« S’il est vrai qu’aujourd’hui les conclusions de Marx ne pourraient guère être acceptées dans le détail, sa thèse est d’un très réel intérêt pour qui étudie l’épicurisme... et quiconque étudie l’épicurisme, à la lire, en retirera quelques idées fort éclairantes » : ce jugement de Cyril Bailey, formulé voici soixante ans, conserve justesse et actualité.
Jean Salem s'attache à lui ajouter du crédit, en tâchant de restituer le plan général de l’ouvrage, puis en y étudiant par après deux thèmes particuliers qui sont la théorie des météores et celle de la déclinaison atomique.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire "Marx au XXIème siècle. L'esprit et la lettre", à Paris I-Sorbonne, Amphithéâtre Lefebvre.
Ce philosophe longtemps interdit d'enseignement fut aussi journaliste, romancier, pamphlétaire, poète, critique littéraire, traducteur.
Entré adolescent à l'Action française, doté d'une vive intelligence et d'un courage sans faille, rapidement repéré par Maurras, il fut, jeune agrégé, au coeur d'une tentative de coup d'État à Alger en 1942, avant d'être épuré à la Libération puis de devenir, à la demande de Maurras, éditorialiste politique à Aspects de la France (1947-1954), qui avait pris la succession de L'Action française.
En 1955, avec Michel Vivier, il fonde La Nation française, qui renouvellera le ton de la presse politique. Son attitude à l égard du général de Gaulle durant la guerre d'Algérie, entre soutien prudent et hostilité ouverte, lui valut d'être le journaliste le plus condamné pour offenses au chef de l'État.
Toute sa vie, son espérance et son action politiques eurent pour objet le rétablissement de la royauté, incarnée par le comte de Paris.
Bernard Stiegler parle de sa vie, de ses activités professionnelles, de ses préoccupations intellectuelles, notamment le rapport entre l'homme, la technique et le monde. Il développe enfin une analyse de notre moment social-historique qu'il articule autour du concept de capitalisme libidinal.
Emission "Regarde les hommes changer".
Francis Wolff témoigne ici de sa pensée sur l'évolution de la conception de l'homme dans l'histoire de la philosophie.
On y retrouve quatre conceptions de la nature humaine : d'Aristote avec "l'animal rationnel" jusqu'à la figure actuelle de l' "homme des neurosciences, des sciences cognitives et de la biologie de l'évolution", en passant par la figure de "la substance pensante unie à un corps" de Descartes et l'homme des sciences humaines, de la sociologie et de la psychanalyse au XXème siècle.
La conférence s'est tenue au couvent des Dominicains de Lille.