Description :
Trois débats obsèdent la scène publique "progressiste", autour du genre, des droits de l'animal et de l'euthanasie. Et lorsqu'on lit certains des textes qui en donnent le la, on découvre derrière les bons sentiments affichés des horizons absurdes, sinon abjects.
Si le "genre" n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre les animaux et les humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le seraient pas, pourquoi ne pas liquider les "infirmes", y compris les enfants "défectueux" ? Pourquoi ne pas collectiviser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus en forme ?
Tels sont quelques énoncés qui s'installent dans le discours contemporain de l' "émancipation". Il s'agit d'y prétendre abolir les "limites", toutes les limites. Alors qu'il convient au contraire de penser pour la vie, les limites qui nous constituent.
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