C'est en se basant sur sa longue expérience de naturopathe que Robert Masson veut nous mettre en garde contre les dérives liées aux régimes alimentaires à la mode, le plus souvent sortis de la tête de quelques théoriciens farfelus qui, au nom des médecines naturelles, détruisent irrémédiablement la santé de consommateurs trop confiants.
Son approche de la nutrition est beaucoup plus simple, et consiste en un plaidoyer pour une alimentation équilibrée, biologique et frugale.
1ère PARTIE :
0'00'00 : Introduction
0'01'27 : Présentation de Robert Masson
0'07'33 : Recrudescence des végétariens et végétaliens
0'10'31 : Un point sur les différentes méthodes alimentaires
0'21'14 : Le cas des végétariens
0'25'25 : Le cas des végétaliens
0'25'35 : Végétalisme : réalité biologique ou vue de l'esprit ?
0'32'55 : Protéine végétale vs. Protéines animales
0'37'44 : La théorie des partisans de l'alimentation végétale
0'41'18 : Droit de réponse
0'42'09 : Un végétalien sincère : Albert Mosseri
0'42'47 : L'apport en vitamine B12
0'45'21 : Un ami phytothérapeute
0'47'40 : Le père de l'alimentation spécifique et naturelle
0'48'34 : Les végétaliens sincères
0'49'08 : Retour sur la vitamine B12
0'49'33 : Acidité vs. Alcalinité
0'58'21 : La digestion de la viande
1'01'40 : Qu'est-ce qui putréfie dans le colon ?
1'03'13 : La putréfaction
1'05'10 : Acidification de l'organisme
1'08'01 : Le PH de la cellule
1'12'16 : Acidité stomacale
1'11'04 : Les émonctoires
1'13'12 : Livre : Dérives nutritionnelles et comportement suicidaire
1'14'14 : Livre : La Naturopathie foudroyée
2ème PARTIE :
0'00'00 : Introduction
0'01'51 : L'importance du tube digestif sur le mental
0'05'21 : Gluten
0'07'35 : Les inconvénients du gluten
0'10'00 : La spiritualité
0'10'38 : L'ampleur du mensonge
0'13'48 : La désintoxication
0'16'59 : Le dispaching vital
0'20'39 : La cuisson, du poison ?
0'28'37 : Libido et végétalisme
0'30'25 : L'intestin
0'31'23 : La digestion
0'33'15 : 3 repas par jour
0'34'01 : Se désintoxiquer les intestins ?
0'38'30 : Hydrothérapie du colon
0'41'22 : Empoisonnement de l'organisme
0'44'08 : Le jeûne
0'44'08 : Le jeûne comme moyen thérapeutique
0'47'48 : Le jeûne Sec
0'48'51 : Le repos pendant le jeûne
0'49'25 : Jeûne et randonnée
0'54'45 : Des sportifs de haut niveau végan ?
0'57'49 : La propagande
0'59'53 : La viande, cancérigène ?
1'02'52 : Les rapports officiels
1'06'11 : Guérisons miraculeuses ?
1'06'48 : Crudivorisme équilibré ?
1'09'24 : Espérance de vie d'un crudivore
1'10'05 : Le crudivorisme frugivore
1'12'37 : Conseil concernant les enfants
1'15'35 : La méthode TC
1'17'35 : Les naturopathes idéalistes
1'19'15 : Ortorexie
1'20'18 : Conseils aux crudivores et végétaliens amateurs.
1'23'45 : naturopathes Vs charlatan
1'27'08 : Les joies de l'assiettes
1'28'01 : L'alimentation individualisée
1'31'00 : Livres
L'animateur Jean Carette accueille Céline Lafontaine, professeure et sociologue à l’Université de Montréal, et Thérèse Miron, journaliste et théologienne.
Il est question d’un sujet important et d'actualité : l'avènement du corps-marchandise.
Au-delà de l'hyper-sexualisation et de la prostitution, la discussion gravite autour des concepts de la vente et l'exploitation du corps, des tentatives de breveter du vivant et des conséquences éthiques de cette nouvelle forme de marchandisation du corps.
Une émission captivante.
Qui est Charles Darwin (1809-1882) ? Retracer le parcours du naturaliste anglais le plus célèbre, tel est le fil conducteur de cette conférence que revient sur le personnage, ses origines sociales, sa famille et les expériences qui ont déterminé l'orientation de ses recherches.
Ainsi, de 22 à 27 ans, Charles Darwin a entrepris un tour du monde en 1741 jours (de décembre 1831 à octobre 1836) à bord du HMS Beagle, et étudié la faune et la flore de l'hémisphère Sud.
De ses recherches naîtra la "théorie de l'évolution" selon laquelle les espères vivantes ont évolué à partir d'un ou de plusieurs ancêtres communs, par la "sélection naturelle", à savoir que seules les espèces qui se sont adaptées à leur environnement se sont assurées une descendance importante.
En 1859, Charles Darwin résume ces travaux en publiant De l'origine des espèces, ouvrage fondateur de la biologie moderne.
Patrick Tort, en plus de battre en brèche les clichés et idées fausses véhiculés autour de la théorie de Charles Darwin, replace ce dernier en son temps, présente l'homme et le père dans son intimité, évoque la réception de ses idées par la communauté scientifique et le grand public, mais aussi les influences que ses travaux ont laissé dans la littérature, les arts plastiques, l'architecture qui attestent l'importance sociale d'une pensée et sa puissance révolutionnaire.
Noam Chomsky, dans son livre d'entretiens accordés à Jean Bricmont Raison contre pouvoir : le pari de Pascal, fait de Kropotkine (1842-1921) le précurseur de la sociobiologie. Cette affirmation est-elle justifiée ?
Partant d'une lecture précise et renouvelée du théoricien du communisme libertaire, Renaud Garcia nous montre que la notion de "nature humaine" en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, est à l'inverse de toute crispation essentialiste et des réductionnisme ruineux comme le darwinisme social ou la sociobiologie.
Le cerveau humain connaît, étudie, explique et comprend, au point qu'il en est arrivé à prendre comme objet d'étude... lui-même. Et les nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau ébranlent profondément nombre de croyances au fondement de la culture occidentale. Car les remarquables avancées des neurosciences rendent en effet désormais envisageable pour certains la perspective d'améliorer le cerveau et de supprimer ses faiblesses et ses "défauts" : le rêve d'un cerveau "parfait" semble à portée de la main. Cette vision conduit à considérer notre cerveau comme un ordinateur qu'il s'agirait d'optimiser en l'améliorant par divers outils pharmacologiques ou informatiques.
À partir d'une vulgarisation très pédagogique de recherches récentes souvent très pointues en neurosciences, Miguel Benasayag montre pourquoi ce nouvel idéalisme du "cerveau augmenté" est en réalité une illusion dangereuse : le monde qu'entendent préparer les transhumanistes et certains scientifiques risque fort d'être surtout habité par la folie et la maladie...
Une thèse critique solidement argumentée, qui a commencé à faire son chemin dans le milieu des chercheurs les plus préoccupés par les apories et les failles de ce nouveau mythe du progrès.
Le Transhumanisme est le principal non-dit du débat politique contemporain, il est pourtant l'un des enjeux essentiel de l'humanité, en ce qu'il pose la question même de son devenir.
Négation ou sublimation de l'humain ? Agent de justice ou outil des puissants ? Destin implacable ou projet politique ? Utopie ou dystopie ?
Pour répondre à ces questions dans le cadre d'un débat qui se veut contradictoire et constructif, nous avons :
- M. Marc Roux, président de l'Association Française Transhumaniste, qui se définit comme "transhumaniste de gauche" et "techno-progressiste".
- M. Miguel Benasayag, philosophe et universitaire libertaire franco-argentin, instigateur du mouvement Malgré Tout, critique du projet transhumaniste et auteur remarqué du livre Cerveau augmenté, homme diminué (2016).
Un organisé par association l'association Contre-Courant de Sciences-Po Paris.
Venue d’Amérique, comme l’idéologie de la décision des années 70 et celle de la communication des années 80, l’utopie de la "santé parfaite", qui les relaie, est l’avatar le plus achevé du technoscientisme.
Dans cette intervention, Lucien Sfez décrit ces grandes aventures qui pourraient avoir une influence capitale sur nos sociétés : le gigantesque projet de séquençage du génome humain, l’expérience Biosphère II et les tentatives de créer sur ordinateur des êtres artificiels (artificial life). Trois cheminements vers la surhumanité, vers un Adam d’avant la chute, en quelque sorte vers l’immortalité...
Mais les aspirations au retour à l’origine, à l’indistinction des sexes, à la totale propreté, à une hygiène alimentaire absolue et à une sécurité sans faille, toutes fruits de l'utopie, ne sont-elles pas autant de manières de camoufler les divisions sociales et de les perpétuer ?