Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
Dans un premier temps, Antoine Dresse revient sur l'une des figures majeures de la Nouvelle Droite, Giorgio Locchi (1923-1992), dont les travaux constituent une "véritable chaîne de défense de l'identité européenne", comme le rappelle Guillaume Faye. C'est à la philosophie de l'histoire qu'il a apporté sa contribution principale, sans oublier ses nombreuses pistes de réflexion éminemment fécondes qui viennent soutenir la rupture innovante que le "principe surhumaniste" introduit dans l'histoire de la pensée.
La seconde partie de l'émission est consacrée au pouvoir politique et culturel de la musique comme outil privilégié de contrôle des masses. Dans cette optique, les contenus généralement mis en avant par l'industrie musicale doivent être interrogés. Thierry DeCruzy s'attache alors à présenter le rôle de la musique et la manière dont elle est exploitée afin de proposer des solutions pour démondialiser son écoute.
Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.
Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est.
Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires", tandis que d'autres alertent sur les dangers d'un tel "repli". Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes " et "décoloniales", au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.
Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ?
À ces questions, comme à bien d'autres, Alain de Benoist cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.
Émission du "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.
En quoi la possibilité de la guerre nucléaire confirme ou altère-t-elle les analyses développées par René Girard et Benoît Chantre dans leur livre Achever Clausewitz ? Celui-ci met en scène classiquement l'opposition entre l'attaque et la défense et démontre la primauté de cette dernière.
Avec l'arme atomique, on a affaire à trois termes, et non pas deux : la défense, l'attaque, nommée "préemption", et la dissuasion. Jean-Pierre Dupuy démontre que la défense est mise hors circuit, tant pour des raisons techniques que par le fait que la dissuasion implique que l'on ne se défende pas : on prouve ainsi à l'ennemi qu'on ne l'attaquera pas en premier. Il montre aussi que dans l'histoire de l'ère nucléaire, la préemption l'a emporté sur la dissuasion et que les chefs d'État soviétiques russes et américains n'ont jamais exclu de leurs répertoires d'action la décision de frapper en premier.
Jean-Pierre Dupuy illustre finalement ces thèses par cette question lancinante : si Poutine perd la guerre conventionnelle contre l'Ukraine, aura-t-il recours contre les puissances de l'OTAN à ses armes nucléaires tactiques, domaine dans lequel il est de loin le plus fort ?
Le philosophe et professeur Normand Baillargeon, accompagné d'invités acteurs et penseurs de l'éducation, tente de répondre à 10 questions de fond en éducation en se basant sur la pensée de dix philosophes importants dans le domaine.
Les questions abordées, plus actuelles que jamais, s'adressent autant autant au corps professoral qu'aux parents, aux étudiants qu'aux citoyens !
Entré en khâgne pour y devenir traducteur de Virgile et d'Homère, Pierre Magnard reçut de Jean Beaufret l'interpellation de Heidegger, qui fit vaciller ses certitudes et une certaine manière d'être chrétien. Ce vacillement le conduisit vers Pascal, dont l'angoisse colore la foi d'une manière inoubliable, lequel Pascal le conduisit à Montaigne, ami de toute une vie. Deux figures en miroir entre lesquelles il lui parut urgent de ne jamais choisir, et auxquelles il consacra beaucoup de son industrie, comme à ces philosophes de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance que Char eût dit des Matinaux.
Un humanisme faisant l'épreuve du néant en l'homme et du silence de Dieu était possible, dont Maître Eckhart et Nicolas de Cues montrent le chemin ; un christianisme aussi, fondé non sur l'usage d'une raison dogmatique mais d'une raison joueuse, laquelle, tout en sachant que c'est le coeur qui lui donne ses principes, se déploiera en toute liberté.
Nous voici donc conté le chemin d'un philosophe, professeur émérite en Sorbonne, jusqu'à la couleur du matin profond...
Émission "Le monde de la philosophie", animée par Philippe Nemo.
Arnold Gehlen reste, en France, à découvrir. Plusieurs traductions récentes (L'Homme, sa nature et sa position dans le monde, éditions Gallimard, et Morale et hypermorale, éditions Krisis) et un numéro de Nouvelle École qui lui est consacré sont l'occasion de présenter l'œuvre du grand Allemand, à la croisée de l'anthropologie philosophique et de l'institutionnalisme.
C'est à la découverte d'un personnage aux multiples facettes que nous partons : Jean-François Gautier, rédacteur à la revue Éléments, docteur en philosophie. Musicologue reconnu notamment pour son apport sur Palestrina et Debussy, il est aussi un penseur de la Nouvelle Droite qui représente un important courant de pensée en France.
Acteur de la reconquête culturelle, Jean-François Gautier n'est pas seulement philosophe. Il est aussi un homme de sciences : il est un des fondateurs de l'étiopathie à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages. Jean-François est plus qu'un touche à tout : il brille dans tout.
Rencontre avec une personnalité qui possède un regard éclairant sur les événements de ce monde. À méditer !