Exposé de la doctrine positiviste maurassienne, considèrant que l'organisation et les institutions de la société doivent être le fruit de la sélection opérée par les siècles. Cette solution est considérée comme efficace, car adaptée à chaque situation nationale, au contraire de l'application des théories idéalistes (la démocratie, le communisme, le libéralisme).
Pour la France, la monarchie fait évidemment partie de ces institutions, nécessaire pour freiner les rivalités franco-françaises.
Les nouvelles représentations du vivant et l’explosion des biotechnologies ont créé des problèmes éthiques radicalement nouveaux sur la légitimité de leurs applications.
Mais il existe en outre d’autres enjeux : ceux liés aux interactions difficiles bien qu’indispensables entre les trois pouvoirs de la parole : la scientifique, la politique et la médiatique.
Double meurtre symbolique : aujourd’hui tout prend forme d’image, le réel a disparu sous la profusion des images.
Mais on oublie que l’image elle aussi disparaît sous le coup de la réalité. L’image est la plupart du temps dépossédée de son originalité, de son existence propre en tant qu’image, et vouée à une complicité honteuse avec le réel.
La violence qu’exerce l’image est largement compensée par la violence qui lui est faite - son exploitation à fin de documentation, de témoignages, de message (y compris les messages de misère et de violence), son exploitation à des fins morales, pédagogiques, politiques, publicitaires..... Là, prend fin le destin de l’image, à la fois comme illusion fatale et comme illusion vitale.
La pensée de droite est diverse et changeante, mais par-delà ses multiples déclinaisons à travers l'histoire, Emmanuel Terray pense possible d'identifier un socle commun, un faisceau d'axiomes qui, sans former une doctrine unique, permet aux penseurs de droite d'appréhender les faits à travers les mêmes catégories et de les apprécier au regard des mêmes valeurs.
Ces axiomes ont pour noms réalisme, ordre, hiérarchie, autorité, patrie, morale.
Ils impliquent une certaine conception de la nature humaine et de l'histoire, une certaine image des rapports entre l'individu, la société et l'Etat, et une certaine idée de la politique.
Enfin, ils organisent les relations que la pensée de droite entretient avec deux "voisins" de nature très différente, mais qui sont pour elle de la plus haute importance : d'un côté l'extrême droite, de l'autre l'Eglise catholique.
« S’il est vrai qu’aujourd’hui les conclusions de Marx ne pourraient guère être acceptées dans le détail, sa thèse est d’un très réel intérêt pour qui étudie l’épicurisme... et quiconque étudie l’épicurisme, à la lire, en retirera quelques idées fort éclairantes » : ce jugement de Cyril Bailey, formulé voici soixante ans, conserve justesse et actualité.
Jean Salem s'attache à lui ajouter du crédit, en tâchant de restituer le plan général de l’ouvrage, puis en y étudiant par après deux thèmes particuliers qui sont la théorie des météores et celle de la déclinaison atomique.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire "Marx au XXIème siècle. L'esprit et la lettre", à Paris I-Sorbonne, Amphithéâtre Lefebvre.