"La corruption en France : la République en Danger" et "Rose mafia", respectivement écris par Gilles Gaetner et Gérard Dalongeville, évoquent chacun à leur façon les problèmes de corruption, de trafic d'influence ou de clientélisme qui gangrennent la Cinquième République.
L'émission "La voix est libre" qui les rassemble leur permet d'échanger autours de ces thématiques.
Rares sont les lecteurs et les commentateurs du Capital qui ont su y relever la présence du concept de fétichisme.
Alain Bihr commence par rappeler la définition marxienne générique du fétichisme de la valeur par le double mouvement de réification des rapports de production par confusion de ces rapports avec leurs supports matériels et de déification (de personnalisation surhumaine) consécutive de ces mêmes supports, et montrera ensuite comment la critique de ses différentes formes et figures court tout le long du Capital, depuis le fétichisme de la marchandise jusqu’à la fameuse formule trinitaire Terre–Capital–Travail.
Le conférencier s’interrogera enfin sur les raisons de l’escamotage de ce fil conducteur, en montrant qu’il tient essentiellement à la méconnaissance du sens profond et radical de la "critique de l’économie politique" par Marx.
En effet, le concept de fétichisme s’insère dans une constellation conceptuelle plus large, permettant d’appréhender la contradiction sujet/objet et de se situer de fait au cœur de la critique marxienne de la praxis sociale.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire "Marx au XXIème siècle. L'esprit et la lettre", à Paris I.
La problématique des médecines non-conventionnelles et de leur validité scientifique est abordée lors de cette conférence, en traitant le cas de l'homéopathie.
Peut-on dire que l'homéopathie "marche" ? Comment met-on un nouveau traitement sur le marché ? Selon quels critères peut-on juger de l'efficacité d'une thérapie ?
Loin des querelles stériles entre ceux qui sont "contre" et ceux qui sont "pour", l'homéopathie n'a pas à être le privilège d'un petit nombre de "croyants". En tant que système thérapeutique, l'homéopathie doit être connue et faire l'objet d'une évaluation scientifique.
L’action d’Albert Camus aux côtés des anarchistes a longtemps été occultée par les journalistes ou le monde académique.
Sa vive sympathie pour le mouvement libertaire est illustrée par nombre de ses écrits, pièces de théâtre, essais et romans. Pour ne parler que de lui, L’Homme révolté résonne comme une véritable profession de foi, l’ouvrage s’inscrivant dans une problématique purement libertaire : comment faire la révolution en évitant le recours à la terreur ?
Le propos de cet entretien est d'étudier la tradition spécifiquement européenne du libéralisme.
Contrairement à une opinion répandue, le libéralisme n'est pas un phénomène essentiellement anglo-saxon. Il est représenté dans tous les grands pays d'Europe depuis l'aube des Temps modernes jusqu'au XXe siècle - France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Espagne.
Dans tous ces pays, il jaillit de la souche commune de la civilisation européenne, à savoir la synthèse opérée au Moyen Age entre les traditions politiques et juridiques gréco-romaines et la morale judéo-chrétienne.
Il prend ensuite forme à la faveur d'un bouillonnement d'idées qui agite tout le continent de la Renaissance aux Lumières et au-delà.
L’histoire nous ment ! L’histoire ou les historiens… Telle pourrait, en tous cas, être la conclusion de tout lecteur de Mythes et polémiques. De fait, cette « science humaine » est humaine avant tout et depuis tous temps les hommes ont écrit l’histoire à leur convenance, depuis César, qui a dépeint les Gaulois comme un peuple barbare et ignorant, à Michelet, qui reléguait aux affres de l’obscurantisme tout ce qui n’était pas l’idée de nation. De fait, l’histoire a sa part de politique, elle est ce que les historiens en font… pour peu qu’ils se veuillent les chantres d’un idéal, d’un parti.
Retour sur quelques mythes qui ont la vie dure. Que ce soit avec "Les femmes et le pouvoir dans l'histoire de France" d'Alix Ducret, ou l'ouvrage collectif "Mythes et polémiques de l'histoire", le combat pour la vérité est toujours à recommencer.
Emission du Libre journal des idées politiques présenté par Emmanuel Feral.
Les catholiques Chaldéens sont très peu connus en France où il existe pourtant une communauté de plusieurs milliers de réfugiés, surtout en région parisienne.
Ces chrétiens de rite oriental, avec l'araméen pour langue lithurgique, s'étaient déjà placés sous la dépendance de l'église de Rome du temps du sultanat ottoman (d'où leur nom de catholiques orientaux).
En plus de leur état permanent de dhimmi, ils ont eu à souffrir des nombreux conflits de la région et des pogroms réguliers envers les chretiens, avec en particulier le génocide des Arméniens lors de la première guerre mondiale, génocide dont ils ont été aussi victimes.
Il ne reste aujourd'hui presque plus de catholiques en Turquie...
Emission du "Libre Journal de Claude Giraud", animé par l'abbé Lorans.
Allons-nous vers une pénurie ou vers un gâchis des métaux et terres rares ? Ces éléments sont en effet indispensables aux technologies avancées utilisées par notre industrie. Didier Julienne, expert des matières premières, auteur de plusieurs rapports gouvernementaux sur ces quesitons, décrit la situation actuelle dans le monde et en France.