Atelier de ré-information active n°2. Avec Lucien Cerise chez E&R à Lille.


(1)
1153 Vues
0 commentaire
21.05.2016

En 2017, le Pouvoir gouverne toujours par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Ce second atelier a pour objectif de poursuivre une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive.
Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !

La politique sociale du général de Gaulle : une révolution en héritage. Avec Alain Kerhervé au Cercle Aristote.


(0)
1121 Vues
0 commentaire
06.03.2017

Du discours d'Oxford en 1942 jusqu'au référendum de 1969, en passant par l'incontournable programme du CNR et les nombreuses réformes, c'est toute une vie au cours de laquelle Charles de Gaulle entend mener une révolution sociale.
Alain Kerhervé nous propose une analyse chronologique de l'oeuvre inachevée de Charles de Gaulle et fait le récit des mois qui ont précédé le référendum d'avril 1969, décrivant les agissements de ceux qui ont voulu torpiller son ambition sociale.

L'univers intellectuel de Vladimir Poutine. Avec Michel Eltchaninoff au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


(0)
1177 Vues
0 commentaire
08.12.2015

Janvier 2014, en Russie, les hauts fonctionnaires, les gouverneurs, les cadres du parti Russie unie reçoivent un singulier cadeau de Nouvel An de la part de l'administration présidentielle : des ouvrages de philosophie ! Des oeuvres de penseurs russes du XIXe et du XXe siècle. Si Gogol revenait, il décrirait ces imposants personnages en train de peiner sur la lecture de pages emplies de spéculations sibyllines.
Le président lui, même a récemment cité ces auteurs dans des discours décisifs, et il faut essayer de comprendre ce qu'il a voulu dire. Les plus persévérants trouvent d'ailleurs dans ces livres des formules qui résonnent étrangement, et sentent comme une concordance des temps...
Dans cette conférence, Michel Eltchaninoff tente de répondre à la question que chacun se pose depuis le rattachement de la Crimée à la Russie et l'intervention militaire en Syrie : qu'est-ce que Poutine a dans la tête en ce début de siècle ?

Débattre ! Avec Régis Debray, Alain Finkielkraut et Michèle Riot-Sarcey sur France Culture.


(0)
761 Vues
0 commentaire
11.07.2016

"La France, une nouvelle conscience ?", "Le retour du religieux", "La démocratie, une nouvelle donne ?". Ce sont quelques-uns des thèmes abordés lors de la première édition des Rencontres de Pétrarque, en 1986.
Des questionnements qui pourraient aisément être repris en 2016. Mais les réponses, elles, ne seraient sans doute plus les mêmes. Car la France a considérablement changé en 30 ans, et la façon d'y débattre également...

Un débat ayant pris place durant les XXXe Rencontres de Pétrarque.

La violence dans la société. Avec Piero San Giorgio à Orange.


(0)
1064 Vues
0 commentaire
09.2015

Confrontés aux problèmes sociaux et à la criminalité, les français surivront-ils au grand remplacement et à l'abandon de la France par ses élites ?
Et si l'un des scenarii d'effondrement de la normalité venait à s'accomplir, serions-nous capable de faire face à la violence qui pourrait en résulter ?

Une conférence prononcée durant l'Université d'été de la Ligue du Sud de Jacques Bompard.

L'invention des nations : creuset de l'identité moderne ? Avec Anne-Marie Thiesse et Irène Hermann à Lausanne.


(0)
964 Vues
0 commentaire
23.09.2016

L’observateur des évolutions politiques des dernières décennies ne peut qu’être frappé par une conjonction d’apparence paradoxale : l’approfondissement continu du processus de la mondialisation, et la reviviscence des nationalismes – le symptôme le plus apparent en est la progression électorale des partis d’extrême-droite.
Avec l’aide d'Anne-Marie Thiesse et d'Irène Hermann, nous tentons de comprendre ce qui nous pousse à sortir nos drapeaux et à appeler au renforcement des frontières, en cernant les ressorts des réflexes nationalistes.
A cette fin, les intervenantes reviennent longuement sur le moment de la constitution des nations modernes et sur leur maintien depuis lors.

Une conférence organisée par le Groupe vaudois de Philosophie, qui s'insère dans le colloque "La nation, notre avenir ?".

La fin de l'empire romain d'occident. Avec Michel de Jaeghere à l'Université ouverte de Versailles.


(0)
1508 Vues
0 commentaire
10.05.2016

Sans doute l'effondrement de la civilisation romaine n'eut-il ni l'uniformité, ni la fulgurance dont se plut à le parer l'imagerie romantique. La disparition de l'empire d'Occident n'en fut pas moins le résultat d'une submersion violente du territoire romain par des populations qui désiraient jouir de ses richesses sans adopter ses disciplines. Elle se traduisit, pour ses contemporains, par un désastre comme l'histoire en offre peu d'exemples.
Au fil d'un récit plein de drames, de fureurs, de retournements, d'où émergent de grandes figures, Michel De Jaeghere fait revivre le siècle décisif qui sépare l'irruption des Goths, en 376, de la déposition, cent ans plus tard, de Romulus Augustule. Brossant le portrait de la société et des institutions de l'antiquité tardive, comme celui des peuples barbares qui se pressaient alors aux porte de l'empire, il analyse sur la longue durée le processus qui vit la montée en puissance des populations germaniques à l'intérieur du monde romain, en ne négligeant ni l'histoire militaire, ni les circonstances politiques, économiques et sociales qui réduisirent les autorités romaines à l'impuissance.
Il inscrit, surtout, l'ensemble de son analyse dans une double réflexion sur la grandeur et les limites de la civilisation antique et sur les causes de la mort des empires.

La droite buissonnière. Avec François Bousquet au Cercle Pol Vandromme.


(0)
1217 Vues
0 commentaire
05.04.2017

Conseiller du prince ou âme damnée, pygmalion ou gourou, la frontière est mince, en politique, entre le vice et la vertu. Le pouvoir ne connaît que le clair-obscur.
Patrick Buisson aussi. Entre légende dorée et légende noire. L'éminence grise cultive le secret, le faiseur de roi suscite des fantasmes, le champion du débat d'idées intrigue.
C'est pour les uns "le mauvais génie" tombé en disgrâce ; pour les autres, l'architecte de l'élection de 2007 et celui qui a évité au président sortant un naufrage en 2012. Surnommé "l'alchimiste" par l'ancien chef de l'État, le conseiller a posé les jalons d'une révolution conservatrice, aujourd'hui "hors les murs". Peut-être demain dans les murs.
Identité nationale, rupture du front républicain, retour des frontières, levée des tabous : la droite décomplexée n'en finit pas de soigner sa ligne Buisson, avec ou sans Sarkozy. L'enjeu ? La bataille culturelle.
François Bousquet nous raconte l'histoire d'un homme clivant, forcément clivant, qui a changé le visage de la droite.

La recherche scientifique et les technosciences. Avec Olivier Rey, Jacques Testart, François Veillerette et Frédéric Denhez pour Sciences Critiques à Paris.


(0)
836 Vues
0 commentaire
24.02.2017

A deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, et en présence du militant associatif François Veillerette, du biologiste Jacques Testart, du philosophe Olivier Rey et du journaliste Frédéric Denhez, l'occasion a été donnée de débattre du rôle et de la place des sciences et des nouvelles technologies dans notre société.
Cette rencontre a permis de discuter de propositions concrètes et d'actions immédiates à mettre en œuvre pour démocratiser la recherche scientifique et augmenter les procédés de contrôle des technosciences.
À cet effet, deux propositions centrales ont été discutées :
 - Promouvoir la recherche participative.
 - Subordonner les technosciences à l'éthique.

Trump et la Syrie. Avec Alain Soral et Youssef Hindi à L’Heure la plus sombre pour E&R.


(0)
1124 Vues
0 commentaire
10.04.2017

Pour ce 74e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier reçoivent Alain Soral et Youssef Hindi pour réagir aux derniers événements en Syrie.

00:00 : Introduction
01'24 : Tableau général de la situation
03'25 : Propagande éculée
06'05 : Le chantage à l’impeachment
07'30 : À qui profite le crime ?
09'45 : Gazés mais par qui ?
11'50 : Changement dans l’entourage de Trump
15'07 : Détails troublants
19'40 : Réactions internationales
22'40 : Diversion ?
24'00 : Question de survie
26'40 : Le projet du grand Israël
29'40 : La dimension Saoud/Émirats
35'17 : Le positionnement de la Turquie
38'45 : Tensions avec la Corée du Nord
40'00 : Trump a-t-il trahi ?
46'15 : Comment neutraliser la France ?
52'20 : Mondialistes de gauche et mondialistes de droite
58'36 : Quelle marge de manœuvre ?

Parades et parures : l'invention du corps de mode à la fin du Moyen Age. Avec Michel Pastoureau, Odile Blanc et Jacques Chiffoleau sur France Culture.


(0)
1275 Vues
0 commentaire
03.03.1997

Au milieu du Moyen Âge, les habitudes vestimentaires changent : formes, nouvelles attentions au corps, nouveaux rapports aux vêtements. C'est peut-être le concept de mode qui émerge à cette époque.
Comment la fonction des vêtements évolue, l'histoire des tissus, de la fabrication des vêtements, l'étude des miniatures (photos de mode de l'époque médiévale) sont les différents thèmes abordés durant cette émission en compagnie des historiens Odile Blanc, Jacques Chiffoleau et Michel Pastoureau.

Émission "Les lundis de l'histoire", animée par Jacques Le Goff.

L'enseignement au service du mondialisme. Avec Pascal Bernardin à l'Action Familiale et Scolaire.


(0)
2152 Vues
0 commentaire
19.11.2011

Pascal Bernardin est un auteur particulièrement compétent dans la dénonciation du projet mondialiste en ce qui touche la mise en place progressive mais obstinée, lente et sûre, des principes, ou plus exactement des idéologies et utopies qui animent les cénacles de décideurs se réunissant régulièrement à l’échelon supranational depuis des décennies, et qui formatent l’état d’esprit général de nos élites toujours plus nomades et cosmopolites.
Cntrairement à ce que certains négateurs de tout agenda occulte — notion qui implique une volonté délibérée et partagée — ont l’air de supposer, préférant ne voir partout à l’œuvre que des processus anonymes et non-voulus (financiers, économiques, sociologiques, psychologiques, culturels,…) qui échappent par définition à toute responsabilité, l’esprit de consensus mou que dénonce entre autres Pascal Bernardin n’est pas, ainsi que celui-ci l’a bien observé, réductible à un regrettable "habitus" psycho-sociologique inhérent à toute technocratie gestionnaire, où qu’elle soit et d’où qu’elle vienne.
Il est au moins curieux, en effet, de constater à quel point, dans le cas d’espèce, cet "esprit" de consensus entre en résonance avec l’utopie visionnaire progressiste et mondialiste qui imprègne les travaux de ceux des distingués représentants de la technocratie gestionnaire sélectionnés pour agir à l’échelon supranational.
C’est donc cette sélection, et non la seule complexion des intéressés, qui permet d’expliquer l’orientation systématiquement prédéterminée de leurs travaux dans le sens de l’édification patiente d’une spiritualité globale planétaire.
Bref, il n’est pas dans l’essence de la technocratie gestionnaire de générer spontanément un projet conforme à telle utopie visionnaire. Ce n’est là qu’un accident qui l’affecte, et dont la cause vient nécessairement d’ailleurs.
Les techniques de subversion des mentalités semblent ne plus receler de secrets pour Pascal Bernardin : elles sont rendues apparentes, sinon transparentes, par ses travaux, aussi bien dans le domaine de l’enseignement (Machiavel pédagogue), sur lequel il revient tout spécialement au cours de cette conférence, que dans celui de l’écologie (L’Empire écologique) ou de la religion (Le Crucifiement de Saint Pierre), trois leviers aussi subtils que déterminants dans l’instauration, à terme, d’une spiritualité globale, au service d’un Nouvel Ordre Mondial s’en prenant d’abord aux intelligences, qu’il cherche à neutraliser, et aux âmes, qu’il entend séduire.
Finalement, devant des faisceaux d’indices aussi accablants, nous sommes bien forcés d’admettre que le voile se déchire : l’évidence d’un plan s’impose avec la force d’une certitude mathématique, ce qui n’est sans doute pas sans rapport avec la formation de Pascal Bernardin, ancien élève de Polytechnique, et sa méthode, aussi rigoureuse que méticuleuse.