Comment comprendre la désaffection du peuple pour les politiques de "Gauche" ?
D'ailleurs, la "Gauche" est-elle réellement du côté du peuple ? Le progressisme est-il une idéologie participant de l'émancipation des travailleurs ? Et que penser du libéralisme (économique ET culturel), dont la "Gauche" fut à l'origine productrice ?
L'orateur revient sur les 3 traditions pacifistes qui ont existé au sein du mouvement socialiste:
-la sociale-démocratie (Jaurès et son éloge de l'armée suisse)
-le socialisme chrétien, non-violent
-le mouvement libertaire, anti-militariste mais pas non-violent
Il est important de faire ces distinctions pour comprendre l'histoire du mouvement dans toute sa complexité, ainsi que les positions actuelles des partis sociaux-démocrates désirant l'abolition de l'armée, comme le PS suisse.
La France de 2011 souffre d'un nombre attristant de problèmes, qu'elle ne pourra résoudre qu'en se délivrant de l'idéologie qui a provoqué la plupart d'entre eux en aveuglant les Français : le socialisme. C'est le constat de Philippe Nemo, intellectuel libéral.
Que ce soient les problèmes institutionnels qui brident la démocratie dans notre pays, la censure pratique et légale qui empêche les débats sociétaux, l'immigration qui menace de défaire le lien social, l'Etat providence qui mine l'esprit de responsabilité, la fiscalité dont la France détient quasiment le record mondial, ou encore la crise profonde que connaît notre éducation scolaire et universitaire, Philippe Nemo s'emploie à pointer du doigt les blocages et disfonctionnements de notre pays.
Normand Baillargeon présente le livre d'Edward Bernays "Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie", écrit en 1928. Ce personnage, bien que mal connu, est considéré comme le père des relations publiques et a durablement influencé le fonctionnement des démocraties libérales au XXe siècle.
Il est également question de la première traduction de "Principes de reconstruction sociale" (1916) de Bertrand Russell.
Emission "Les publications universitaires".
En 1904, Jean Jaurès, le grand leader socialiste, se sentant insulté par un billet signé du nationaliste Paul Déroulède, décide de laver son honneur sur le pré.
Cette pratique du duel, quoique illégale, fut très courante chez les hommes politiques jusqu'à la Première guerre mondiale.
Emission Au fil de l'histoire.