La pensée de David Ricardo. Avec Jean-Marc Daniel pour le Cercle Kritik.


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07.2016

Jean-Marc Daniel se penche sur le cas David Ricardo, l'un des économistes le plus important de l'histoire de la pensée économique. On peut estimer qu'il est le père du libéralisme car il a effectivement influencé toute la construction théorique du XIXe siècle.
Aujourd'hui, et malgré la révolution marginaliste qui a remis en cause sa théorie de la valeur, il continue d'inspirer beaucoup de penseurs.

Comment analyser le modèle américain ? Avec Alain de Benoist, Arnaud Guyot-Jeannin, Thibault Isabel, Olivier Dard et Philippe Immarigeon chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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05.04.2016

Il y a une vieille rivalité entre la France et les États-Unis. Nous vilipendons leur mentalité de cow-boys, leur matérialisme outrancier, leur inculture crasse et leur puritanisme, tandis qu’eux ironisent sur notre arrogance nationale, nos airs d’aristocrates et notre jacobinisme centralisateur.
Les beaux esprits voudraient étouffer nos désaccords au nom d’une grande concorde occidentalo-mondialiste. Mais ce serait faire bien peu de cas de la géopolitique. Nul ne peut nier le rôle joué par l’Amérique dans les tensions mondiales actuelles. La notion d’anti-américanisme est surtout utilisée par les défenseurs du système en place, qui sont nombreux dans les médias.
Le capitalisme étant dominé depuis un siècle par les États-Unis, il n’est pas étonnant que les représentants les plus éminents du monde libéral se sentent solidaires de l’Amérique, d’une façon presque corporatiste, ou pour mieux dire classiste. Ils sont solidaires de la Nouvelle Classe des élites globalisées, qui n’est pas exclusivement américaine, tant s’en faut, et qui l’est même de moins en moins, mais dont les États-Unis constituent depuis longtemps la figure tutélaire.

Voile et laïcité. Avec Régis Debray pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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17.03.2016

Le mot de laïcité est entouré d’un halo qui parfois ne permet plus de savoir ce qu’il recouvre exactement. "Ecran ou étendard" pour reprendre les mots de Régis Debray, la laïcité mérite non seulement qu’on en reprécise les pourtours, mais qu’on comprenne bien comment l’interpréter et la pratiquer au quotidien.
La laïcité n’est pas l’athéisme et encore moins la tolérance. En France, la laïcité est une construction juridique fondée sur une exigence de la raison : l’égalité en droit de tous les êtres humains.
En voyant comment les questions d’appartenance et des symboles y relatifs sont devenues brûlantes, il devient urgent de "veiller de plus près aux mises en œuvre effectives d’un principe général consubstantiel à la République, qui ne se réduit pas seulement au rapport de l’Etat et des Eglises" (Régis Debray).
Comment faire ? Qu’autoriser et qu’interdire dans les situations concrètes ?

Les forces politiques et le malaise identitaire français. Avec Laurent Bouvet pour Questions Publiques à Nantes.


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10.03.2015

La crise économique ne suffit pas à expliquer le malaise français. Face aux bouleversements de l’ordre du monde et aux difficultés du pays, la montée du populisme et du Front national témoigne d’une inquiétude identitaire et culturelle. Comment vivre ensemble malgré nos différences ?
Laurent Bouvet examine l’origine de cette angoisse et ses effets. En décortiquant les représentations, vraies ou fausses, que nos concitoyens se font de la mondialisation, de l’Europe, de l’immigration, de l’islam ou des élites, il montre comment des dimensions culturelles se mêlent étroitement aux conditions matérielles.
Rompant avec l’aveuglement et le conformisme, Laurent Bouvet propose des pistes pour combattre ce mal qui ronge la société française : l’insécurité culturelle.

Une intervention qui prend place dans le cycle de conférences organisé par la revue Place Publique, le Conseil de déloppement de Nantes Métropole et le CCO.

La philosophie libérale va-t-elle payer pour la crise ? Avec Catherine Audard et François Huguenin sur France Culture.


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13.01.2010

François Huguenin, dans son livre Résister au libéralisme, mène une enquête très solide et très approfondie sur les courants communautariens, républicains et autres nouvelle théologie politique, sous l'angle de leur commune opposition au libéralisme.
On attendait une occasion de donner la parole à la défense et voilà qu'elle se présente sous la forme du livre que Catherine Audard vient de consacrer aux développements de la philosophie politique du libéralisme. Qu'est-ce que le libéralisme conjugue, en effet, les avantages de la présentation chronologique et celle de l'exposition thématique.
En montrant comment le libéralisme, concept ouvert et polysémique par sa définition même, dépourvu de textes sacrés comme de tout Comité central, a tenté de répondre aux défis consécutifs de situations historiques précises, Catherine Audard offre la présentation la plus exhaustive et la mieux à jour en langue française.
Or aujourd'hui précisément, le libéralisme est, une fois encore, sur la sellette. "Seul, l'avenir dira si la crise financière de 2008 va sonner le glas de cette idéologie", écrit Catherine Audard. Et on a beaucoup entendu, depuis le début de la crise, qu'au-delà du capitalisme, c'était le libéralisme lui-même qui était en cause.
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a déclaré : "Le libéralisme s'effondre autour de nous" (24/9/2008) et Pierre Manent, pape des études libérales en France : "Je dirais que c'est une crise de la mondialisation libérale"...
En refusant toute définition partagée du Bien commun, en ne concevant la société que comme l'arrangement spontané des égoïsmes particuliers, en exaltant l'individu et ses droits au détriment de l'organisation politique de la redistribution sociale, en sapant la légitimité des Etats régulateurs, les libéraux porteraient la responsabilité de la crise actuelle. Ils seraient donc les fossoyeurs possibles du système capitaliste, qui a leur faveur. Qu'en est-il ?

Emission "Du grain à moudre", animée par Hervé Gardette.

Anthropocène ou Capitalocène ? Avec Anselm Jappe, Armel Campagne et Christophe Bonneuil à Paris.


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07.01.2016

Nous sommes entrés dans "l’Anthropocène", nous serions collectivement, en tant qu’espèce humaine, responsables du dérèglement climatique, d’une extinction massive des espèces, d’une déforestation tropicale et d’une destruction des environnements sans précédents, d’une pollution et d’une érosion historiquement inédites.
Peut-on vraiment incriminer un Anthropos indifférencié, une espèce complète, et en appeler à un "bon Anthropocène" techno-scientifique et à un capitalisme "vert" ?
Et s’il s’agissait plutôt, comme l’affirment Andreas Malm, Jason Moore, John Bellamy Foster et des auteurs issus du courant dit de "critique de la valeur", d’un Capitalocène, d’une dynamique socio-historiquement spécifique aux conséquences écologiques également spécifiques, celle du capitalisme, et appelant donc à une sortie conjointe de "l’Anthropocène" et du capitalisme ?
C’est cette hypothèse que développeront Christophe Bonneuil, Anselm Jappe et Armel Campagne.

Coup d'Etat en Turquie, attentat de Nice : qu'en penser ? Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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18.07.2016

Alors que l'histoire semble s'accélérer, il est bon de prendre du recul et d'interpréter les grands événements qui monopolisent l'actualité dans la logique de déploiement et d'effondrement du capitalisme, ainsi que théorisé par Hegel relu par Marx.
Francis Cousin nous invite à fournir l'effort nécessaire qui nous permettra de dépasser la surface des choses pour nous focaliser sur le sens réel de notre devenir, et renouer ainsi avec notre être primordial en la communauté des hommes libres.

Le socialisme des origines, une boussole pour demain ? Avec Anthony Michel à l'Université Réelle de Montpellier.


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09.05.2015

Nous évoluons dans une société gangrénée par l'égoïsme et gouvernée par les diktats de la sphère marchande.
Et si les penseurs du socialisme des origines avaient encore des choses à nous apprendre ? Pourrait-on y trouver des ressources pour nous aider à bâtir un monde qui allierait les valeurs de justice et de liberté ?
C'est en tout cas ce que pense Anthony Michel qui nous donne ici une présentation des principales idées et auteurs du socialisme, et quelques exemples récents qui en soulignent l'actualité.

Nuremberg, de Maurice Bardèche. Avec Anne Lucken et Pascal Junod à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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02.05.2016

Pour ce 41e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier, en compagnie d’Anne Lucken, recevaient maître Pascal Junod pour évoquer la réédition, chez Kontre Kulture, de l’ouvrage Nuremberg de Maurice Bardèche.

Au sommaire de l’émission :
 0'00'00 : Introduction
 0'01'04 : Maurice Bardèche
 0'03'24 : Un écrivain de talent
 0'06'00 : Les premiers pas du révisionnisme
 0'07'40 : L’intuition fondamentale
 0'10'21 : La naissance de l’Empire du Bien
 0'13'52 : Nuremberg contre le Droit
 0'18'00 : L’Allemagne seule coupable ?
 0'23'11 : La Pologne : le prétexte
 0'26'15 : Vers la disparition des Nations
 0'28'55 : Bardèche, un militant ?
 0'33'30 : La France à Nuremberg
 0'36'35 : Le mythe de la Résistance
 0'40'25 : Les fondements d’Israël
 0'46'30 : La stratégie du dédouanement
 0'52'36 : Les conséquences pour Bardèche
 0'56'46 : Le bannissement du révisionnisme
 1'05'46 : Chaman’Jo, album Et après, "Victoire", Kontre Kulture Musique

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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07.2016

Pour ce Grand Entretien couvrant l'actualité politique et géopolitique du mois de juin 2016, Pierre-Yves Rougeyron revient sur un grand nombre de sujets.

- 1e Partie -
 00 - Actualité du Cercle Aristote 00:10
Politique intérieure :
 01 – Béziers / Ose ta droite 03:18
 02 – Hooligans à l’Euro 09:07
 03 – Gel potentiel des pensions de retraite 13:00
 04 – Fin de la gestion de l’eau par les communes 19:10
 05 – LuxLeaks : condamnation des lanceurs d’alerte 22:38
 06 – Assassinat du couple de policiers français 24:28
 07 – Le patron de la DGSI évoque un risque de guerre civile 28:30
 08 – Laïcité : les oraux du bac décalés pour l’Aïd 29:40
 09 – Mort de Michel Rocard 30:47
 10 – AF : regain de vitalité ? 45:10
 11 – Interdiction de la fessée 50:36
Politique extérieure :
 12 – Dossier Brexit 51:35

- 2e Partie -
 13 – Vingt intellectuels français pour un nouveau traité 00:10
 14 – Orlando / port d’arme 17:37
 15 – Attentats d’Istambul / Erdogan 23:18
 16 – Elections législatives en Espagne 25:08
 17 – Victoire de V.Raggi à Rome 26:17
 18 – Colombie : vers un climat de paix ? 30:13
 19 – Changement de régime au Zimbabwe ? 37:00
 20 – Afrique du Sud : effondrement de l’ANC 38:30
 21 – Philippines : le "sulfureux" Duterte 45:50
 22 – Libye : démission de quatre ministres 57:10
 23 – Finlande : adhésion à l’OTAN ? 01:01:29
 24 – Bouclier anti-missile et armes nucléaires 01:07:54
Economie :
 25 – Greenspan pour l’étalon or 01:12:50
 26 – Rifkin et Toffler 01:25:32
 27 – Nassim Nicholas Taleb 01:28:46
Culture :
 28 – Journal Rupture 01:30:10
 29 – Mort de Maurice Dantec 01:30:51
 30 – Disparition de Michael Cimino 01:39:28
 31 – Conseil de lecture 01:54:36
 32 – Initiatives 01:57:48

Des animaux et des hommes. Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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30.03.2011

En 1755, dans son Trai­té des ani­maux, Con­dil­lac éc­ri­vait : "Il se­rait peu cu­rieux de sa­voir ce que sont les bêtes, si ce n’était pas un moyen de sa­voir ce que nous som­mes". De­puis l’An­tiqui­té, le re­gard por­té par l’homme sur le vi­vant nour­rit une in­ter­ro­ga­tion qui, au fil des siècles, de­puis Aris­tote jusqu’à Des­cartes, puis jusqu’à nos jours, a sus­ci­té une mul­ti­tude de dé­bats phi­lo­so­p­hiques, scien­ti­fiques, idéo­lo­giques et re­li­gieux. A date ré­c­ente, le dé­ve­lop­pe­ment de la re­c­herche a con­duit à se de­man­der si les ani­maux ne sont pas des per­sonnes. Il s’agit en fin de compte de sa­voir quelle est la place de l’homme dans la na­ture.
Kon­rad Lo­renz di­sait que ceux qui re­fusent d’ad­mettre que l’homme est un ani­mal ont tort, mais que ceux pour qui il n’est rien d’autre qu’un ani­mal ont tort éga­le­ment. Entre les hommes et les ani­maux, y a-t-il une dif­fé­r­ence de na­ture ou une dif­fé­r­ence de de­g­ré ? Par rap­port aux so­cié­tés ani­males, quelle est la spé­c­i­fi­ci­té des so­cié­tés hu­mai­nes ? Plus gé­né­ra­le­ment, com­ment faut-il com­p­rendre la façon dont s’ar­ti­culent la na­ture et la cul­tu­re ? Quelles leçons ti­rer des plus ré­c­entes dé­cou­vertes scien­ti­fiques ? Peut-on en­core je­ter les bases d’une vé­ri­table an­th­ro­po­lo­gie phi­lo­so­p­hique ? C’est à ces ques­tions que s’ef­force de ré­pondre Alain de Benoist.

Les Cahiers du Cercle Proudhon et la trajectoire d'Edouard Berth. Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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27.09.2007

Alain de Benoist revient sur le processus de création des Cahiers du Cercle Proudhon durant les années 1912-1913, créés par des militants venant du nationalisme et du syndicalisme et se revendiquant à la fois de Sorel, de Proudhon et d'un Maurras qui n'avait pas encore rejoint les rangs de la réaction. Cet épisode étant un exemple type du nationalisme-révolutionnaire du début du siècle.
La trajectoire d'Edouard Berth, contributeur essentiel des Cahiers et incarnation du révolutionnaire conservateur, est également évoquée à la faveur de la réédition de son célèbre ouvrage Les Méfaits des Intellectuels.