Après avoir évoqué en profondeur le modus operandi et les raisons de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie des années 70, Gabriele Adinolfi expose les fondamentaux de que l'on a longtemps appelé le nationalisme européen (l'échelle continentale étant la seule dimension faisant sens au sein d'un monde multipolaire à l'heure de la mondialisation).
Gabriele Adinolfi ouvre ici des pistes de réflexion sur ces questions géopolitiques fondamentales.
Le français Etienne Chouard et le belge David Van Reybrouck débattent autour des idées de démocratie participative et des modalités du tirage au sort.
Cette rencontre est intéressante en ce qu'elle permet de confronter deux visions démocrates radicales qui se sont formées dans un grand pays centralisé pour l'une, et dans une petite fédération pour la seconde.
À leur pays déjà surendetté et en déclin, les chefs d’État français ajoutent les guerres.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Jean-Loup Izambert nous fait part de cette enquête sans compromis qu'il a menée sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République Arabe Syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants.
Il met ainsi à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
Quelle est la source de l’ordre social ? La volonté humaine préside-t-elle à sa destinée ou doit-on réfléchir autrement ? Telle est l'une des grandes problématiques de la philosophie sociale.
Jean-Pierre Dupuy défend ici l’idée que les philosophes français -depuis le XVIIIe siècle- ont été aveugles au concept d'auto-organisation du social.
Il rappelle les sources de cette incapacité française et procède à une critique de Rousseau, au travers de celle qu'en fait Benjamin Constant au XIXe siècle, pour la mettre en parallèle de la "Théorie des sentiments moraux" d'Adam Smith.
Enfin, il convoque l’analyse de Friedrich Hayek et sa mise en cause du cartésianisme et du rousseauisme de la Révolution française, du positivisme d’Auguste Comte et du Saint-Simonisme de l’Ecole Polytechnique.
Nous vivons sous un nouveau régime de censure.
Quand on utilise le mot de censure, on pense au procureur Pinard à ses poursuites contre Flaubert et Baudelaire. On pense au ministère de l'Intérieur et à la police : cela est à peu près terminé.
La censure s'est privatisée. La censure, c'est maintenant des groupes de pression ou des ligues de vertu qui instrumentalisent des lois de police qui avaient été conçues pour réguler les écrits dans un souci de bonne tenue de la société. Ils se servent de la diffamation, de l'atteinte à la vie privée, du droit à l'image, pour attaquer les livres qui les gênent.
Cette censure est moins visible qu'autrefois en ce sens qu'il y a moins de livres interdits et qu'on ne les brûle plus. On les condamne juste à coups de dommages et intérêts, qui sont le véritable visage moderne de l'inquisition.
C'est une censure économique : le vieil ordre moral a cédé le pas à une privatisation de la censure.
C'est à un véritable retour aux sources de l'agriculture comme fondement de la civilisation humaine que nous avons droit tout au long de cet entretien avec Claude et Lydia Bourguignon.
Une entrevue enrichissante sur l'état de l'agriculture française et les solutions à mettre en œuvre pour surmonter le défi d'arriver à l'auto-suffisance alimentaire.
La France est devenue un pays importateur de denrées alimentaires à cause des mesures libérales qui ont contraint le secteur de l'agriculture à entrer en concurrence avec des pays ou les salaires sont très bas et ne supportant pas les mêmes normes et obligations sanitaires.
L'agriculture française est en perdition et le suicide constant des personnes dans cette profession n'inquiète pas les autorités qui sont soumises aux règles édictées par Bruxelles dans le cadre de la Politique Agricole Commune.
Un retour aux sources serait salutaire pour le futur des prochaines générations qui hériteront des sols contaminés et d'une agriculture aux mains des grandes multinationales qui auront transformé les agriculteurs et les consommateurs en esclaves modernes.
Jean-Paul Demoule nous donne une introduction à l'un des événements les plus important de l'histoire de l'humanité : la "révolution néolithique".
Cette période aura vu naître l'agriculture, la sédentarisation et la spécialisation du travail, mais aussi l'avènement de formes de domination institutionnelles qui précèdent l'Etat.
Un moment important à connaître.
Notre aire culturelle est victime des méfaits d'une véritable "arme de destruction massive" : le virus de la culpabilisation collective.
Cette culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Comment notre matrice humaniste a-t-elle pu dégénérer, en moins de trois siècles, en une logique hygiénique et mortifère ? Où faut-il trouver la raison de notre échec métapolitique ?
La survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre.