Confessions d'une escort girl : Lou répond aux questions de Stéphane Edouard.


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08.2016

Stéphane Édouard, sociologue, s’entretient avec Lou, 28 ans, qui a fait le choix de vendre son corps.
Y-a-t-il une différence entre l'escorting et la prostitution ? Comment devient-on escort, et pourquoi ? Quelles sont les demandes des clients ?
Auant de questions qui, en négatif, permettent de mieux comprendre la sociologie des rapports hommes-femmes.

La jalousie est-elle géometrisable ? Avec Jean-Pierre Dupuy chez Etienne Klein sur France Culture.


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10.12.2016

"La jalousie est un sentiment de crémière", lit-on chez Montherlant. Erreur de jugement, sans doute, de la part de l’auteur de Pitié pour les femmes : la jalousie n’est manifestement attachée à aucune condition particulière, de sorte que nul d’entre nous ne peut se vanter de n’avoir jamais éprouvé ce sentiment commun, universel même, souvent objet de moquerie.
Mais qu’est-ce, au juste, que la jalousie ? Diffère-t-elle de l’envie, et si oui, par quoi ? Si nous devions la représenter par une forme géométrique, laquelle choisirions-nous ? Le triangle ? Le carré ou le cercle ?
C'est avec Jean-Pierre Dupuy, philosophe, que nous allons répondre à ces questions, en nous appuyant sur une lecture critique de la théorie du désir mimétique de René Girard.

Les croyances historiques. Avec Régis Debray sur France Culture.


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07.2016

L'Histoire ? Elle est censée nous découvrir la réalité des choses : elle nous dorlote avec de fausses croyances.
Régis Debray résume et clarifie des travaux engagés depuis maintes années et nous offre un retour sur l'origine et l'histoire de quelques maîtres mots en forme de chausse-trappes.
Sa façon à lui d'apporter sa petite pierre à l'édifice des Lumières, sous l'égide de la devise : "Rendre la Raison populaire". Un vaste programme, dérangeant comme un réveille-matin, et qui renverse quelques vétustes perspectives !

Les Accords Sykes-Picot : la question des frontières au Moyen-Orient. Avec Charles Saint-Prot à la Sorbonne.


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13.04.2016

À l’aube de la Première Guerre mondiale, les puissances françaises et britanniques cherchent un moyen d’affaiblir l’empire ottoman, grand allié des Allemands. C’est alors qu’ils encouragent les Arabes, menés entre autres par Hussein Ibn Ali et ses fils, à se révolter contre le joug du califat turc en leur promettant un grand royaume.
Paradoxalement, c’est au même moment que sont signés les accords, initialement secrets, de Sykes-Picot (16 mai 1916), visant à "partager" la région du Moyen-Orient entre les deux puissances européennes en cas de victoire de guerre.
Dès la fin de la guerre, des protectorats sont établis sur leurs régions respectives, et ce malgré l’incohérence totale entre peuples et frontières. Ce tracé nouveau fut remis en question à plusieurs reprises dans l’histoire, notamment à l’ère du nationalisme arabe, et continue de soulever des profonds débats.
Les frontières entre États du Moyen-Orient sont-elles réellement légitimes ? Les réalités nationales s’étant crées sont-elles assez solides pour perdurer dans le temps ? Et qu’en est-il des volontés d’abolition des frontières aujourd’hui, le Moyen-Orient de Sykes-Picot est-il en train de s’essouffler ?

Une conférence organisée par l’association Panthéon-Sorbonne Monde Arabe et le média en ligne Sowt Al Arab.

Des nombres peuvent-ils dire le monde ? Avec Olivier Rey chez Etienne Klein sur France Culture.


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07.01.2017

Une mesure, de quelque nature qu’elle soit et à quelque objet qu’elle s’applique, aboutit toujours à des nombres. Dès lors, simple relation de cause à effet, à mesure que les mesures se font plus nombreuses, les nombres se font toujours plus envahissants. Ils engendrent quotidiennement des myriades de courbes et de graphiques, ils se déguisent en indices, en pourcentages, en taux, et ils alimentent à haute cadence toutes sortes de statistiques. Cet empire ou cette emprise du nombre est un fait, et même un "fait social total", eut dit Marcel Mauss : les statistiques règnent désormais sur la société, régentent les institutions, colonisent la politique et affectent la vie sociale sous tous ses aspects.
Une entité aussi dépouillée qu’un nombre serait-elle capable d’emporter avec soi, comme dans un filet, quelque chose de la substance dont il est issu ? À première vue, la "nombrification" du monde semble plutôt pulvériser le réel pour ne plus nous laisser que la cendre des chiffres. Mais ne devrions-nous pas plutôt lire la situation dans l’autre sens, c’est-à-dire considérer que c’est notre façon d’habiter le monde qui l’a transformé en un simple reflet de la statistique ?
Retour sur la question avec Olivier Rey, mathématicien et philosophe, et son dernier essai Quand le monde s'est fait nombre (Stock).

Emission "La conversation scientifique", animée par Etienne Klein.

Les idées reçues sur Descartes. Avec Denis Kambouchner pour le Cercle Kritik.


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11.2015

Cet entretien du Cercle Kritik avec l'historien de la philosophie Denis Kambouchner est organisé suite à la publication récente d'un livre sur les préjugés et les clichés très répandus sur le philosophe française René Descartes, père du rationalisme.
L'occasion nous est ainsi donnée de replonger dans cette pensée incontournable et fondamentale pour comprendre la philosophie moderne.

Le terrorisme, face cachée de la mondialisation. Avec Richard Labévière au Cercle Aristote.


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12.12.2016

Le terrorisme tue. Il produit émotions, compassions, malentendus et contresens. Il s'est installé au coeur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation.
À l'appui d'un long travail d'enquête, Richard Labévière remonte aux causes du phénomène. Il décrit les impasses de la "guerre contre la terreur", le cynisme mercantile des pays occidentaux envers les pétromonarchies, la désinformation de médias voyeurs qui basculent dans la propagande et les fadaises d'improbables experts.
Aujourd'hui, l'Arabie saoudite demeure l'un des principaux financiers de l'Islam radical, qui tue non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi et surtout dans le monde arabo-musulman. Ce scandale perdure en toute impunité depuis plus de trente ans, parce qu'il engraisse marchands de canons et autres prédateurs. Le terrorisme profite aussi d'une révolution numérique dont personne ne maîtrise les effets et qui échappe au contrôle des États.
Il s'agit ici de comprendre de quoi est faite la matrice qui engendre la terreur, de transformer l'irrationalité de l'émotion en entendement, de se donner les moyens de savoir. Après plus de vingt ans de reportages de terrain et d'analyses, Richard Labévière démonte les rouages du terrorisme moderne et avance plusieurs propositions pour en combattre la fatalité.

L'état de la société internationale. Avec Pierre-Yves Rougeyron et Charles Zorgbibe sur Radio Courtoisie.


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01.08.2016

C'est en peignant une grande fresque historique de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à nos jours, et en passant par la dislocation de l'URSS, que Pierre-Yves Rougeyron et Charles Zorgbibe tentent de dresser un état des lieux des relations internationales.
Seule une compréhension fine des constantes et des variables qui structurent l'ordre géopolitique permettront à la France de reprendre son rôle au sein du concert des nations.

Le gouvernement du désir. Avec Hervé Juvin au Cercle Aristote.


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05.12.2016

Le désir est le nouveau pouvoir. Il gouverne nos vies. Son autorité à peu près insensible s'exerce partout. Du lit à la table et du corps aux songes, il se nourrit du consentement qu'il suscite et du contentement qu'il assure.
Il fallait analyser ce mode inédit de gouvernement. Provoquer et orienter le désir est le moyen de tenir l'individu, de le diriger et de disposer de lui, au plus intime et au plus profond. En apparence, ce système du désir nous tient plus étroitement qu'aucune idéologie, qu'aucune religion n'a pu le faire.
Mais les promesses s'épuisent. Mais la déception délie ceux que leur désir des mêmes choses réunissait. Quand la croissance n'est plus là, quand le progrès n'est plus partagé par tous, le désir de richesse, de confort, de plaisir apparaît pour ce qu'il est : le simulacre du désir vital, celui du pouvoir sur soi, de la liberté politique, de la survie de la communauté.
Nous vivons ce moment extraordinaire où il s'agit de se libérer de nos libérations, où l'instinct de survie appelle à la renaissance du désir politique et du choix de notre destin.

Ce que l'argent ne saurait acheter : les limites morales du marché. Avec Michael Sandel, Jean-Pierre Dupuy et Jean-Baptiste de Foucauld au Collège des Bernardins.


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22.11.2014

Michael Sandel, au travers de nombreux exemples, entend nous montrer comment les marchés sont devenus une composante omniprésente de notre vie : qu'il soit question des voies rapides payantes des autoroutes, des marchés noirs chinois de tickets de rendez-vous médicaux, des reventes à la sauvette de billets de concert, d'achats de bébés, de rachats par des spéculateurs d'assurances sur la vie prises par les malades atteints du SIDA... il est évident qu'une seule et même tendance est à l'œuvre.
S'opposant aux économistes pour qui l'argent ne serait qu'un instrument de transaction moralement neutre et aussi avantageux pour le vendeur que pour l'acheteur, Sandel prouve qu'il affecte au contraire, et parfois corrompt, tout ce qu'il touche.
Si le marché n'est pas un mal en soi, la marchandisation effrénée de certains biens auparavant non soumis à ses lois est d'autant plus dommageable que nous nous abstenons le plus souvent de nous demander quelles valeurs devraient être sauvegardées et pourquoi : s'il est acceptable ou non que des élèves soient rémunérés pour apprendre à lire, que les pays riches puissent acheter les "droits de pollution" des pays pauvres, que des chasses payantes au rhinocéros noir ou au morse soient organisées pour préserver ces espèces de l'extinction, etc.
Michael Sandel est également accompagné de Jean-Pierre Dupuy et Jean-Baptiste de Foucauld durant cette conférence de lancement de la parution en français de son dernier ouvrage.

L'humain à nouveau améliorable. Avec Peter Sloterdijk à l'Université de Genève.


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11.11.2016

Il y a environ quinze ans, le monde apprenait l’achèvement du séquençage complet de l’ADN d’un génome humain. Des débats enflammés, parfois à caractère religieux, se sont alors répandus dans les médias autour des conséquences possibles de cette avancée scientifique et notamment sur les avantages et les risques liés aux modifications génétiques, en particulier chez l’être humain. La situation s’est aujourd’hui apaisée. Le débat éthique a porté ses fruits et les connaissances techniques et scientifiques se sont propagées.
Dans ce contexte, le philosophe Peter Sloterdijk voit en la recherche génomique, liée à l’humain, des chemins prometteurs menant à l’optimisation des conditions de la vie humaine. Pour lui, l’esprit utopique trouve aujourd’hui dans la recherche scientifique un nouveau lieu d’expression.

Une conférence qui se tient durant le 17e Colloque Wright.

La vie de Maurice G. Dantec. Avec Eric 'Riton' Vennettilli à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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04.07.2016

Pour ce 43e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier recevaient Eric 'Riton' Vennettilli, ancien camarade de Maurice G. Dantec, pour un entretien sur le parcours de cet écrivain récemment disparu.

0'00'00 : Introduction
0'01'05 : La rencontre
0'02'05 : Jeunesse en milieu populaire
0'03'20 : Les débuts à l’extrême-gauche
0'06'09 : Période punk
0'07'45 : Création du groupe État d’urgence
0'09'55 : R.A.F Propaganda, du groupe État d’urgence
0'15'15 : Premier concert : épique
0'17'40 : Dantec, le guerrier chétif
0'20'13 : La période "autonomes"
0'24'19 : L’idéal anti-utopique
0'26'20 : Crash, du groupe État d’urgence
0'35'05 : Artefact ou le virage commercial
0'37'15 : La période New wave
0'39'25 : Un concept : la samplification
0'41'00 : Massacre à l’électrode, du groupe Artefact
0'46'25 : L’influence de Kraftwerk
0'48'25 : Un look de travailleurs industriels
0'50'30 : La guerre Rose bonbon
0'54'25 : Vie acide...
0'56'30 : ... dans une époque libérale
0'57'34 : L’underground : un cheval de Troie
1'00'20 : Deux visions divergentes, une explosion
1'06'00 : International Disco, du groupe Artefact
1'09'50 : Apothéose avant explosion
1'11'40 : Dix ans plus tard : Dantec écrivain
1'16'20 : Le virage technologique
1'22'13 : Dantec honnête ou stratège ?
1'30'00 : L’exil au Canada
1'33'30 : Du gauchisme au néoconservatisme
1'36'36 : Et Dieu dans tout ça ?
1'40'00 : Paradoxes
1'42'00 : Une fascination pour l’Amérique
1'43'25 : Autodestruction
1'48'47 : Frères ennemis
1'51'52 : La rupture finale
1'58'00 : Sans contrôle, du groupe État d’urgence