La mythologie du progrès. Avec Alain Gras au colloque sur la décroissance soutenable à Lyon.


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27.09.2003

Alain Gras, un des rares intellectuels à s'intéresser à l'histoire de la technique, porte une conception du monde non évolutionniste et non linéaire, qui ouvre un espace de respiration.
Car selon l’histoire officielle, le silex conduirait au couteau, la noria à la pompe à moteur, le feu au nucléaire : telle seraient les étapes d’une évolution inéluctable dont l’aboutissement serait invariablement nos sociétés industrielles. C’est cette idée somme toute très naïve du "on n’arrête pas le progrès", autrement dit de la fatalité de la technique, qu’analyse et démonte Alain Gras.
En effet, sommes-nous inéluctablement condamnés à toutes ces inventions qui conduisent à fragiliser nos conditions de vie ?
Non ! L’homme reste libre face aux choix techniques.

Le mythe du progrès et du temps linéaire. Avec Alain Gras et Jacques Grinevald aux "3èmes Rencontres de Socio-Anthropologie" de Grenoble.


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21.01.2011

Nous sommes désormais dans l'ère de l'anthropocène avec une humanité devenue la principale cause des modifications de l'équilibre de la planète. Selon Alain Gras, la révolution industrielle n'a pas débuté au 18è siècle comme l'expliquent les manuels d'histoire, mais à la moitié du 19è siècle avec l'utilisation du feu comme source d'énergie. Le développement exponentiel de la civilisation technicienne ne concerne qu'un intervalle de temps très réduit.
Notre société se définit par la religion du progrès et le mythe d'un temps linéaire, en remplacement de la conception cyclique du temps des traditions qui nous ont précédé. Or, défend Alain Gras, tout est cyclique.
A l'inverse, notre modèle de développement se fonde sur la linéarité, laquelle se traduit par une exploitation des ressources énergétiques et minières non renouvelables jusqu'à leur épuisement, à l'inverse des sociétés traditionnelles ou de l'écosystème qui fonctionnent sur une architecture en boucle, répétable à l'infini.
Ainsi, le système économique actuel s'approche inéluctablement de son terme. La décroissance, cette tendance politique très minoritaire pour le moment, s'imposera par simple nécessité.

La vérité. Conférence conclusive de Francis Wolff aux rencontres philosophiques de Langres.


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25.09.2011

Le thème retenu pour les rencontres de l'année 2011 était la vérité. Francis Wolff met en perspective ce concept dans les trois ordres dans lequels il a été abordé dans les autres conférence :
 - la vérité comme opposition au mensonge, dans l'ordre moral
 - dans l'ordre scientifique, la vérité comme opposé à l'erreur, au faux
 - enfin dans l'ordre ontologique, en tentant une définition de ce qu'est la vérité
Francis Wolff en revient aux conclusion d'Aristote, permettant selon lui de parer aux critiques du concept de vérité, critiques qui ont parcouru toute l'histoire de la philosophie.

La vérité dans les sciences expérimentales. Par Daniel Parrochia aux rencontres philosophiques de Langres.


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24.09.2011

Contre le pragmatisme (la vérité est réduite au succès des actions qu'une connaissance permet de projeter ou d'accomplir) ou le scepticisme (aucune connaissance n'est fondée), contre l'anarchisme épistémologique (accueillir une pluralité de méthodes et de vérités contradictoires, où la validé est circonstancielle et subjective) contre la sociologisation des vérités scientifiques et enfin contre une pratique inductive de la science, Daniel Parrochia plaide pour un "relativisme modéré" qu'il développe tout au long de la conférence.

Les médecines alternatives sont-elles une alternative ? Le cas de l'homéopathie. Avec Florent Martin de l'Observatoire Zététique à la mairie de Fontaine (38).


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25.01.2012

La problématique des médecines non-conventionnelles et de leur validité scientifique est abordée lors de cette conférence, en traitant le cas de l'homéopathie.
Peut-on dire que l'homéopathie "marche" ? Comment met-on un nouveau traitement sur le marché ? Selon quels critères peut-on juger de l'efficacité d'une thérapie ?
Loin des querelles stériles entre ceux qui sont "contre" et ceux qui sont "pour", l'homéopathie n'a pas à être le privilège d'un petit nombre de "croyants". En tant que système thérapeutique, l'homéopathie doit être connue et faire l'objet d'une évaluation scientifique.