Imaginez un passé qui aurait pu être ! Un XIXe siècle Victorien soudain théâtre de l'affrontement de robots gigantesques propulsés grâce à la vapeur, des gentlemen magiciens luttant contre des créatures maléfiques...
Le steampunk, c'est cela et encore bien d'autres folies : des rouages, du cuivre, des dirigeables, tout un imaginaire populaire entièrement revisité et réinventé, dans une étourdissante relecture des oeuvres de Jules Verne et de H. G. Wells. Une nouvelle esthétique du "rétro-futur" prend son envol !
Etienne Barillier retrace pour nous la genèse et les différentes facettes de ce genre étrange mais très attirant.
Ukraine, Sahel, Moyen-Orient… Des foyers de conflit ont éclos dans toutes les périphéries de l’Union européenne ces dernières années. Face à la montée des périls, la réaction de l’UE fait l’objet de nombreuses polémiques : inexistante car divisée pour les uns, instrument agressif de Washington pour les autres… Partisans et opposants d’une politique étrangère commune y ont trouvé de quoi confirmer leurs positions préalables.
Mais qu’en est-il vraiment ? Les initiatives de l’UE correspondent-elles aux intérêts de ses pays membres ? Vers quels alliés peut-elle se tourner pour lutter contre l’Etat Islamique et ses satellites ? Quelle attitude adopter à l’égard de la Russie poutinienne ?
Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".
Pour évoquer la transgression des limites, que ce soit par les visées des idéologues du transhumanisme, les thuriféraires du progrès ou les agents du capitalisme destructeur, Alain de Benoist reçoit deux invités dans ce nouveau numéro de l'émission "Les idées à l’endroit" : Paul Piccareta, rédacteur en chef de la revue d’écologie intégrale Limite et le philosophe et mathématicien Olivier Rey.
Une émission profonde, exigeante et passionnante.
La France est un pays merveilleux mais les Français l’ont oublié. Depuis plusieurs décennies une classe médiatique et politicienne inocule sournoisement au peuple français le poison de la culpabilité et de la haine de l’histoire de France. Elle le fait par l’entremise d’une novlangue savamment conçue pour détruire nos repères et nos racines.
Mais tout n’est pas perdu. Nous sentons bien que les défenses immunitaires de la France se réveillent, un peu partout et dans le désordre. Un vent gaulois se lève sur la plaine.
L'appel de Régis Chamagne est un cri, ou plus exactement trois cris. C’est un cri d’amour ; amour de la France dans toute sa diversité, sa richesse et sa beauté. C’est aussi un cri de colère ; colère de constater ce que des générations de politiciens ambitieux, médiocres et soumis à l’étranger ont fait de la France. C’est enfin un cri d’espoir ; espoir dans le peuple français pour qu’une fois de plus il dépasse ses contradictions, se rassemble afin de rétablir notre indépendance nationale et notre souveraineté populaire.
Ainsi, nous pourrons de nouveau décider nous-mêmes de notre destin commun. Alors nos enfants et nos petits-enfants pourront de nouveau vivre dans une France belle et généreuse, au service de l’humanité.
Le mouvement de numérisation à l'œuvre depuis une trentaine d'années gagne aujourd'hui des pans de plus en plus étendus de la réalité via l'extension des capteurs et des objets connectés. Dorénavant, les flux de data témoignent de la quasi-intégralité des phénomènes, s'érigeant comme l'instance primordiale de l'intelligibilité du réel.
Une connaissance sans cesse approfondie s'instaure, orientant en retour les décisions individuelles et collectives au prisme d'algorithmes visant les plus hautes optimisation, fluidification et sécurisation des existences et des sociétés.
Éric Sadin et François Jarrige dévoilent les impensés, analysent les processus en cours et dressent une cartographie détaillée des forces à l'œuvre. Observations et réflexions qui dessinent une nouvelle condition humaine, et en appellent à la politisation des enjeux induits par la puissance toujours plus totalisante détenue par les systèmes computationnels.
Émission "Babylone", animée par Miruna Coca Cozma et Nancy Ypsilantis.
Pour ce 41e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier reçoivent Félix Niesche et Alain Soral pour évoquer les conflits sociaux qui agitent la France, le féminisme et la Russie de Vladimir Poutine.
Index :
00'00'00 : Introduction
00'01'40 : La "mouvance" contre la protestation sociale ?
00'03'55 : Le rôle ambigu de la CGT
00'06'18 : Martinez, "l’interlocuteur formidable"
00'08'48 : Les petits patrons et la loi Travail
00'12'05 : De la complexité du corps policier
00'18'00 : La gynécocratie
00'20'53 : Les femmes subversives ?
00'22'45 : Vers un nouveau féminisme
00'26'30 : Lutte des classes et lutte des sexes
00'28'50 : Invité surprise : Alain Soral
00'29'11 : Douceur de vivre à Moscou
00'32'00 : Staline contre le peuple ?
00'34'48 : La révolution "russe"
00'36'02 : La vision de Poutine
00'37'49 : L’âge d’or russe
00'39'43 : Occidentalisation de la Russie
00'41'26 : De la beauté des femmes russes et de la Russie
00'47'20 : La littérature russe
00'48'30 : La France vue de Russie
00'49'56 : De la trahison des élites russes
00'51'03 : Le rapport de la Russie avec la nature
00'52'40 : France / Russie : une comparaison par le climat
00'53'51 : L’espoir est à l’Est !
00'55'10 : La stratégie russe de De Gaulle
00'57'05 : Poutine et Israël
01'00'25 : Comment Poutine a pris le pouvoir
01'07'57 : L’espoir Trump / l’erreur de Le Pen
01'11'10 : Vers l’explosion du FN ?
01'18'20 : Gauche du travail / Droite des valeurs : un seul combat
01'22'27 : La Motta, "Salle des pas perdus", album Bande originale, Kontre Kulture Musique
Notre siècle voit coexister un éloignement de la pratique religieuse comme fait social structurant avec des retours brutaux de son invocation politique. Il est apparu que ce qui pour certains n’avait pas d’avenir en un siècle athée, et qui pour Freud était une illusion, a bel et bien un présent.
La psychanalyse mesure selon ses concepts la place du fait religieux pour l’être parlant, elle en pèse le poids, étudie les ressorts de la croyance, évalue les conditions de l’athéisme.
Il est temps d’évaluer ce que l’élaboration psychanalytique observe du fait religieux, et ce qu’elle reconnaît comme efficace structurel susceptible d’assurer les fonctions nécessaires à la construction du sujet, que cela accompagne ou non une croyance religieuse, laquelle peut aussi bien participer à une structure efficace qu’être utilisée comme ravage.
Interrogé par Martial Bild, le journaliste et écrivain Eric Zemmour évoque 3 thèmes essentiels dans ce long entretien : le grand défi de l’Islam, la liberté d’expression et le débat politique actuel.
Après avoir rappelé que l’Islam est incompatible avec la démocratie et la France, il revient sur sa condamnation pour “provocation à la haine raciale” et dénonce une accélération de la restriction des libertés publiques et tout particulièrement de la liberté d’expression.
Très librement, il juge les actions et les propositions des différents dirigeants politiques de Le Pen à Mélenchon en passant par Hollande et Fillon.
Enfin, et pour la première fois, il évoque le travail de la réinformation en France.
Cette conférence se veut une forme de réponse à l'attaque de Michel Eltchaninoff formulée dans le livre Dans la tête de Vladimir Poutine à l'encontre des références intellectuelles qui inspirent le maître du Kremlin.
Les trois penseurs russes principaux auxquels Vladimir Poutine se réfère -Soloviev, Berdiaev et Iline- sont ici introduits par Yvan Blot, et nous permettent de tirer les fils profondément enfouis dans la pensée russe pour mieux comprendre les permanences et le sens de la politique de ce grand pays eurasiatique.
Nous sommes entrés dans "l’Anthropocène", nous serions collectivement, en tant qu’espèce humaine, responsables du dérèglement climatique, d’une extinction massive des espèces, d’une déforestation tropicale et d’une destruction des environnements sans précédents, d’une pollution et d’une érosion historiquement inédites.
Peut-on vraiment incriminer un Anthropos indifférencié, une espèce complète, et en appeler à un "bon Anthropocène" techno-scientifique et à un capitalisme "vert" ?
Et s’il s’agissait plutôt, comme l’affirment Andreas Malm, Jason Moore, John Bellamy Foster et des auteurs issus du courant dit de "critique de la valeur", d’un Capitalocène, d’une dynamique socio-historiquement spécifique aux conséquences écologiques également spécifiques, celle du capitalisme, et appelant donc à une sortie conjointe de "l’Anthropocène" et du capitalisme ?
C’est cette hypothèse que développent Anselm Jappe et Armel Campagne.
Où en sommes-nous ? Nous voici pris entre notre vieille nation que nous ne voulons pas quitter et l'Europe nouvelle que nous espérons rejoindre sans savoir comment.
À un gouvernement représentatif tend à se substituer une "gouvernance démocratique" qui ne nous gouverne ni ne nous représente. Nous voyons sans nous émouvoir notre existence politique se défaire parce que nous sommes en proie à l'illusion d'une humanité unifiée qui pourrait tenir ensemble en se passant de toute forme politique. Et il y a longtemps que nous ne savons plus que faire de la religion.
Comment donner sens à cette crise de notre existence commune ?
Pierre Magnard revient sur le travail qu'il avait consacré à Pascal dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée Nature et histoire dans l’apologétique de Pascal.
La problématique générale concerne la Nature en tant que parole ou silence de Dieu, et en quoi cette Nature peut être considérée comme la manifestation de Dieu. Pierre Magnard interroge l’hypothèse d’une apologétique pascalienne en tant qu’herméneutique, qui s’efforcerait d’interpréter à la manière d’un texte, une simple description de l’existence. L’enjeu est de montrer que c’est une valeur diacritique et non pas dialectique qu’il faut donner aux distinctions pascaliennes, en les interprétant comme des différences et non pas comme des oppositions.
À l'issue de l'exposé, Antoine Assaf rapporte sa propre expérience de réception du travail de Pierre Magnard sur Pascal.