Cet entretien est un remarquable témoignage sur la pensée et la personnalité de Simondon, père du concept d'individuation et penseur de la technique.
Entrevue menée à Mazeaux-par-Tance (Haute-Loire) et conduite par Jean Le Moyne, réalisée par Jacques Parent, et produite par l'Office National du Film du Canada.
C’est avec beaucoup de nuances que le professeur Blocher répond à la question-titre.
On remarque d'abord que les médias se servent de la théorie de l’évolution pour corroborer l’athéisme, mais également que la vision biblique du Dieu créateur n’exclut pas du tout l’intégration de processus évolutionnistes dans l’oeuvre de la création.
C'est cet apparent paradoxe qu'Henri Blocher essaie de cerner.
Conférence prononcée pendant la journée autour du thème "Perspectives bibliques et scientifiques sur l'évolution".
Nous vivons dans une société capitaliste dont la caractéristique essentielle est qu’elle constitue une économie libidinale qui vise à capter la libido des individus pour attirer leur investissement sur les objets de la consommation. Dans cette situation, les jeux, notamment les jeux d’argent, sont un cas particulièrement pervers de ce qui est la loi générale du marketing. Cette question se pose aujourd’hui d’une façon gravissime dans la mesure où le capitalisme, en exploitant l’économie libidinale, a fini par la détruire. Cela conduit à la désindividuation des êtres humains, et donc à une forme de contrôle social. L’étude philosophique du pharmakon (à la fois remède et poison) montre que toute société est addictive, qu’il y a de bonnes et de mauvaises addictions, qu’il y a même des addictions nécessaires, et que tout est jeu. Elle ouvre des perspectives philosophico-politiques intéressantes : la nécessité de développer l’individuation des êtres humains, les technologies de l’esprit, une organologie et une sociothérapie.
Séminaire "Trouver de nouvelles armes – Pour une polémologie de l’esprit"
Istvan Marko fait partie d'un groupe de scientifiques belges, issus de différentes disciplines, qui unissent leurs efforts pour montrer que, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, le débat sur le réchauffement climatique est loin d'être clos.
Est donc présenté ici, de manière complète et exhaustive, l'ensemble des critiques scientifiques qui conduisent à douter de la validité des analyses et prévisions "réchauffistes" du GIEC sur l'évolution du climat.
Car ces dernières années, de nombreux faits sont venus contredire les théories du Groupe intergouvernemental d'étude du climat (le GIEC).
Pourquoi les températures n’ont-elles plus augmenté à la surface du globe depuis 1998, tandis que les émissions de CO2 ne cessaient de croître ? Pourquoi le volume de glace en Antarctique ne diminue-t-il pas ? Pourquoi les scientifiques impliqués dans le "Climategate" refusent-ils de fournir les données sur lesquelles se basent leurs prévisions ? Et surtout, pourquoi les prédictions alarmistes proférées par ces scientifiques ne se sont-elles pas réalisées ?
Telles sont quelques-unes des passionnantes questions qui ont été posées au cours de cette réunion.
Le capitalisme, au XXè siècle, et en vue d’absorber les excédents de la production industrielle, a fait de la libido sa principale énergie en la canalisant sur les objets de la consommation. Or, aujourd’hui, cette captation de la libido a fini par la détruire. Ce fait majeur constitue une immense menace pour la civilisation industrielle et a fortiori pour l'individuation des adolescents.
C'est le problème de la transmission par l'intermédiaire du milieu technique qui est donc ici posée.
Le mot de "modernité" recouvre un ensemble assez confus de comportements:
- une civilisation dominée par les sciences et les techniques. Une raison pragmatique, liée à l'efficacité, et devenue l'arbitre de la réalité : toutes les questions auxquelles elle ne peut pas répondre sont de fausses questions. Y compris les questions du bien et du mal, déterminées dés lors par les rapports de force.
- un monothéisme de marché, c'est-à-dire de l'argent. Un système où toutes les valeurs sont réduites à des valeurs marchandes.
- un mode de vie "occidental" qui tend à réduire l'homme à un producteur de plus en plus efficace, un consommateur de plus en plus vorace en ses plaisirs, mû par le seul intérêt individuel.
Urbanisme cancéreux des "promoteurs", mégalopoles, pieuvre des supermarchés, barbarie informatisée des modernes fossoyeurs, hypnose télévisuelle unduisant un somnanbulisme de masse, la "modernité" serait-elle la mort lente de l'art, de l'amour, de la foi, de tout ce qui donne à la vie un sens et une responsabilité ?
Comment l'Islam peut-il répondre à ce défi ? Quelles armes peut-il opposer au rouleau compresseur de cette modernité ?