Depuis la chute du Mur de Berlin, la fin du bloc communiste en Europe et la disparition de l’Union Soviétique, l’Est intrigue.
En effet, l’Occident lui a rapidement inoculé ses tares mais pourtant, l’Est demeure autre.
Georges Feltin-Tracol veut nous réinformer des réalités de cette région trop méconnue et nous aider à comprendre la situation intellectuelle de nos voisins orientaux des steppes et de la taïga.
David Engels nous propose une interprétation originale du devenir des différentes crises que nous traversons : et si les soubresauts actuels de l'Union européenne n'étaient rien d'autre qu'une redite de la chute de la République romaine ?
Dans son dernier livre, il dresse une série d'analogies entre Rome avant l’empire et l’Union européenne avant le pire. L’une comme l’autre ont traversé, ou traverseraient, une grave crise d’identité : manque de repères culturels, ouverture aux autres mal maitrisée.
Rome s’en est sortie en renonçant à la République pour se livrer à Octavien, qui deviendra le premier empereur sous le nom d’Auguste.
L’Europe n’aurait donc pas d’autre alternative : elle doit se transformer en un pouvoir plus fort, plus centralisé et moins démocratique. Sinon, ce sera l’implosion en une multitude de micro-états dominés par le nationalisme.
Emission "Les Matins" animée par Marc Voinchet et Brice Couturier.
Henri Guillemin centre ici son exposé sur la trajectoire de l’écrivain Georges Bernanos.
Après une éducation religieuse, celui-ci porte un fort intérêt pour la politique et les idées de l’action française. Mais ses convictions et sa vocation le portent sur l’écriture.
La guerre de 14-18 constitue une horreur pour lui. Son découragement se poursuit en temps de paix puisque ses écrits sont refusés par les éditeurs. Mais la roue tourne : ses contacts avec l’action française et l’élaboration de "Sous le soleil de Satan" lui apportent le succès.
Les années 1932-1934 constituent des années noires, car Bernanos se trouve ruiné, infirme et se brouille définitivement avec l’action française. Il fuit à Palma de Majorque et fera ensuite son retour sur la scène littéraire grâce à l’appui de Mauriac.
Dans un premier temps, Bernanos cautionne l’insurrection de Franco puis, devant les exécutions sommaires et les injustices, il s’insurge. C'est également un période d'attaque virulente contre les clercs bienpensants.
Exilé au Brésil pendant la 2e Guerre Mondiale, il soutient de Gaulle et revient en France en 1945, méfiant devant le miracle de la libération française, en portant un jugement critique sur l’ensemble de ses compatriotes.
C'est alors qu'il quitte une troisième fois la France, chez qui il ne reviendra que pour des raisons médicales.
Quelle est l'histoire du socialisme français ? Comment la distinguer de l'histoire de la "Gauche" ?
Alors qu'un des deux principaux parti politique français en porte injustement le nom, son histoire peut-elle encore nous inspirer ?
Alain de Benoist nous fait revivre la glorieuse histoire de ce mouvement qui aura été porté par des figures aussi illustres que Georges Sorel ou Edouard Berth.
L'épopée tragique de Sabbataï Tsevi ne peut se comprendre qu'en la réintégrant dans le contexte plus global de l'expulsion des juifs d'Europe et de leur accueil dans l'Empire ottoman.
Ce sont ces deux histoires qui sont ici racontées dans le détail, et qui nous éclairent sur un épisode important de l'histoire du peuple juif et des tendances messianiques qui, souvent, président à son destin.
Conférence organisée par Aki Estamos, l'Association des Amis de la Lettre Sépharade.
Dans la 1e partie, l'historien retrace la jeunesse difficile de l'écrivain et les débuts de sa carrière littéraire. Il s'interroge également sur les critiques, souvent virulentes, que Zola a affrontées, lui «l'inventeur de la littérature putride». Dans la 2e partie, Henri Guillemin éclaire le rôle que l'écrivain tint dans l'Affaire Dreyfus, polémique qui déchira la France. La fin du 2e document est consacrée à un aspect plus intime de la vie d'Emile Zola, son rapport à la foi et sa sensibilité exacerbée.
La CEE et l’Union européenne ont promu les régionalismes au détriment des pouvoirs centraux, dans une optique ouvertement fédéraliste. Or, Bruxelles et l’ensemble de la construction européenne sont aujourd’hui très affaiblis, notamment par les trains massifs et quasi simultanés des récents élargissements (2004, 2007) et par les effets délétères de la crise économique mondiale depuis 2008. On enregistre aujourd’hui des revendications d’autonomie, de souveraineté et d’indépendance (référendum voulu par les Écossais en 2014 ; poussée indépendantiste chronique en Catalogne ; etc.). Il s’agit d’une tendance lourde à la fragmentation, confirmée par le fait que cinq pays de l’UE refusent de reconnaître l’auto-proclamation de l’indépendance du Kosovo et par les provocations du régime hongrois (distribution de passeports aux Magyars de souche avec droit de vote en Hongrie…) et du régime roumain (à l’égard des Moldaves). Quelle suite donner aux demandes minoritaires, nationalitaires ou communautaires ? Quelle responsabilité des États et de l’UE ?