Philosophie de la biologie. Avec Barbara Stiegler sur France Culture.


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10.05.2019

La philosophie est-elle une vocation ? Comment viennent les  idées ? Comment se fabrique un concept ? À quoi ressemble l'atelier du  philosophe ? Et quel rôle le philosophe doit-il jouer dans la cité ? C'est au tour de Barbara Stiegler de répondre à ces questions.
Passionnée dès l'enfance par les sciences mais déçue par leur enseignement, elle s'est ensuite orientée vers la philosophie et traite désormais de questions politiques en relation au biologique, non pas comme une science mais comme une évocation du vivant.
Un parcours passionnant défendant une pratique incarnée de la philosophie.

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

Biologie et orientation sexuelle. Avec Jacques Balthazart pour La Tronche en Biais.


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06.12.2017

Les préférences sexuelles ne sont pas choisies par ceux qui les éprouvent. Et si l'on retrouve de l'homosexualité dans le monde animal, cela signifie qu'il existe des facteurs biologiques innés à l'orientation sexuelle.
La recherche scientifique dans ce domaine soulève des objections, des soupçons d'eugénismes, mais aussi l'espoir que la compréhension de ce phénomène naturel permette de dédramatiser les "orientations non conventionnelles".
Jacques Balthazart, professeur de biologie à l'Université de Liège, travaille sur ces questions depuis longtemps et nous dresse un état de l'art.

Immigration et racisme : notes de lecture, par Michel Drac.


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2017

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, étudie ici la question raciale et les dynamiques migratoires. Un accent particulier est porté sur la compréhension des origines et de la réalité du racisme anti-blanc.
Ce travail est mené par la lecture de plusieurs livres dont les contenus sont ici exposés clairement.

"Il faut s'adapter" : sur un nouvel impératif politique. Avec Barbara Stiegler à la Librairie Mollat.


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05.03.2019

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir.
Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts.
Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

Biomimétisme : le vivant comme modèle de société. Avec Gauthier Chapelle à l'Université Ouverte de Cergy-Pontoise.


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22.03.2018

Du biomimétisme ont surgi une éolienne à nageoire de baleine, un train martin-pêcheur ou encore des fibres de verre inspirées des éponges.
Gauthier Chapelle, naturaliste, biologiste-entrepreneur, antarcticien, interroge les 3,8 milliards d'années d'évolution du vivant, d'où ont émergé des technologies de pointe permettant aux organismes de prospérer et cohabiter sur Terre.
Pourrons-nous nous contenter de ces propositions pour inventer la transition vers une société sans pétrole compatible avec la biosphère ? Les autres espèces, qu'elles soient bactéries, arbres ou champignons, nous font aussi des propositions pour nos modes d'organisation, et encouragent ainsi notre perception d’interdépendance avec le reste de la planète. Elles nous montrent en particulier que les symbioses et les coopérations sont la clé du dynamisme et de la résilience des écosystèmes de la planète, et nous invitent à de nouvelles alliances, pour nous en inspirer comme pour nous nourrir...

Spinoza et la biologie actuelle. Avec Henri Atlan sur France Culture.


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04.05.2018

L'Ethique recèle encore des précieuses idées pour qui voudrait comprendre les problèmes scientifiques d'aujourd'hui : l'unité du corps et de l'esprit, l'illusion de la conscience, la réduction de la pensée à l'activité du cerveau...
Qui mieux qu'Henri Atlan pour nous aider à relire les grandes thèses de Spinoza à lumière des sciences actuelles ?

Émission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.

Évolution, la preuve par Marx. Avec Guillaume Suing sur Radio Campus Lille.


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11.05.2016

Alors que le mouvement social fait rage, plusieurs militants CGT sont rassemblés, dont Guillaume Suing, pour parler de l'actualité politique et du livre que ce dernier vient de faire paraître aux éditions Delga : Evolution : la preuve par Marx.
Agrégé de biologie, Guillaume Suing nous intéresse aux manifestations de la vie et à l'évolution des formes multiples qu'elle prend. S'inscrivant dans les pas de Engels et de sa Dialectique de la Nature, il nous montre les enjeux et l'actualité de ces débats.

L'antiracisme doit-il craindre la notion de race ? Avec Wiktor Stoczkowski à la Maison des Sciences de l'Homme des Alpes.


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09.10.2018

L'antiracisme moderne naquit après la défaite du nazisme, sous les auspices des organisations internationales nouvellement créées. Pour lutter contre le racisme, ces organisations ont décidé d'éradiquer la notion de races humaines.
Jusqu'au début des années 2000, la science apportait un soutien unanime à cette idée. En effet, la génétique des populations alors en vogue semblait démontrer que les races humaines n'existent pas. Mais la situation a changé au début du XXIe siècle, avec l'invention de nouvelles méthodes d'exploration du génome humain.
L'anthropologue Wiktor Stoczkowski présente, au cours de cette conférence, les résultats de ces différentes recherches, afin d'analyser leurs conséquences sociales, politiques et morales.