Raymond Aron : entre libéralisme, socialisme et républicanisme. Avec Serge Audier à l'ENS Paris.


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26.11.2005

Serge Audier tente un essai d'interprétation du positionnement politique de Raymond Aron, en se basant moins sur ses textes théoriques que sur ses prises de position sur les sujets d'actualité.
Dans un la deuxième partie de la conférence, Serge Audier montre que l'étude par Raymond Aron de la critique du gauchisme envers le capitalisme d'alors (1969) lui feront écrire qu'un renouvellement possible du libéralisme y est envisageable en son sein, au travers des attaques anti-hiérachique et auto-gestionnaire notamment.
Une vision quelque peu différente et plus nuancée que celle du Raymond Aron "anti-68" qui nous est traditionnellement présentée.

Le divin Marché. Par Dany-Robert Dufour à la Librairie Tropiques.


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06.02.2008

La religion du marché est partie d'Europe au XVIIIe siècle pour s'étendre sur la planète tout entière. Elle présente cette originalité que chacun contribue au bien collectif en suivant ses intérêts particuliers. Transformant en vertu les faiblesses humaines, le dogme du libéralisme est devenu irrésistible. Le philosophe fait le procès de la toute-puissance du marché dans nos sociétés libérales.

Le racket de l'industrie pharmaceutique. Avec Philippe Pignarre chez Daniel Mermet.


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01.06.2004

Philippe Pignarre, qui a travaillé dix-sept ans dans l’industrie pharmaceutique, révèle la face cachée de cette entreprise.

Gloire et catastrophes du capitalisme. Avec Jean-Pierre Dupuy sur France Culture.


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22.02.2012

"Peut-on penser l’économie sans être économiste ? Non seulement on le peut, mais la pensée économique serait débile si elle restait l’apanage des économistes."
Grand penseur des catastrophes, Jean-Pierre Dupuy "s’efforce de comprendre la place exorbitante que l’économie a prise dans nos vies." Il décrit la sacralisation du marché et tente de réhabiliter la dimension prophétique du politique.

Crise de l'esprit ou avancée de l'intelligence ? Avec Bernard Stiegler aux Matins de France Culture.


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27.12.2004

Est ici présenté une réflexion intéressante sur le mécanisme actuel de destruction du désir et de la libido par l'industrialisation des moyens de marketing et de stimulation, via notamment les moyens multimédia.

L’avenir de la croissance. Avec Bernard Stiegler à l'Institut Diderot.


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17.09.2009

La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation.
C’est ce dernier modèle qui s’est effondré à la fin 2008. La faillite de General Motors n’est pas une conséquence dans l’économie réelle des spéculations de l’économie virtuelle. C’est le modèle consumériste qui rencontre ses limites par une combinaison de facteurs toxiques que cette conférence propose d’analyser comme une "mécroissance".
L’enjeu est alors de repenser la croissance sur de nouvelles bases.

La modernisation sans la modernité. Avec Bernard Stiegler à Montpellier.


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16.06.2010

Ce que l’on appelle la mondialisation, dont Paul Valéry esquissa quelques conséquences peu de temps après la Première Guerre mondiale, conduit à présent à un processus de modernisation planétaire. Celui-ci fut déclenché en Europe occidentale aux alentours de la Renaissance. Il conduisit à la révolution industrielle, puis à l’expansion planétaire du capitalisme. Mais il fut accompagné d’un projet moderne qui constitua jusqu’au XXe siècle le versant politique du devenir technologique et économique.
La modernisation contemporaine se poursuit désormais indépendamment du projet moderne, et même contre lui. Un tel état de fait est-il possible et souhaitable ? Que penser de ce que l’on a nommé "l’autre modernité", "la modernité réflexive" - en particulier ces derniers temps, après la crise de 2008 ?

Capitalisme, désir et servitude. Avec Frédéric Lordon sur France Culture.


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02.10.2010

Comment un certain désir s'y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C'est le problème de ce qu'on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d'enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l'enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d'affects qui pouvaient s'y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c'est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s'en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L'enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés.
Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l'occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d'aliénation, d'exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.
Emission "La Suite dans les Idées".