La notion de liberté d’expression et la séparation correcte privé-public n’est aujourd'hui plus que rarement comprises, et encore moins souvent défendues.
Un nombre important d'affaires récentes illustre cette assertion.
On aboutit ainsi à un climat généralisé de dénonciation mutuelle et à une montée des antagonismes entre communautés.
Comment comprendre cette terrible régression ? Comment éviter de tomber inévitablement dans le "deux poids, deux mesures", ce qui ne fait que renforcer la frustration de ceux qui estiment ne pas pouvoir s’exprimer ?
L'Union européenne est aujourd'hui la seule réalité politique continentale.
Existe-t-il d'autres projets envisageable pour le bassin identitaire européen ? Que pouvons-nous envisager de concret et crédible au "machin" bruxellois ? A l'heure de la mondialisation, le recours aux nations est-il dépassé ?
Cette émission, animée par Pascal Lassalle et Monsieur K, devise autour des différentes perspectives altereuropéennes possibles.
Alors qu'il a rejoint le comité central du Front National, Alain Soral est invité sur l'émission française de la radio identitaire Bandiera Nera.
L'échange -tumultueux- se concentre sur les différences subtiles entre les politiques défendues par le FN et par la mouvance identitaire, et les pièges à éviter pour faire front commun contre l'idéologie mondialiste, véritable rouleau compresseur des identités enracinées.
A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.
C'est installé au coeur d'un des bastions de l'Empire thalassocratique anglo-américain qu'Alain Soral entreprend d'exposer les différentes idées-forces de son dernier ouvrage "Comprendre l'Empire".
Un échange s'ensuit avec un public soucieux d'évaluer l'état du système de domination à l'échelle mondiale.
L'alliance franco-ottomane passée entre François Ier et Soliman le Magnifique, contre les visées impériales de Charles Quint, est un des retournements classiques d'alliance dont l'histoire à le secret.
Mais un bon nombre de mythes entourent encore cet épisode historique.
Gilles Veinstein s'attache ainsi à le replacer dans son contexte et à en rendre toute la complexité et la richesse.
En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika.
En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un "clan français" derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ?
C'est à ces questions que Lounis Aggoun répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre la France et l'Algérie.
À l’occasion de leur anniversaire respectif, 80 et 90 ans, France Culture organise une rencontre entre deux des plus grands historiens français : Jacques Le Goff, spécialiste du Moyen-âge, et Jean-Pierre Vernant, historien de la Grèce antique.
Lors de ces entretiens, ils vont revenir sur leur pratique d’historiens, les influences qu’ils ont subies, et le rapport entre l’Histoire qu’ils ont produites et la société contemporaine.
Ils aborderont également la question de la place du religieux au Moyen-âge et dans l’Antiquité.
Emission conduite par Emmanuel Laurantin.
Christian Harbulot s'attache à penser 3 dates clés de l’histoire de France récente : 1815, 1870 et 1940. Ces dates marquent toutes une défaite de notre pays suivie d’une invasion ou d’une alliance étrangère.
Il apparaît que ces traumatismes sont fondamentaux pour comprendre l’état d’esprit de notre pays, de nos élites et de notre peuple. Un sursaut patriotique semble en effet impossible, alors que ce mot a été vidé de son sens.
Une réflexion profonde qui s'attache à penser le devenir de notre nation en réfléchissant en terme de puissance, afin de sortir des oppositions faciles entre libéralisme et socialisme.