Qui est Charles Darwin (1809-1882) ? Retracer le parcours du naturaliste anglais le plus célèbre, tel est le fil conducteur de cette conférence que revient sur le personnage, ses origines sociales, sa famille et les expériences qui ont déterminé l'orientation de ses recherches.
Ainsi, de 22 à 27 ans, Charles Darwin a entrepris un tour du monde en 1741 jours (de décembre 1831 à octobre 1836) à bord du HMS Beagle, et étudié la faune et la flore de l'hémisphère Sud.
De ses recherches naîtra la "théorie de l'évolution" selon laquelle les espères vivantes ont évolué à partir d'un ou de plusieurs ancêtres communs, par la "sélection naturelle", à savoir que seules les espèces qui se sont adaptées à leur environnement se sont assurées une descendance importante.
En 1859, Charles Darwin résume ces travaux en publiant De l'origine des espèces, ouvrage fondateur de la biologie moderne.
Patrick Tort, en plus de battre en brèche les clichés et idées fausses véhiculés autour de la théorie de Charles Darwin, replace ce dernier en son temps, présente l'homme et le père dans son intimité, évoque la réception de ses idées par la communauté scientifique et le grand public, mais aussi les influences que ses travaux ont laissé dans la littérature, les arts plastiques, l'architecture qui attestent l'importance sociale d'une pensée et sa puissance révolutionnaire.
La métaphysique est-elle morte ou simplement datée ? Une chose est sûre : les temps sont durs pour cette discipline qui eut ses heures de gloire.
Heureusement, Michaël Foessel et Francis Wolff nous éclairent sur son destin (pas si) poussiéreux.
Emission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.
Tchernobyl, Fukushima, Ebola, armes de destruction massive, accidents chimiques… Ces noms, ces événements font peur.
Qu’en est-il réellement des risques ? La réalité dépasse-t-elle la fiction ? Qu’adviendrait-il des équipements et installations sensibles (centrales nucléaires, industries lourdes, laboratoires…) en cas de crise économique ou de guerre ?
Rendant accessible un sujet très complexe, Piero San Giorgio aborde les différentes menaces issues des domaines nucléaire, radiologique, biologique et chimique pour nous permettre de différencier les mythes de la réalité et d’identifier les risques. Il présente également des moyens de protection et de détection tout en énonçant des conduites à tenir en cas d’événement de ce type.
A deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, et en présence du militant associatif François Veillerette, du biologiste Jacques Testart, du philosophe Olivier Rey et du journaliste Frédéric Denhez, l'occasion a été donnée de débattre du rôle et de la place des sciences et des nouvelles technologies dans notre société.
Cette rencontre a permis de discuter de propositions concrètes et d'actions immédiates à mettre en œuvre pour démocratiser la recherche scientifique et augmenter les procédés de contrôle des technosciences.
À cet effet, deux propositions centrales ont été discutées :
- Promouvoir la recherche participative.
- Subordonner les technosciences à l'éthique.
La conscience vraie, radicale, enracinée en la communauté de l'être et révolutionnaire est-elle l'apanage d'une aire civilisationnelle particulière ? Comment devons-nous en comprendre l'émergence ?
Francis Cousin discute de ces sujets (et de bien d'autres) avec une étudiante algérienne qui apporte son expérience et ses questions propres à son parcours et à sa culture.
En juillet 1999, en prononçant un discours sur Heidegger et sa Lettre sur l’humanisme, Peter Sloterdijk déclenche une vive polémique. Quel est l’objet du scandale ? Son constat : l’humanisme est mort en 1945. Si une nation ne repose plus sur une fiction politique, d’inspiration humaniste, pour souder ses citoyens, quelle gestion des hommes ? D’ailleurs, note le philosophe, la "domestication de l’être humain constitue le grand impensé face auquel l’humanisme a détourné les yeux depuis l’Antiquité" ; "le simple fait de s’en apercevoir suffit à se retrouver en eau profonde".
Peter Sloterdijk incite à penser la condition humaine qui vient avec l’anthropotechnologie et poursuit ici sa réflexion sur les conditions et le mystère de l’irruption de l’humanité, et la voie que celle-ci peut suivre vers un apprivoisement d’elle-même.
Les travaux d’Olivier Rey, philosophe des sciences et chercheur au CNRS, sont très bien reçus dans les milieux prônant la "sobriété heureuse" et la "décroissance".
Sa connaissance de la pensée moderne et des représentations de la nature qu’elle a conjurées l’amènent à émettre un jugement sans concession sur les situations de crises actuelles que notre monde traverse, précédent, et faisant écho à la critique du paradigme technocratique du Pape François dans son encyclique Laudato si’. La décroissance à laquelle Olivier Rey appelle nos sociétés moderne n’est pas un simpliste retour en arrière, mais l’art de trouver la mesure de l’échelle humaine dans l’intégration lucide des limites de la planète, des ressources naturelles, mais aussi de la finitude de notre commune humanité.
Le Centre de Recherche en Entreprenariat SOcial, la Chaire Jean Bastaire pour une vision chrétienne de l’écologie intégrale, les associations "Chrétiens et Pic de Pétrole" et "Les Alternatives Catholiques" s’associent pour mettre en valeur et interroger la perspective d’Olivier Rey dans l’esprit de l’écologie intégrale.
Quel pan de notre vie, aujourd’hui, ne se trouve pas aux prises avec le management ? Qui pourrait bien se targuer d’échapper à cette lame de fond qui bouleverse en profondeur les structures mentales de nos sociétés avancées ?
Force est pourtant de constater le flou conceptuel qui entoure le management : son arrivée dans le langage courant a en effet pour corollaire d’en masquer le sens, y compris aux premiers intéressés, les managers et les managés.
De ce point de vue, il s’avère expédient de reprendre la réflexion à la racine : le management est un projet technoscientifique, dont les soubassements sont théologiques mais la portée anthropologique et politique.
Nous pouvons dès lors nous poser la question des liens unissant le management avec les techniques de contrôle : de quelle nature sont-ils ? À l'heure où la souffrance au travail semble toujours plus intimement liée aux techniques managériales de contrôle des employés, la question se révèle de première importance.