Comment décrypter le programme économique de Donald Trump ? Avec Jacques Sapir et Philippe Béchade sur Radio Sputnik.


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15.11.2016

Donald Trump, futur président des Etats-Unis, a beaucoup promis en matière économique : pourra-t-il appliquer ces promesses ?
Le candidat républicain a en effet remporté la victoire sur Hillary Clinton en misant sur la colère de la classe moyenne américaine. Qu'il s'agisse du TAFTA, de l'immigration, du renouveau des infrastructures, Donald Trump sera bientôt confronté à des choix décisifs pour l'avenir de sa nation.
Un programme économique qui paraît contradictoire notamment sur la politique budgétaire, où il préconise de grandes dépenses tout en supprimant un certain nombre d'impôts.

Jacques Sapir aborde cette thématique avec Philippe Béchade, rédacteur en chef de La Bourse au Quotidien et Cyrille Collet, directeur de la gestion actions chez CPR Asset Management.

Crise de la société américaine, crise de la globalisation. Avec Emmanuel Todd à l'association Isegoria à Nantes.


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08.11.2016

Au cours d’une interview en 2002, le réalisateur franco-grec Costa-Gavras a déclaré que la société américaine, à l’image de ses films d’action, avait besoin d’ "un ennemi désigné". A l’occasion du débat du 26 septembre dernier, les deux candidats à la présidentielle américaine se sont accordés communément pour qualifier leur ennemi comme étant la globalisation.
La globalisation, dernière forme prise par la mondialisation, marquée par l’instantanéité des échanges et le néolibéralisme. Or, si la société américaine a su jouir des avantages de ce système, elle a dû faire face à des revers aux conséquences dramatiques et se voit aujourd’hui confrontée à la concurrence venue d’Asie. Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la globalisation concentre les critiques de bon nombre de citoyens américains. Beaucoup d’entre eux font de moins en moins confiance au multiculturalisme et se laissent tentés par le populisme.
L’historien, anthropologue et démographe Emmanuel Todd, après avoir publié en 2002 Après l’empire – Essai sur la décomposition du système américain, travaille actuellement sur les tensions au sein de la société américaine, et leurs liens avec la globalisation.

INTRODUCTION
00:00:00 : Discours introductif

PROPOS DE L'INTERVENANT
00:08:37 : Le traitement médiatique de ces campagnes est encore plus fou que ces campagnes elles-mêmes. La presse a lourdement fustigé Trump, son électorat.
00:10:47 : Cette élection n'est pas la confirmation du déclin, mais le début du renouveau. Cette élection sonnera la reprise en mais de l'Amérique par elle-même.
00:13:52 : Trump a rompu les tabous. Remise en cause par le candidat Républicain de la globalisation, et en priorité de la liberté des échanges et de circulation des hommes.
00:18:59 : La campagne Américaine a avant tout mis sur la table des sujets de première importance. La caricature faite de cette campagne occulte l'importance des débats sociaux, économiques.
00:21:03 : Les USA n'ont pas toujours été libre échangistes. Mise en relief de l'histoire politique extérieure des Etats-Unis.
00:27:21 : Les USA face aux premiers défis majeurs de leur histoire. L'histoire (courte) des USA n'est faite que de succès. La baisse des revenue est un bouleversement.
00:31:38 : Le levier éducatif comme moyen de développement de patriotisme. La diffusion d'une éducation universelle et homogène a développé un sentiment national, avant de devenir plus disparate et créer un creux entre les classes.
00:42:37 : Le monde anglo-saxons assume-t-il ses créations idéologiques ? Après un siècle de domination, le monde aglo-saxon lui-même semble renier ses convictions.

QUESTIONS/REPONSES
00:53:09 : La vie politique Américaine s'européanise-t-elle ?
00:57:48 : L'exécutif fait-il face à une crise de sa légitimité ?
01:05:33 : Quel bilan pour l'administration Obama ?
01:11:50 : Quelles forces pour la campagnes de Clinton ?
01:28:18 : Trump, à l'épreuve de cette campagne, ne lance-t-il pas un réel défi démocratique à son pays ?
01:38:50 : Emmanuel Trump ?
01:39:19 : Quelles solutions avec la présidence Trump ? Comment peut-il gouverner sans son parti ?
01:46:18 : Le vote des classes inférieures discrédite-il un choix démocratique ?

Louis XI. Avec Jean Favier et Amable Sablon du Corail chez Franck Ferrand sur Europe 1.


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2011

Jamais roi de France n'a été mieux obéi ni aussi craint que Louis XI à la veille de sa mort, en 1483. Le domaine royal s'est agrandi de moitié, aux dépens des grands fiefs et des apanages. Les frontières du royaume ont été repoussées vers le Nord, l'Est et le Sud.
Que d'épreuves, cependant, pour en arriver là ! Louis XI dut sa victoire à sa volonté, qui lui permit de triompher de tous et d'abord de lui-même. Loin d'avoir été une machine froide et efficace, au service exclusif de l'état et de la construction de la nation française, Louis XI était un homme anxieux, impatient, dominé par ses passions. Sans la force de l'institution monarchique française, sans la puissance démographique et financière du royaume, les nombreuses fautes politiques qu'il commit à son avènement lui auraient sans doute été fatales.
En rupture radicale avec l'idéal de "bon gouvernement" de son temps, Louis XI sacrifia tout à sa volonté de puissance, le droit, la justice, et parfois l'honneur.
À la suite de ses prédécesseurs, il étouffa tout ce qui pouvait limiter l'absolutisme naissant de la monarchie française.
Les succès et les échecs du roi sont à la mesure de sa personnalité exceptionnelle et violemment contrastée.

Emission "Au coeur de l'histoire", animée par Franck Ferrand.

L'idée de Progrès. Avec Alain de Benoist et Frédéric Rouvillois sur Radio Courtoisie.


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09.02.2011

C’est à une véritable archéologie de la modernité que se livre Alain de Benoist et Frédéric Rouvillois dans cet entretien croisé : contrairement aux idées reçues, le "Progrès" n’est pas né avec les Lumières, mais au XVIIe siècle, avec la nouvelle philosophie, l’apparition du déisme et la diffusion de l’ "esprit bourgeois". De Bacon à l’abbé de Saint-Pierre, il devient une philosophie de l’histoire et, conformément à son inspiration cartésienne et mécaniste, prétend à une cohérence totale.
Ses défenseurs définissent désormais le Progrès à partir du modèle de la Machine : comme un mouvement global de perfectionnement que caractérisent sa forme linéaire, sa nécessité radicale et sa permanence. Ce faisant, ils peuvent ainsi le transposer au réel.
Au même rythme que la raison, la morale, le bonheur ou l’Etat sont appelés à progresser. L’histoire, enfin dotée d’un sens, devient ainsi le lieu où pourra s’accomplir la promesse de Descartes : l’homme, parfaitement libre et tout-puissant, sera bientôt "maître et possesseur de la nature".
Une démystification érudite et acérée, dévoilant les retombées contraignantes des utopies.

Le choc de l'histoire. Avec Dominique Venner aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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19.10.2011

Le choc de l'histoire, nous le vivons, mais nous ne le savons pas. Le monde, la France et l'Europe sont entrés dans une nouvelle époque de la pensée, des comportements et des puissances. Ce choc de l'histoire annonce qu'il n'y a jamais de fatalité insurmontable. Le moment va venir pour les français et les européens de se réveiller, de répondre aux défis de l'immigration, aux idéologies toxiques, aux périls du mondialisme, aux troubles qui les assaillent.

Le Progrès est-il un progrès ? Avec Rémi Brague chez Les Gavroches.


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16.11.2015

Le progrès est devenu un dogme, comme le souhaitait Auguste Comte. "Il est difficile de trouver quelqu'un qui ne soit pas progressiste. Staline l'était, Hitler l'était, le général Tapioca et le général Alcazar le sont tous les deux au même titre."
Et le progrès in fine est devenu le critère du Bien : "Le gentil est toujours progressiste, le méchant est un conservateur, réactionnaire, intégriste, fondamentaliste, etc."
Retour sur l'idéologie -aujourd'hui en échec- du progressisme en compagnie du philosophe Rémi Brague, à l'occasion de la sortie de son livre Le Règne de l'homme (Gallimard).

La souveraineté et le peuple. Avec Jacques Sapir à l'Institut pour la Démocratie Directe en Europe.


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05.2016

Jacques Sapir donne un long entretien pour l'Institut pour la Démocratie Directe en Europe, fondation européenne dont le projet est de découvrir, promouvoir et vulgariser les outils politiques et toutes les composantes institutionnelles relatives à la démocratie directe dans les Etats membres de l’Union européenne. Cet institut est par ailleurs très critique envers le tournant fédéraliste que l’Union européenne prend actuellement et promeut une Europe des États-nations souverains.

PARTIE I
00:11 : La souveraineté.
06:49 : Autorité légitime et fondation du légal.
11:46 : Le peuple, définition.
23:11 : Vie privée et vie publique de nos jours.

PARTIE II
00:11 : Le ciment commun d'un peuple.
05:45 : Multiculturalisme.
08:43 : L'idée d'un peuple européen.
13:47 : Ordre démocratique contre ordre marchand.
22:53 : Démocratie directe.

L'écologie est-elle encore de gauche ? Avec François Bousquet, Olivier François et Xavier Eman aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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10.12.2014

Alors que les mouvement issus de la mouvance de l'Écologie politique -classés à gauche- se révèlent incapables de mettre en œuvre une véritable alternative pour notre société, il est plus que temps de s'interroger sur le sens profond de la pensée écologique.
Cette vision du monde est-elle compatible avec l'ADN de la gauche ? Et qu'en est-il de la droite, à l'heure où les partis politiques qui s'en revendiquent s'accordent tous sur une vision marchande des rapports sociaux ?

Une émission présentée par Patrick Péhèle, en collaboration avec la rédaction de la revue "éléments".

Aux sources de la gnose. Avec Roland Hureaux sur France Culture.


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17.04.2016

La gnose est apparue sous le Haut-Empire romain. Elle se présente comme une connaissance secrète que Jésus-Christ aurait transmise à ses proches.
Christianisme philosophique ou sulfureuse contrefaçon ? Sagesse élevée ou charlatanisme ? Religion sui generis ou maladie infantile du christianisme ? Ultime expression de la philosophie grecque ou anticipation de l'existentialisme ? Vecteur d'influences juives ou au contraire rejet du judaïsme ? La gnose garde une partie de son mystère.
Retour sur une histoire complexe et passionnante avec Roland Hureaux, qui a récemment publié Gnoses et gnostiques, des origines à nos jours aux éditions Desclée de Brouwer.

Emission "Les Racines du ciel", animée par Leili Anvar.

Comment empêcher la France de disparaître ? Avec Pierre-Yves Rougeyron, Alexandre Mendel, Gabriel Galice, Jacques Baud, Alexandre Latsa et Clément Nguyen au Cercle Aristote.


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23.06.2016

Pour son grand colloque de l'année 2016, le Cercle Aristote aura réuni divers spécialistes sur les thématiques de défense et de sécurité intérieure, parmi lesquels Jacques Baud, Alexandre Mendel, Alexandre Latsa, Clément Nguyen ou encore Gabriel Galice.
Les différentes interventions ont toutes pour objectif de comprendre l'état de délabrement de la France en tant qu'état-nation, et de proposer les remèdes adéquats.

Relations internationales : quand la parole se substitue à la réalité. Avec Gérard Conio à l'Association Dialogue Franco-Russe.


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2016

La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.

Une suisse au-dessus de tout soupçon. Avec Jean Ziegler pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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22.05.1976

Le sociologue Jean Ziegler expose deux des thèses centrales de son ouvrage La Suisse au-dessus de tout soupçon, qui a suscité la polémique à sa sortie :
 1. Le peuple suisse est vieux, mûr politiquement, mais son âme lui a été volée en quelque sorte, car les institutions démocratiques n’existent plus, la démocratie suisse est un concept qui n’a plus rien de réel, elle est au contraire remplacée par l’oligarchie, qui règne en maître par la voie d’une "violence symbolique" masquée.
 2. La neutralité n’est plus qu’une pseudo-neutralité à laquelle il est urgent de réfléchir.
Le peuple suisse est donc redevenu "sujet", comme il l’était autrefois des seigneurs. Mais, plus grave à ses yeux, il est devenu "complice" d’un processus qu’il ne souhaite pas.
Jean Ziegler est convaincu que la révolution socialiste arrive, et qu’elle se fera, comme le prédisait Lénine, dans les pays développés en premier lieu.
Plusieurs personnalités des mondes politique et industriel neuchâtelois, dont Jean-François Aubert, Maurice Favre, Luc Tissot et Frédéric Blaser, réagissent à l’image de la Suisse telle qu’elle est présentée par Jean Ziegler.