grande Guerre de Meaux, en partenariat avec l'Association des professeurs d'histoire-géographie.

Spinoza : l'autre voie de la modernité. Avec Blandine Kriegel à l'Université Paris VIII Vincennes.


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25.06.2015

Spinoza, le plus grand philosophe de l’âge moderne avec Descartes, est toujours en débat. On voudrait montrer ici à travers son parcours de vie, sa politique et sa philosophie, qu’il représente bien l’autre voie de la modernité.
En politique, il est l’une des figures majeures du courant républicain moderne, avec sa défense de la démocratie, de la séparation des pouvoirs, du droit individuel à la liberté de conscience.
En philosophie, il tire de la révolution galiléenne des conclusions opposées à celles de Descartes, en reconstruisant une nouvelle philosophie de l’Être qui ne fait plus de l’homme un être exilé, hors de la nature.
Blandine Kriegel nous propose cette lecture renouvelée du grand philosophe d'Amsterdam.

Piero San Giorgio : conversation avec Adrien Abauzit.


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2015

Sans un sursaut spirituel qui donnerait les moyens au peuple français de renouer avec son héritage, il semble difficile d'envisager un avenir à la France.
C'est autour de cette thématique que le survivaliste suisse bien connu Piero San Giorgio interroge Adrien Abauzit, avocat et conférencier, sur l'état et l'avenir du corps social français.

Vérité mathématique : vérité scientifique ? Avec Jean-Pierre Kahane à Citéphilo.


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10.11.2012

Jean-Pierre Kahane interroge les notions de vérité scientifique et de vérité mathématique.
Alors qu'en physique, le critère de vérité d’une théorie est fondé sur la conformité aux faits, c’est la relation entre le vrai et le démontrable qui fait preuve dans les mathématiques.
Les mathématiques construisent leur vérité sur des axiomes et des théorèmes. La solidité des mathématiques tient aux démonstrations qui établissent la vérité des propositions à partir de celles qui sont déjà établies ou postulées.
Comment se fait-il alors que les mathématiques soient si performantes pour décrire la réalité du monde physique ?

1995-2015 : savoir tirer les leçons des guerres balkaniques. Avec Thomas Wauquier au Cercle Aristote.


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08.06.2015

Avec l’effondrement du communisme, la fin du XXème siècle devait rapprocher les peuples, liquider la politique des grandes puissances, bâtir le village planétaire. Mais l’Europe a été prise de vertige. Au lieu de se saborder, l’OTAN a trouvé une deuxième jeunesse dans les guerres yougoslaves aux dépens des Serbes.
En 1915, les Serbes tombent sous les coups de trois pays. Mais ils se relèvent et continuent la lutte contre l’absolutisme. Pour finir, ils inversent le cours de la Grande Guerre et défilent victorieux le 14 juillet 1919 dans Paris en liesse. Bombardés en 1941 par les Allemands, en 1945 par les Alliés quand les Allemands sont partis, ils le sont encore en 1999, à Belgrade et dans leur terre historique du Kosovo. C’est parce que l’Europe, au fond, doute de ses propres choix mortifères qu’elle en a fait ses boucs émissaires. Les Serbes, peuple courageux, ont le tort immense de porter une conscience européenne dont notre continent ne veut plus.
Le cas des Serbes de Bosnie, patients artisans de leur indépendance et gardiens de nos racines chrétiennes, a été privilégié dans cette conférence.

L'espoir Poutine. Avec Yvan Blot au Cercle de l'Aréopage.


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23.03.2015

Ivan Blot dresse un portrait de la nouvelle Russie de Poutine.
En effet, après la chute de l'URSS, le redressement de la Russie s'est accompli sous la conduite de cet homme. Il a restauré le fonction de souveraineté et la fonction militaire qui ont pris le pas sur les "oligarques" de la finance. L'économie est plus forte et plus libre qu'on ne le croit en Occident et le niveau de vie a plus que doublé depuis 2000. La démographie s'est récemment redressée grâce à une politique familiale exemplaire.
Enfin, une attention particulière est consacré à l'étude de l'identité culturelle russe, qui est européenne mais qui se voit également comme un pont entre l'Europe et l'Asie. Une "laïcité positive" gère les relations entre l'Etat et les religions, notamment l'Eglise orthodoxe russe très majoritaire. Le renouveau de la spiritualité orthodoxe peut être aussi un pôle de référence pour l'Occident.
L'action exemplaire de Vladimir Poutine doit enfin nous faire réfléchir au rôle géopolitique de la nouvelle Russie dans le monde, alors que l'empire américain continue son déclin.

Histoire de l'Indochine française. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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12.05.2004

Si l’on s’intéresse aux causes lointaines, la guerre d’Indochine n’a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S’emparer des esprits n’est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s’inscrivent dans le grand mouvement d’expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d’une religion radicalement étrangère à la tradition d’un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d’autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d’exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d’aujourd’hui, convaincus qu’ils sont d’apporter "la" civilisation et le "progrès" pour le bien de tous. Ainsi débute l’histoire équivoque de la colonisation qui, pour l’Indochine, ne devient effective qu’à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l’énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l’auto-culpabilisation. L’anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l’aventure coloniale de la France n’avait été qu’un moment particulier du grand mouvement d’expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n’y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l’envahissante supériorité technique et matérielle de l’Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s’occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l’ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu’elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. Pour la Chine et le Vietnam, il n’en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l’extérieur, par l’adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d’abord l’acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l’empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l’aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d’assumer tout en s’y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l’époque n’inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C’est en eux que se maintenait l’âme d’un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1 520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d’espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.

Le besoin de croyance et le besoin de vérité. Avec Jacques Bouveresse dans un entretien réalisé par Gilles L'Hôte.


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05.2008

Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire. Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie. Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels !
Ces questions sont traitées par Jacques Bouveresse qui plaide ici pour une forme de rationalisme que l’on pourrait appeler "satirique".

L'actualité au regard de la communauté de l'être. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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01.01.2015

Que ce soit le problème de la sexualité via l'analyse des revendications du mouvement LGBT, ou la problèmatique de l'Art, Francis Cousin répond aux nombreuses questions que soulèvent sa critique radicale de la société de l'avoir.
Drogue, révisionnisme, hip-hop ou végétalisme : autant d'interrogations qui trouvent une réponse dans la perspective d'un retour aux sources communistes de notre humanité.