Le Parc des Princes comme baromètre social, comme laboratoire de la banlieue. Ou le récit sans concession d’un ancien hooligan parisien.
Car, dès les années 80, le Parc n’était plus seulement un stade de football.
Avec l’apparition des premiers skinheads et par réaction des premières bandes estampillées "caillera" telles que les Black Dragons, et par extension des "fights raciaux" l’enceinte francilienne s’est fait le miroir des déviances de la société française, à tel point que les évènements survenus autour du PSG et du Parc des Princes annonçaient toujours avec un temps d’avance les futurs problèmes sociaux qu’allait rencontrer la France.
Bernard Lietaer explique l'instauration du monopole de la monnaie émise via le mécanisme de l'argent-dette par l'adoption du modèle de société patriarcale depuis de nombreux siècles. Ainsi, l'archétype de la Déesse Mère a été réprimé, avec comme conséquence l'apparition des deux ombres qui lui sont associées et qui constituent les deux piliers de notre économie: la cupidité et la rareté.
Il est important de comprendre le paradigme jungien archétype/ombre, paradigme qu'utilise Bernard Lietaer dans sa compréhension du phénomène monétaire.
Jean-Pierre Le Goff est reçu pour la publication de son livre "La gauche à l’épreuve. 1968-2011" où il analyse ce processus de décomposition que nous connaissons depuis les années 1970.
Décomposition sociale, politique, idéologique qui touche la politique et qui ne fait que refléter des évolutions sociales profondes, évolutions qui sont celles d’un "nihilisme passif", d’un "être du vide".
Henri Guillemin s’attelle ici à renverser la légende autour de l’identité supposée de Voltaire et de Rousseau dans la préparation de la Révolution Française, et relève l’inimitié terrible qui opposa Voltaire et les encyclopédistes à Rousseau.
Il retrace ensuite la vie de Rousseau, en décrivant ses errances et ses expériences.
Henri Guillemin déploie ici un panorama vigoureux et magistral sur la question de Dieu.
Cette conférence trouve son origine dans le trouble qu’il ressent face à la chute de la pratique du christianisme dans le monde : la foi semble reculer devant la science.
Il parcourt donc les siècles qui nous séparent de Jésus jusqu’à aujourd’hui, à travers les écrits de philosophes, d'écrivains, de biologistes et de théologiens pour essayer de comprendre d’où nous vient la connaissance intuitive qui nous pousse à prononcer ce "mot si difficile et dénaturé de Dieu".
Il s’interroge aussi sur les chances du christianisme dans le monde d’aujourd’hui et ne se prive pas de remettre en question l’institution catholique, dont le dogme n’est pas immuable.
Sa conclusion est formelle : "Tout se passe en fait en nous".
Henri Joyeux, chirurgien-cancérologue, nous rend attentif au lien causal existant entre notre alimentation et le développement de certaines maladies, notamment cancérigènes.
C'est en adoptant une diététique adaptée aux besoins de notre corps que nous pourrons prévenir le développement de certaines de ces maladies.
Un message salutaire à écouter, au milieu d'un âge industriel qui ne réfléchit qu'en terme de profit à court terme...
Alors que le mur de Berlin est tombé et qu'ont disparu presque toutes les dictatures se recommandant de Karl Marx, Jacques Attali s'autorise à remettre déterrer ce personnage et sa pensée.
Aucun auteur n'eut plus de lecteurs, aucun révolutionnaire n'a rassemblé plus d'espoirs, aucun idéologue n'a suscité plus d'exégèses, et, mis à part quelques fondateurs de religions, aucun homme n'a exercé sur le monde une influence comparable à celle que Karl Marx a eue au XXe siècle.
Au moment même où s'accélère la mondialisation - qu'il avait prévue -, Karl Marx redevient donc d'une extrême actualité.