La marchandisation de la vie à l'ère de la bioéconomie. Avec Céline Lafontaine et Marie Gaille à la Fondation de l'Ecologie Politique à Paris.


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07.05.2014

La bioéconomie est le stade ultime du capitalisme !
C'est en étudiant les nouvelles dynamiques liées à la bioéconomie que Céline Lafontaine dresse ce constat. Sang, tissus, cellules, ovules : le corps humain s'est constitué en nouveau marché mondial.
Céline Lafontaine, de son point de vue féministe matérialiste, se propose de dégager les enjeux épistémologiques, politiques et éthiques de cette évolution sans précédent, liée aux nouveaux espaces des possibles que les dernières avancées scientifiques et technologiques autorisent.
Marie Gaille lui répond dans un second temps. La séance se termine par un échange avec les participants.

L'échange est animé par Catherine Larrère.

L'ultime transgression : PMA et compagnie, quand le progrès peut engendrer la barbarie. Avec Jean-Pierre Dickès au Centre Saint-Paul.


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29.01.2013

Jean-Pierre Dickès nous montre ici combien la médecine est déjà bien plus avancée que ne l'imagine le vulgum pecus en matière de manipulation génétique.
L'ultime transgression, c'est la main-mise de l'homme sur les sources de sa propre vie.

L'Utérus Artificiel. Avec Henri Atlan et Marie Mandy sur France Inter.


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04.04.2011

Alors que les sciences et les techniques progressent dans le domaine de la procréation, de nombreuses questions d'ordre éthique et civilisationnelle se posent.
Comment serait-il possible de penser le principe de filiation si un utérus artificiel venait à voir le jour ? Une telle invention est-elle souhaitable ?

Eloge de la fuite. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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31.10.1984

Henri Laborit pose, à la lumière des découvertes biologiques de son temps, la question du libre arbitre, de notre personnalité même.
La politique et la société prennent alors une toute autre dimension.

La nouvelle grille. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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24.10.1984

Tout le malheur de l'homme vient encore de ce qu'il tourne son agressivité contre ses semblables, dans un but étonnamment puéril, puisqu'il finit toujours par les entraîner avec lui dans sa tombe.
Pourquoi s'acharner à tuer les autres puisque ce sont eux qui sont en nous ? Sans doute parce que nous ne voulons reconnaître le plus souvent la dignité d'Homme qu'à ceux dont la niche environnementale coïncide à peu près avec la nôtre.
Mais il ne nous viendrait jamais à l'idée de rechercher une niche capable de contenir toutes celles présentes aujourd'hui sur la planète...

La ressource en sol, support de la biodiversité et de l'activité humaine. Avec Christian Walter à l'Université de Rennes.


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13.11.2013

Dans cet entretien, Christian Walter évoque les caractéristiques du sol et met en avant sa complexité.
Il l'analyse ensuite en tant que ressource, puis relie la question du sol à celle de la biodiversité, notamment en examinant le rôle de l'activité humaine.

Résistance aux anti infectieux : doit-on craindre le retour à l’ère pré antibiotique ? Avec Jérôme Salomon au Conservatoire National des Arts et Métiers.


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14.02.2013

La découverte des antibiotiques constitue une des plus grandes avancées scientifiques du XXème siècle. Durant l’âge d’or qui a suivi, ces médicaments miracles ont sauvé des millions de vies.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à une situation inédite, celle de voir un immense progrès pour l’humanité disparaître devant l’évolution des bactéries et l’absence d’innovations.
Les bactéries ont rapidement muté ces dernières années sous l’effet des traitements multiples, de l’automédication, des indications contestables, des erreurs de posologie. De plus en plus résistantes aux antibiotiques, elles ont profité de nos erreurs, en communauté comme à l’hôpital, chez l’homme comme chez l’animal, et menacent tous les continents, voyageant comme nous par avion.
Dans le même temps, les efforts de recherche ont fortement diminué et peu de progrès majeurs sont attendus. Certaines infections bactériennes graves ne peuvent désormais plus être traitées avec la panoplie de molécules disponibles.Pour faire face à cette épidémie silencieuse, véritable tsunami prêt à ramener nos sociétés aux années 1930, à une ère sans antibiotique, l’urgence est désormais à la prise de conscience, à des changements importants de comportements et à une reprise de l’innovation et de la recherche.

Théorie du genre et subversion du droit. Avec Drieu Godefridi à l'Institut Turgot.


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20.03.2013

La théorie du genre, dans sa forme la plus aboutie, nie la naturalité du sexe pour n’y voir qu’une construction purement culturelle. Elle considère que le modèle sexuel actuel -homme, femme- n’a d’autre fonction que d’assurer le primat de l’hétérosexualité et du masculin, en réprimant les modèles divergents.
Elle en appelle, dès lors -et logiquement- à éliminer toute référence au masculin et au féminin, et à porter le fer jusqu’au cœur de la loi, car ces références, explique-t-elle, ne sont que le paravent de "relations de pouvoir" illégitimes et oppressives.
La plupart des Français n'ont découvert l’existence de cette étonnante théorie qu’à l’occasion du débat sur le mariage homosexuel. Soit un an après l’adoption, au Conseil de l’Europe, de la Convention d’Istanbul contre les "violences de genre", qui consacrait la version la plus radicale de cette théorie.
Comment une prise de pouvoir aussi massive a-t-elle pu se réaliser de manière subreptice ? Quel est l’empire réel du "genre" sur le droit, en France et en Europe ? Quels sont les fondements et les objectifs ultimes de l’idéologie du genre ?
Telles sont les questions sur lesquelles Drieu Godefridi est venu nous entretenir.