La barbarie de l'ignorance. George Steiner à voix nue sur France Culture.


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01.1997

À travers une oeuvre consacrée en partie à la situation de l'homme-culture face a la barbarie, George Steiner suscite une interrogation fondamentale : quel sens peut-il émerger du champ de ruines laissées par l'histoire de ce XXe siècle ?
De cette barbarie-là à ce qu'il appelle l'espéranto technocratique et technologique ; il est question de la place de la culture et de l'intellectuel dans notre société. Deux siècles après les Lumières - quand Jefferson proclamait "plus, jamais on ne brûlera de livres parmi les hommes civilisés".
Pourtant le bilan est lourd...

Les entretiens sont menés par Antoine Spire.

Jean de Pange et le destin européen. Avec Javier Ruiz Portella et Jean-François Thull aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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20.10.2009

Une émission en deux temps qui nous fait d'abord découvrir la figure atypique de Jean de Pange, âme inquiète et ardente au service de l'idée européenne, grâce à Jean-François Thul qui lui a consacré une biographie.
En deuxième partie, Javier Ruiz Portella, essayiste et directeur de la revue El Manifiesto, revient sur l'actualité politique espagnole et européenne.

L'adieu à l'Histoire. Avec Régis Debray à Répliques sur France Culture.


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21.11.2015

Nous avons abandonné l’économie du salut en cherchant notre salut dans l’économie. Mine de rien et sans prévenir, l’ère chrétienne a pris fin avec le remplacement par la cité de la réussite des grands récits de l'émancipation. Inutile donc de courir plus longtemps après l'Histoire, elle a tiré sa révérence.
Mais est-ce l’Histoire qui nous a quitté, ou bien la chimère que nous adorions sous ce nom ? Et après les attentats que nous venons de vivre, l’Histoire avec une grande hache fait-elle son grand retour dans notre pays et notre continent qui se croyaient tirés d’affaire ?

Les racines chrétiennes du libéralisme. Avec Philippe Nemo au Centre Jean Gol.


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29.04.2016

Le philosophe Philippe Nemo a longuement travaillé sur l’histoire des idées politiques en Europe. Il a acquis la conviction non seulement que le libéralisme est compatible avec le christianisme, mais qu’il en a directement ou indirectement jailli. Ce serait la révélation biblique qui a produit peu à peu, dans le monde méditerranéen et européen et particulièrement pendant la "révolution papale", les profondes transformations socio-politiques qui devaient finalement aboutir aux démocraties libérales modernes.

Une conférence qui s'inscrit dans le cadre du séminaire 2016 "Les Fondements de la Société Européenne".

Existe-t-il un socialisme opposé à la gauche ? Avec David L'Epée, Christian Brosio, Thibault Isabel et Bruno Saint-Ellier chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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09.02.2016

Savons-nous encore vraiment ce qu’était le socialisme ? Rien n’est moins sûr, à l’heure où l’imaginaire marchand colonise l’ensemble de la planète. La critique du capitalisme est passée aux oubliettes depuis le tournant social-démocrate de la présidence Mitterrand, en 1983, si bien que la gauche se résume désormais à l’aile réformiste du parti libéral. L’image qu’elle nous donne au XXe siècle ne ressemble en rien à ce qu’elle était cent ans plus tôt. Mais le problème est plus complexe qu’il n’y paraît.
Car la trahison de la gauche n’est pas seulement affaire de degrés en plus ou en moins dans la radicalité des réformes, comme tendent par exemple à le penser les derniers représentants du communisme français. La gauche s’est aussi éloignée du socialisme par les orientations générales de son discours. La question n’est pas à ce titre de savoir si elle est suffisamment à gauche, mais si elle est suffisamment socialiste ! Sa rupture idéologique avec les pionniers du mouvement concerne la nature même de ses revendications.

Émission du "Libre journal des enjeux actuels".

Le projet d'ethnocide des peuples européens. Avec Guillaume Faye à Nice.


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13.05.2016

Un génocide est l’anéantissement physique d’un peuple par la violence. Un ethnocide est la destruction d’un peuple par des procédés non sanglants et plus longs : submersion migratoire progressive, destruction de l’identité culturelle et de la mémoire historique, mesures de répression, de spoliation et de relégation des autochtones.
La "crise des migrants" qui suit 40 ans de colonisation de peuplement massive en Europe de l’Ouest, l’islamisation de la société parallèle au terrorisme islamique, les politiques de préférence étrangère, l’effondrement du niveau de l’Education Nationale avec l’abolition des enseignements historiques et identitaires, le laxisme judiciaire synonyme d’une explosion de la criminalité, les politiques fiscales anti-familiales, ne sont pas la conséquence d’une déliquescence, d’une faiblesse, d’une démission de l’Etat et des élites. C’est l’inverse. Il s’agit d’un projet, d’une action volontaire de la part de minorités actives au sein des Etats européens (surtout l’Etat français) et des institutions de Bruxelles ; le but raciste est la disparition démographique et culturelle des peuples européens au cours du XXIe siècle. La collaboration avec l’islam invasif est manifeste.
Qui sont les auteurs, les inspirateurs et les complices de ce projet d’ethnocide des peuples européens ?

Une conférence organisée par l’association Le Castellaras.

La révolution allemande (1918-1923). Avec Vincent Présumey à l'Université Populaire d'Évreux.


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22.04.2016

La révolution avortée de 1918 en Allemagne est un moment déterminant pour le destin futur du continent européen.
Vincent Présumey nous livre le récit détaillé de ces années révolutionnaires. Son interprétation, où les personnages et orientations de Paul Lévi et de Karl Radek tiennent une très grande place, se distingue des commentaires dominants en démontrant que la révolution allemande, prolétarienne et démocratique, républicaine et socialiste, aurait pu s'accomplir jusqu'à la fin de l'année 1923. L'analyse de ce qui n'est pas advenu est capitale, sachant que nous avons eu à la place Hitler et Staline.
Une conférence qui nous offre une meilleure compréhension d'un événement majeur, et cependant largement occulté, de l'histoire européenne

Le sujet contemporain entre fétichisme de la marchandise et pulsion de mort. Séminaire d'Anselm Jappe au Collège international de philosophie.


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2015

La société contemporaine apparaît dominée par ce que Marx a appelé le "fétichisme de la marchandise". Mais on y observe aussi une montée du narcissisme au sens de Freud : les individus ne connaissent qu’eux-mêmes et nient la réalité extérieure. Y a-t-il un lien entre ces deux phénomènes ?
En quoi l’inconscient explique-t-il l’omniprésence de formes fétichistes de socialisation tout au long de l’histoire ? Peut-on imaginer un dépassement du "malaise dans la civilisation" en rompant avec le travail, la famille patriarcale et les structures autoritaires, comme le proposait Herbert Marcuse, ou risquet-on de cette manière de remplacer les formes œdipiennes-autoritaires par des formes narcissiques et "liquides" qui ne nous rapprochent pas davantage de l’émancipation ? Vaut-il alors mieux se référer à Christopher Lasch et juger les différentes cultures sur leur capacité d’apporter des solutions "évolutives" – plutôt que "régressives" – à l’angoisse originaire de la séparation et à d’autres données inconscientes ? En quoi cette approche permet-elle de critiquer efficacement de nombreux traits de la société contemporaine "liquide" ? Le sujet narcissique contemporain constitue-t-il une rupture avec le sujet "classique", "fort", "œdipien", ou en est-il plutôt la continuation ? Et quel est le lien entre néo-libéralisme économique et diffusion de comportements narcissiques, en tant qu’exaspération de la mentalité de concurrence ? Faut-il revenir au sujet "autonome", "kantien", et à l’État régulateur ? Est-ce souhaitable ?
Dans ce séminaire, qui fait suite aux cours déjà proférés à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Anselm Jappe approfondira le lien entre la théorie freudienne et la critique du fétichisme de la marchandise. L’arrière-plan théorique est constitué par la "critique de la valeur", un courant international de critique sociale basé sur une relecture original de l’œuvre de Marx. Elle fut élaborée notamment par Robert Kurz en Allemagne et Moishe Postone aux États-Unis.

Est-il trop tard pour sauver le climat (et notre civilisation avec) ? Avec Pablo Servigne et Yves Cochet aux Conférences Utopia.


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13.10.2015

Et si notre civilisation et notre climat s’effondraient ? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée "collapsologie", annoncent la fin de la civilisation industrielle.
Vers quelle nouvelle ère allons-nous ? L’utopie n’est plus ce qu’elle était...

De quoi l'effondrement est-il le nom ? Les inégalités au coeur de la catastrophe. Avec Renaud Duterme et Lucile Schmid aux Conférences Utopia.


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15.03.2016

Et si notre civilisation était au bord de l’effondrement ? Au regard de notre monde toujours plus inconséquent et complexe, cette interrogation n’est plus réservée aux scénaristes de science-fiction : elle est de plus en plus présente chez de nombreux chercheurs de tous horizons.
Les "crises" financière, économique, écologique, climatique, sociale, démocratique, identitaire, politique. ne sont-elles que des "crises", ou le mal est-il bien plus profond ? Assiste-t-on à la fin d’un modèle de société qui s’est étendu à l’ensemble du monde en quelques siècles seulement ? Face à cela, aucune politique prônée par les partis de gouvernement n’est capable d’enrayer ce processus.
Pour autant, que peut signifier ce concept d’effondrement ? Suivons-nous la trajectoire de l’empire romain ou de la civilisation maya ? Devons-nous voir l’explosion des inégalités et des tensions sociales comme des signes avant-coureurs de cet effondrement ? Ne dissimule-t-il pas un nouvel avatar destiné à masquer les rapports d’exploitation et de domination entre les classes, sous prétexte que l’ensemble de la société serait "dans le même bateau" ?

La géopolitique : doctrines et praxis. Avec Pascal Gauchon pour le Cercle Henri Lagrange.


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05.2016

Pascal Gauchon, géopolitologue, et directeur de la revue trimestrielle "Conflits", répond à diverses questions sur l'histoire et le sens de la discipline qu'il exerce.

Thèmes abordés :
 0:00:32 - définition de la géopolitique
 0:03:31 - géopolitique et géostratégie
 0:05:03 - Machiavel et Clausewitz, deux pères de la géopolitique
 0:09:47 - les écoles de géopolitique anglo-saxonne et allemande
 0:12:38 - l'école française de géopolitique
 0:16:23 - les géopoliticiens qui ont influencé Pascal Gauchon
 0:20:54 - les notions clés de la géopolitique
 0:25:32 - chaque nation est-elle porteuse d'une vision géopolitique propre et permanente ?
 0:30:55 - les critères déterminants de la construction d'une unité géopolitique
 0:33:31 - les limites du matérialisme économique en analyse géopolitique
 0:40:26 - les principales forces à l’œuvre dans la géopolitique mondiale contemporaine
 0:47:26 - développement des entités déterritorialisées et obsolescence des États
 0:50:03 - raisons de l'improbabilité de cette obsolescence
 0:53:05 - les États-Unis pourraient-ils renouer avec leur tradition isolationniste ?
 0:58:35 - la pérennité de l'hégémonie américaine face à la montée en puissance des BRICS
 1:03:01 - la Russie : une nation oscillant entre occidentalisme et panslavisme
 1:06:19 - la reconfiguration de la carte moyen-orientale
 1:10:16 - la construction européenne est-elle fondamentalement anti-géopolitique ?
 1:15:46 - avantages et inconvénients d'un monde multipolaire

La justice sociale. Avec Denis Collin à l'Université Populaire d'Évreux.


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11.03.2016

Fondateur de la société du Mont Pélerin et grand prêtre du "néo-libéralisme", Friedrich Hayek a réussi à imposer ses vues dans le domaine de la philosophie morale : il répétait que "le concept de justice sociale est nécessairement vide et dénué de sens" (dans Droit, Législation et Liberté, 1973).
Et c'est ainsi que la "justice sociale" a déserté le champ du discours politique. C'est tout un pan de la pensée philosophique, d'Aristote à John Rawls et passant par Thomas d'Aquin, Rousseau, Kant et Hegel qui a été mis hors-circuit.
Au moment où les inégalités explosent, où les protections arrachées par les travailleurs au cours de luttes séculaires sont balayées par les "réformes" d'un capitalisme devenu absolu, il est impératif de revisiter la pensée de la justice sociale, car il n'y a aucune liberté là où les droits et la dignité des plus pauvres sont bafouées.