Histoire des théories biologiques. Avec André Pichot à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


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11.03.2004

André Pichot, historien des sciences, articule dans cette conférence les trois grandes théories du vivant ayant cours depuis le XVIIe siècle : les théories mécanistes (l'animal-machine de Descartes), chimiques (Van Helmont) et historiques (Lamarck).
Cette approche donne un vision panoramique permettant d'éclaircir la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles.

Les enjeux de la bioéconomie du corps humain. Avec Céline Lafontaine au Collège des Bernardins.


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20.05.2017

Céline Lafontaine nous propose d'analyser le phénomène du transhumanisme d'un point de vue sociologique.
En partant de la notion de bio-économie qui voit dans le vivant une matière première, elle présente successivement les concepts de bio-capital -voir le corps comme un capital personnel à valoriser-, de bio-citoyenneté et de bio-médicalisation. Ils permettent de saisir l'étendue des pratiques transhumanistes déjà à l'oeuvre.
En conclusion, elle interroge le retournement qui voit l'homme devenir à nouveau objet de recherche scientifique, à son corps défendant.

Une conférence prononcée dans le cadre du colloque "Critique de la raison transhumaniste".

Qu'est-ce que le matérialisme ? Avec Patrick Tort sur France Culture.


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30.09.2016

Comment la vie surgit-elle de la matière ? La conscience échappe-t-elle à la matière ou en est-elle faite ? Peut-on penser une conscience biologique ? Ou encore : qu'est ce que la matérialisme ? Et quels sont les rapports de la philosophie à la science ?
Darwin, Lucrèce... et Patrick Tort nous donnent les clés pour comprendre enfin le sens du matérialisme.

Émission "Les Chemins de la philosophie" animée par Adèle Van Reeth.

Nature humaine et anarchie : Kropotkine et l'économie par l'entraide. Avec Renaud Garcia au festival de la CNT à Montreuil.


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25.05.2016

L'ambition de cet exposé est de reprendre le dossier de l'antinaturalisme dans la critique sociale à partir d'une lecture précise de Kropotkine (1842-1921).
En effet, Renaud Garcia soutient que loin de manifester une impasse pour tout discours qui voudrait dessiner les voies d'un changement radical de société, la notion de "nature humaine" telle que l'emploie Kropotkine offre de nombreux outils pour œuvrer dans cette direction. À la fois géographe et évolutionniste, Kropotkine ouvre la nature humaine en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, à l'inverse de toute crispation essentialiste.
C'est sur ce legs sans cesse retravaillé en fonction des contextes dans lesquels l'humain est conduit à vivre qu'il convient de s'appuyer pour contrer les effets de réductionnismes ruineux tels que le darwinisme social ou la sociobiologie.

Biologie et solidarité. Avec André Pichot au Collège de France.


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05.06.2013

A travers l'histoire du darwinisme, l'historien de la biologie André Pichot retrace les diverses idéologies et doctrines informes qui ont servit à justifier "scientifiquement" la compétition ou (plus rarement) la solidarité dans les sociétés humaines à partir des connaissances en biologie.
Un florilège de bêtises et de stupidités pourtant très sérieusement soutenues par nombre de scientifiques, encore aujourd'hui.

Une conférence donnée dans le cadre du colloque “Entretiens sur les avatars de la solidarité”.

Charles Darwin, une généalogie naturelle de la morale. Avec Patrick Tort à la Librairie Tropiques.


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20.12.2013

Dans le cadre des travaux de l'Institut Charles Darwin international, Patrick Tort vient nous présenter les Volumes XXIII et XXIV des Oeuvres complètes de Charles Darwin en français, dont il dirige la publication. Car La filiation de l'homme et la sélection liée au sexe est tout simplement la publication de sciences humaines la plus importante, en français, depuis un bon quart de siècle...
Au fil de cette présentation, on peut découvrir pourquoi : c'est d'abord à une conception matérialiste de la morale et de la civilisation que nous avons droit, accompagnée d'explications particulièrement éclairantes.

Culture et savoirs : la responsabilité de transmettre. Avec George Steiner à la Cité de la Réussite.


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21.10.2006

Notre cupidité, notre soif de massacre paraît sans fin. La puanteur de l’argent infecte nos vies.
Mais quand nous produisons un sonnet de Shakespeare, composons une messe en Si mineur, ou bataillons, au fil des siècles, aux prises avec la conjecture de Goldbach ou le problème des trois corps, nous nous transcendons.
Alors, en vérité, il n’est point de "plus grand prodige que l’homme".
À l'heure de l'éclatement des références culturelles, des ruptures entre les générations, nous reste-t-il la capacité de transmettre ces trésors et, plus que tout, le goût de l'effort nécessaire à leur appropriation ?

La bioéconomie et les fondements imaginaires de l'industrie biomédicale. Avec Céline Lafontaine au Centre Culturel International de Cerisy.


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26.09.2015

L'ensemble des processus biologiques propres à l'existence corporelle sont désormais au cœur d'une nouvelle phase de la globalisation industrielle : la bioéconomie. Celle-ci peut se définir sommairement comme l'application des biotechnologies à la production primaire, à la santé et à l'industrie afin d¹accroître la productivité économique.
Parce qu¹elle s'enracine dans les soubassements anthropologiques les plus profonds -le désir d'échapper à la maladie, le rêve d'une jeunesse éternelle et la peur de la mort- la bioéconomie du corps humain représente l'expression ultime du capitalisme industriel. Elle se nourrit des promesses et des espoirs portés par les innovations biomédicales.
Céline Lafontaine revient sur le cas de la médecine régénératrice, plus spécifiquement la recherche sur les cellules souches, qui représente la forme la plus achevée de cette "industrie de l'espoir".

Une communication donnée dans le cadre du colloque intitulé "Imaginaire, industrie et innovation".