Henri Guillemin fait ici la critique historique de l’histoire sainte, puis celle de la pratique chrétienne au XIXe siècle notamment, avant de livrer sa profession de foi.
Après la description des sources et la critique historique des documents attestant de la vie de Jésus, il retrace la biographie de "Joshua ben Josef" jusqu’à une description clinique et lyrique de la torture de la croix.
En seconde partie, Henri Guillemin décrit l’incohérence et l’hypocrisie de l’alliance du trône et de l’autel dans l’application de la parole chrétienne, à l'aide de plusieurs exemples historiques.
Il clôt cet exposé en récitant sa propre profession de foi, qui se veut être celle d’un "homme de bonne volonté".
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.
Qui sait aujourd'hui que des mouvements comme la Fédération nationale catholique du Général de Castelnau ont pu compter jusqu'à 2 millions d'adhérent dans la période de l'entre-deux-guerre ? Ou encore les Croix de feu du Colonel de la Rocques qui comptèrent 1 million d'adhérents ?
Quels étaient ces mouvements ? Quelle part ont-ils joué dans notre histoire nationale ?
Comment l’actionnariat a-t-il pris le dessus sur l’économie ? Quel remède possible contre cette dictature de la puissance financière ?
L’économiste dissident Frédéric Lordon se propose de répondre à ces questions en revenant sur la généalogie du pouvoir financier, et en suggérant l’esquisse d’une solution : le SLAM, le Shareholder Limited Authorised Margin, ou, en bon français, la limite de marge actionnariale autorisée.
Il existe un aoujourd'hui un paradoxe : comment expliquer l’hétérogénéité géographique d’un continent occidental qu’est l’Union européenne, alors que les frontières sont potentiellement faciles à définir ?
L’Europe unie a vu le jour avec les conflits. Jouant un rôle central dans l’organisation du monde, les géopoliticiens l’appellent le Heartland Central. Les tentatives d’unifications politiques correspondent à une volonté de définition du territoire européen.
Ainsi l’Union européenne occupe une superficie de 4,5 millions de km2 pour 495 millions de personnes. Trois blocs identitaires se côtoient : les orthodoxes slaves, les protestants de la Mitteleuropa et de l’Europe du Nord et les catholiques des États latins.
L’Union Européenne est hétérogène sur un plan politique également : elle mêle à la fois des nations où règnent le régionalisme des États fédéraux et le pouvoir centralisé d’autres États.
La population européenne, constituée aujourd’hui de 27 pays, représente 495 millions d’habitants. L’UE est ainsi le 3e territoire le plus peuplé, après la Chine et l’Inde.
Cependant, la démographie européenne est en survieillissement. C’est le cas en particulier de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne. Parallèlement, les dix États qui viennent de rejoindre l’UE offrent un surcroît de population, mais de population très âgée. La France, à elle seule, assure presque les 2/3 du renouvellement de la population, hors immigration. La population européenne, d’après les prévisions de l’Onu, devrait commencer à décroître d’ici 2050. Quant à l’immigration, l’UE est le premier centre de réception de l’immigration extra-européenne, africaine essentiellement. Cette immigration a organisé un soutien des transferts financiers, où un immigré fait vivre dix personnes en Afrique. La circulation de ces personnes est un des piliers du marché unique.
L’Europe est passée d’un statut d’émigration (vers les États-Unis) à celui d’immigration, activant ainsi un sentiment de ressentiment.
Avec un le taux de participation en dessous de 45 % lors des deux dernières élections européennes, la légitimité des institutions européennes fait question.
En effet, l'identité européenne n'existe pas. Va-t-elle naître un jour ?
Comment faut-il structurer une organisation pour en faire une force politique agissante ?
Quels sont les relations entre les sections locales et la section nationale ? Comment former les militants et les cadres que l'organisation a besoin pour évoluer ?
Quels activités de communication doit-on entreprendre, et par quels moyens?