Des Lumières à la Révolution avec Voltaire. Avec Marion Sigaut à Neuchâtel.


(0)
1447 Vues
0 commentaire
15.09.2015

L’Histoire, telle qu’elle est enseignée dans nos écoles et relayée par nos médias, empêche de comprendre le monde actuel et de le saisir dans une critique globale. Une réécriture orientée dans le but de nous forcer à penser dans une seule direction : celle du progrès contre la tradition, de la raison contre l’esprit et de la liberté contre une supposée tyrannie. Combat contre la tyrannie qui nous amène, de façon bien plus certaine, à la "servitude volontaire".
Le travail de Marion Sigaut conduit à remettre en cause l’idée du progrès apporté par les Lumières, et particulièrement incarné dans la personne et l'oeuvre de Voltaire. 
Elle montre au contraire que la secte des philosophes permit l’émergence du monde bourgeois et libéral opposé à une monarchie et un ordre chrétien qui, loin d’opprimer le peuple comme on veut aujourd’hui nous le faire accroire, étaient le rempart des faibles contre les puissants et la consolation des plus pauvres.

La République une et indivisible est-elle totalitaire ? Avec Jean de Viguerie chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


(0)
1270 Vues
0 commentaire
18.11.2014

Il existe bien deux patries. L'une est la terre des pères, le pays de la naissance et de l'éducation. Celle-ci a toujours existé. L'autre est récente. Elle date des Lumières et de la Révolution. Elle représente l'idéologie révolutionnaire. Les paroles de la Marseillaise expriment son idéal. La première est la France. La seconde n'est pas la France, mais la France est son support et son instrument.
À chacune son patriotisme : celui de la première est fait de gratitude et de piété ; celui de la seconde est marqué par la passion et par la démesure. Le patriotisme traditionnel impose le devoir de reconnaissance. Le patriotisme révolutionnaire exige le sacrifice d'innombrables vies.

Mémoire et intelligence chez l'enfant. Avec Jean Piaget au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


(0)
2574 Vues
0 commentaire
11.03.1968

Jean Piaget souligne dans la première partie de sa conférence que l’intelligence suppose la mémoire, en soulignant que la réciproque est vraie également. Il s’en explique d’abord en réfutant la thèse de "l’enregistrement automatique" du passé que brandissent certains spécialistes : il existe en effet plusieurs stades de développement de l’intelligence et de la mémoire chez l’enfant.
Dans la seconde partie, Jean Piaget centre ses explications sur les trois grands types de mémoire : récognition, évocation et reconstitution. 
Enfin, dans sa conclusion, le psychologue d'origine neuchâteloise confirme l’hypothèse que les schèmes de l’intelligence se conservent d’eux-mêmes. Ils n’ont pas besoin de la mémoire.
Cette nouvelle manière d'appréhender la mémoire devrait nous faire réfléchir à la manière dont nous transmettons des savoirs aux enfants.

Platon, Aristote : l'homme à l'épreuve du réel. Avec Pierre Magnard interrogé par Isabelle Raviolo.


(0)
1518 Vues
0 commentaire
21.11.2014

Pierre Magnard nous entraîne ici aux fondements de la pensée occidentale : l'opposition entre un Platon idéaliste et un Aristote réaliste est-elle fondée ? Et d'ailleurs, cette querelle sur l'essence du réel ne pourrait-elle pas être dépassée par une lecture plus profonde de ces deux auteurs ?
Une invitation à se pencher sur l'épisode fondateur de la philosophie, qui continue aujourd'hui encore à nous faire réfléchir.

Comment peut-on être conservateur ? Avec Jean-Pierre Le Goff et Roger Scruton à Répliques sur France Culture.


(0)
1359 Vues
0 commentaire
25.04.2015

Cette question est aussi étrange que fondamentale, et d'autant plus difficile lorsque l'exigence de penser le conservatisme est posée dans une époque qui veut nous convaincre des vertus de la marche forcée vers la modernité. 
Il est vrai que le conservatisme, dans notre monde, est davantage une indignation qu'une accusation. Mais cette question se pose évidemment de manière particulière en France, qui n'a pas, à proprement parler, de tradition conservatrice, ou du moins, qui ne l'assume pas comme telle et surtout, où à peu près personne, ne revendique une telle étiquette. 
Alors : que veut dire être conservateur ?

Préhistoire de la violence et de la guerre. Avec Marylène Patou-Mathis sur France Culture.


(0)
1285 Vues
0 commentaire
21.11.2013

L'homme est-il par nature un loup pour l'homme ?
Si nos sociétés modernes et nos modes de représentation ont largement véhiculé une image de violence des hommes de la préhistoire, cette supposée "violence primordiale" serait, selon la préhistorienne Marylène Patou-Mathis, un mythe qu'il est temps, aujourd'hui, de décortiquer.
Face aux idéologies et aux thèses de ceux qui nourrissent cette idée selon laquelle la violence, et donc la guerre, seraient inscrites dans la nature humaine, les fouilles archéologiques et les données historiques nous montrent que l'approche de ce terrain scientifique est plus subtile.
Entre le "bon sauvage" de Rousseau et "l'homme loup pour l'homme" de Hobbes, la vraie nature de l'homme est à redécouvrir au regard des avancées de la science.
La violence et la guerre ne seraient pas consubtantielles au genre humain, mais engendrées par d'autres facteurs dus à la construction des sociétés modernes !

Wittgenstein, Tolstoï, Nietzsche, Gottfried Keller et les difficultés de la foi. Avec Jacques Bouveresse pour Citéphilo à Lille.


(0)
1561 Vues
0 commentaire
14.11.2014

Après Peut-on ne pas croire ? et Que faut-il faire de la religion ?, Jacques Bouveresse nous présente son livre qui est le dernier volet d'une trilogie sur la philosophie de la religion. 
Pour Bouveresse, ce qui est en jeu, ce n'est pas le jugement à porter sur les dogmes, les croyances, etc., mais le regard à porter sur la foi elle-même comme attitude face à la vie. 
Les idées de Wittgenstein sont éclairées par leur mise en relation avec les récits et les réflexions de Keller -le plus grand romancier de langue allemande de la seconde moitié du XIXe siècle-, et par la confrontation avec Tolstoï, Nietzsche, Ibsen, et quelques autres.

Vers la domestication des humains. Avec Alain Cotta au Cercle Aristote.


(0)
1108 Vues
0 commentaire
02.03.2015

Comment l’envolée du savoir humain, en particulier celle des sciences physiques, a-t-elle déterminé l’évolution de l’espèce humaine assujettie depuis ses origines aux processus darwiniens ?
Balayant son histoire du néolithique à nos jours, du chasseur-cueilleur au paysan puis à la révolution industrielle mise en œuvre par l’entreprise, Alain Cotta explore l’âge nouveau, la révolution digitale née des progrès accélérés de la biologie et de l’informatique.
Cette dernière évolution ne peut rester sans effets sur la sociabilité humaine : il dépeint en ce sens les différents niveaux de domestication auxquels l’être humain est astreint par la toute-puissance de l’entreprise et l’avènement des oligarchies dans des sociétés mondialisées, gouvernées par l’avidité financière et la hantise de la mort.
Plutôt qu’épris de liberté, les être humains ne sont-ils pas davantage attirés par une égalité semblable à celle des fourmis, des abeilles et des termites – leur reine exceptée ? Et, "roués pour le confort", ne seront-ils pas satisfaits d’une domestication de plus en plus stricte, génératrice d’un ordre social assurant la sécurité individuelle et collective ?

Autopsie d'un désastre économique. Avec Norman Palma au Cercle Aristote.


(0)
1523 Vues
0 commentaire
09.03.2015

La France perd une usine par semaine, et celles créées ont de moins en moins de salariés, 49 en moyenne en 2014 contre 84 en 2012.
Si aujourd’hui les commentateurs admettent que la France est la grande perdante de l’industrie européenne depuis 1990, ils se gardent bien d’en détailler les causes.
Et parmi les causes principales il y a l’euro qui a permis à l’Allemagne d’utiliser le sous-développement de l’Europe de l’est pour ruiner les industries du continent. Aujourd’hui la stratégie allemande se retourne contre tous les Etats de la zone euro et particulièrement contre la France.
Pour reconstruire il nous faudra affronter cette question : comment en sommes-nous arrivés là ?

Louis-Ferdinand Céline : entretien avec Albert Zbinden.


(0)
2710 Vues
0 commentaire
08.07.1957

Depuis Meudon, Céline nous parle de son parcours, de l'antisémitisme, de l'Allemagne et de sa fuite suite aux risques d'assassinat qui pesaient sur sa personne.

Les socialistes peuvent-ils changer ? Avec Francis Cousin, Frédéric Scanvic, Emmanuel Ratier et Nicolas Tandler chez Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie.


(0)
1575 Vues
0 commentaire
05.05.2008

L'adoption prochaine d'une nouvelle motion par le Parti Socialiste sera-t-elle le Bade-Wurtemberg des socialistes français ?
Un panel d'invités aux opinions fort différentes débattent de l'histoire et de l'avenir de ce parti qui aura en grande partie façonné la vie politique française au XXe siècle.

Émission du Libre Journal d'Henry de Lesquen.

Quelques tâches pour la philosophie contemporaine. Avec Paul Ricoeur au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


(0)
1027 Vues
0 commentaire
13.10.1993

En quoi consiste la philosophie ? Quel(s) dessein(s) sert-elle ?
Alors que notre modernité technicienne semble avoir adopté l'utilitarisme comme seul critère de jugement, et alors que la production intellectuelle d'après-guerre avait évacué la notion de sujet, Paul Ricoeur nous ramène à l'essence de la philosophie, inlassable travail de la pensée qui cherche -et aime- la sagesse.