Jacques Bainville, un prophète de la politique. Avec Christophe Dickès sur Canal Académie.


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09.2008

Connu pour sa remarquable biographie de Napoléon et son Histoire de France, constamment rééditées jusqu'à nos jours, Jacques Bainville fut aussi un analyste hors pair de la politique internationale.
La diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Bainville considérait que la politique est régie par des lois et qu'elle est toujours l'œuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir par l'action des dangers qu'il recèle.
Dans un livre prophétique, Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit.
Jacques Bainville ne fut pas écouté. Il mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
C'est la pensée de cet homme étonnant que Christophe Dickès nous présente.

Phtalates, Bisphénol A, parabènes : des perturbateurs endocriniens à éviter ! Avec Claude Monneret sur Canal Académie.


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09.2012

Ces produits étranges se retrouvent dans les composants d’emballages alimentaires, des encres dans les produits cosmétiques ou encore dans les ciments dentaires. Longtemps utilisés dans notre vie courante, ils sont suspectés depuis quelques années de provoquer des cancers du sein, de la prostate, d’avoir des incidences sur la croissance, le développement... d’être des perturbateurs endocriniens.
A partir de quel seuil d’exposition devenons-nous sensibles à ces produits que nous utilisons et manipulons tous les jours ? Peut-on les remplacer par d’autres qui ne soient pas nocifs pour la santé ?
Explications dans cette émission en compagnie de Claude Monneret.

Maurice Allais et l'économie. Avec Bertrand Munier, Philippe Bourcier de Carbon et Raoul Charreton chez Paul Deheuvels sur Radio Courtoisie.


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14.03.2014

En 1988, le prix Nobel est décerné à un Français : Maurice Allais est récompensé pour ses travaux théoriques sur les marchés et l’allocation optimale des ressources. Né en 1911 à Paris, polytechnicien, Maurice Allais est représentatif de la tradition des ingénieurs-économistes qui ont fortement influencé l’économie française, surtout dans les années 60. A la fin de sa vie, il aura milité contre les excès de la mondialisation des échanges.
Convaincu que, comme en physique, l’économie obéit à des règles invariantes dans le temps et dans l’espace, il tentera de construire un modèle d’analyse global. Résolument libéral, disciple de Léon Walras et de Vilfredo Pareto, il est connu pour sa reformulation de la théorie de l’équilibre général.
Il ne dénie pour autant pas toute place à la planification économique : celle-ci peut également être un élément conduisant à une situation d’équilibre et d’efficacité maximale.
Théoricien de très haute volée, Allais aura principalement souffert de ne pas être anglo-saxon. Ses idées, notamment sur la croissance, ont souvent été reprises par d’autres.
Retour sur un géant de l'économie, volontairement écarté de l'histoire des idées économiques.

La France face à la géopolitique de l'Afrique centrale. Avec Charles Onana et Patrick Mbeko au Cercle Aristote.


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15.12.2014

Voilà 20 ans que la région des Grands Lacs africains, particulièrement la République Démocratique du Congo et le Rwanda, vivent au rythme de guerres, de génocides, de pillages et de trafics en tous genres.
Pourquoi ces conflits et ce chaos indescriptible ? Pourquoi cette tragédie est-elle ignorée des grands médias ? Pourquoi les différentes agressions répétées du Congo et le pillage de ses ressources naturelles par les armées rwandaise et ougandaise n’ont-elles jamais été sanctionnées par la "communauté internationale" ? Pourquoi les différentes résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le pillage du Congo ne sont jamais suivies d’effet ? Pourquoi les différentes tentatives politiques pour mettre fin au carnage en cours dans ce pays, depuis près de deux décennies, n’ont jamais abouties ?
Se fondant sur une parfaite connaissance de la région des Grands Lacs africains, Charles Onana Patrick Mbeko brossent un tableau documenté de la situation qui nous permet de comprendre la réalité de l’effroyable tragédie qui déchire cette région.

Le Maréchal Lyautey : en 1912, du Maroc à l'Académie française. Avec Arnaud Teyssier sur Canal Académie.


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2005

Arnaud Teyssier évoque la jeunesse de Lyautey, ses voyages, ainsi que sa psychologie et sa pensée politique.
Homme complexe, parfois égocentrique, le français qui aura le plus marqué l'histoire du Maroc garda tout au long de sa vie une amertume, un goût d’inachevé...
Il fut élu à l’Académie française en 1912, avant d’être maréchal.

La nouvelle donne géopolitique euro-atlantique à l'est. Avec Romain Bessonnet au Cercle Aristote.


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24.11.2014

L'Europe de l'Est, depuis la fin de la guerre froide, est devenu un théâtre d'affrontements important entre les puissances atlantiste et russe.
Alors que l'Ukraine est plus que jamais divisée, que la Hongrie subit les attaques d'ONG sponsorisées par les Etats-Unis et que l'Allemagne tente encore et toujours de tirer son épingle du jeu, Romain Bessonnet nous donne les clés pour comprendre l'état actuel des rapports de force dans la région.

L'effondrement de l'école. Avec Jean-Paul Brighelli au Cercle Aristote.


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08.12.2014

Jean-Paul Brighelli dresse le constat impitoyable d'une faillite générale de l'école française, malgré les pseudo-réformes entreprises – ou à cause d'elles.
Venu au pouvoir avec un pseudo-projet de refondation, le gouvernement socialiste a achevé le désastre initié dans les années 1990.
Une faillite voulue, conforme aux engagements européens d'une France à bout d'école comme on est à bout de souffle. Faillite de la formation des enseignants — quand on en trouve encore. Elèves ou professeurs, c'est encore et toujours Mozart qu'on assassine, en privilégiant un "socle" dont les ambitions sont chaque année revues à la baisse — et les résultats flamboyants d'un Bac qui ne veut plus rien dire sont, sans paradoxe, l'attestation la plus exemplaire de la faillite du système. Ce n'est que par un redressement national exemplaire que l'on redonnera à l'Ecole l'éclat qui fut le sien, et que l'on formera les générations futures.
Ce sont prioritairement les plus pauvres qui paient le plus cher. Loin de les pousser au plus haut de leurs capacités, on ne leur donne même plus les bases qui leur permettraient de comprendre qu'on les sacrifie.
Mais Brighelli ne fait pas que dénoncer, il propose un ensemble de solutions pour redonner du sens à l'Éducation nationale : abandon de la théorie des 80 % d'une tranche d'âge ayant le bac, retour à l'examen d'entrée en 6ème pour valider les acquis (lecture, écriture, calcul), valorisation du travail des profs par la revalorisation de leur salaire, développement des bourses d'études (mais maintien de celles-ci en fonction des résultats de l'élève), et défense d'une absolue laïcité.
L'Ecole saura-t-elle se réinventer avant le dépot de bilan ?

Tout, tout de suite. Avec Morgan Sportès à la Librairie Le Pigeonnier.


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17.05.2014

En 2006, dans la banlieue parisienne, un jeune homme est enlevé. Ses agresseurs l’ont choisi parce qu’il est juif et donc, pensent-ils, riche. Séquestré pendant vingt-quatre jours, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce crime sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants… Leur bande est soudée par une obsession morbide : "Tout, tout de suite".
Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'est attaché à restituer leurs dialogues, à retracer leur parcours. Son livre est une autopsie, celle de nos sociétés saisies par la barbarie.

Remarque : la conférence est présentée en bilingue français-chinois.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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12.2014

Au travers de cet entretien du mois de décembre 2014, Pierre-Yves Rougeyron revient sur les sujets qui font l'actualité, et tente de délivrer des analyses qui s'expliquent par les tendances lourdes qui agitent notre époque.
De l’affaire des crèches à la question de la laïcité, du problème de la souveraineté aux débats sur les formes politiques (républicanisme, monarchie), de l'hypothétique remigration à la question géopolitique de la reprise des relations États-Unis/Cuba, Pierre-Yves Rougeyron nous dresse un tableau de l'état de la France et du monde.

La guerre du Rif (1921-1926). Avec Vincent Courcelle-Labrousse sur France Inter.


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21.09.2011

1921. Une guerre de cinq ans, bien oubliée aujourd'hui, commence entre Rifains et Espagnols qui ne veulent pas perdre le peu de colonie qui leur reste: le Rif.
La lutte déborde au Sud sur le protectorat français après l'unification des rifains dans la lutte sous le commandement d'Abdelkrim. Le Maréchal Lyautey voit son grand oeuvre menacé.
Les combats - auxquels participent Pétain, Catroux, Giraud, De Lattre- redoublent, Espagnols et Français recourent aux formes les plus modernes : les gaz lancés depuis les avions.
Emission La Marche de l'Histoire de Jean Lebrun.

Les Cristeros : la tragédie mexicaine. Avec Alain Sanders sur Radio Courtoisie.


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17.06.2014

Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros. Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.
S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ?
Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement, que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier...

Le malaise est dans l'homme. Avec Pierre Le Vigan sur Radio Courtoisie.


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09.03.2013

Les souffrances psychiques ne sont pas des maladies. Mais elles peuvent y mener. La condition de l'homme étant tragique, ouverte, risquée, la fragilité de l'homme est inhérente à son être-au-monde. Toutefois, si le malaise est dans l'homme depuis toujours, le monde moderne et hypermoderne lui donne des formes nouvelles.
Les sociétés traditionnelles fonctionnaient sur la base d'un modèle d'intégration sociale, au demeurant inégalitaire, où chacun néanmoins avait sa place, y compris le fou.
Les sociétés modernes ont fonctionné sur le mode du refoulement et de la névrose. La société du travail ne voulait pas connaître les états d'âme, ni même les âmes d'ailleurs. La société hypermoderne combine les exigences du travail et celles de l'autonomie : il faut être productif, il faut être performant, mais aussi "positif". Il faut donner sa force de travail, mais aussi assumer un certain savoir-être, et non simplement apporter son savoir-faire.
La mobilisation de l'homme dans l'hypercapitalisme est donc totale mais elle n'est plus une mobilisation sous une forme guerrière qui était celle du "soldat du travail". C'est une mobilisation pour plus de mobilité, plus de fluidité, plus de liquidité. L'hypercompétitivité et la lutte de tous contre tous tendent à devenir la règle. Le consumérisme et le narcissisme tout comme le désir mimétique en sont les conséquences. Tout ce qui relève des projets à long terme, individuels ou collectifs, en sort évidemment dévalorisé. Cela ne va pas sans de nouvelles formes de malaises intimes, psychiques, qui atteignent l'homme et le reconfigurent.
Pierre Le Vigan nous dresse portrait des psychopathologies de l'homme moderne pour mieux comprendre notre monde.