Gabriele Adinolfi nous présente un abécédaire résolument anticonformiste au travers de réflexions qui se font l'écho d'une vaste culture pluridisciplinaire transcendant l'espace et le temps.
Des hommes et femmes remarquables aux événements historiques marquants en passant par des concepts politiques ou philosophiques, des grands mythes aux mouvements artistiques, tout un ensemble de références soigneusement sélectionnées contribue à tracer les contours d une "vision du monde", déclinaison selon un éclairage "romain", de notre Weltanschauung européenne.
C'est un ouvrage dense et exigeant qui nous est présenté, enjoingant les lecteurs à de salutaires révisions dans le contexte d'une mouvance nationale identitaire en pleine recomposition et d'un monde globalitaire où s'effectue le retour de l'Histoire.
Le droit du sang ou en latin, jus sanguinis, est la règle de droit accordant aux enfants la nationalité de leurs parents. Dans la plupart des pays du monde comme l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche, le Japon, etc. la nationalité est principalement régie par le droit du sang qui consiste à donner aux enfants, à la naissance, la nationalité de leurs parents, quel que soit le pays où ils naissent.
Dans un nombre limité de pays d'immigration, comme les États-Unis, l'Argentine, le Canada, ou l'Australie, les enfants reçoivent à leur naissance la nationalité du pays, quelle que soit la nationalité des parents. C'est ce qu'on appel le droit du sol (ou jus soli dans sa version latine), règle de droit accordant la nationalité à une personne physique née sur un territoire national, indépendamment de la nationalité de ses parents.
Qu'en est-il du la question de la nationalité en France ? Le mode d'obtention de la nationalité a-t-il évolué au fil de l'histoire ? Quels seraient les enjeux liés à une réforme de la nationalité en France ?
Discours prononcé à Paris, à l'occasion des Assises "La France en danger" organisées par l'association Nationalité, Citoyenneté et Identité.
La Chine n'est pas celle que vous croyez ni celle qu'on nous présente le plus souvent sans contrastes, soit dans l'admiration de son exceptionnelle réussite économique, soit dans l'indignation de son régime politique et de ses excès.
La Chine est certes redevenue une grande puissance et ses performances économiques sont hors normes. Mais la Chine a deux faces, selon sa théorie du yin et du yang, l'envers et l'endroit.
Les enjeux sont colossaux et la tâche loin d'être achevée :une population gigantesque encore pour partie sous-développée, des systèmes d'éducation et de santé désuets, une transition politique incertaine, sans compter la bulle immobilière et l'emprise tenace de la corruption.
C'est à ce travail prométhéen que seront confrontés les dirigeants chinois qui seront cooptés lors du XVIIIe Congrès en octobre 2012.
Loin de la menace qu'on agite sous nos yeux, la Chine est d'abord un défi : pour elle-même et les problèmes qu'elle doit absolument surmonter pour se perpétuer, pour l'Occident qui doit apprendre à partager son leadership, pour le monde entier qui doit intégrer la Chine et la sortir définitivement de son isolement millénaire.
Le capitalisme, au XXè siècle, et en vue d’absorber les excédents de la production industrielle, a fait de la libido sa principale énergie en la canalisant sur les objets de la consommation. Or, aujourd’hui, cette captation de la libido a fini par la détruire. Ce fait majeur constitue une immense menace pour la civilisation industrielle et a fortiori pour l'individuation des adolescents.
C'est le problème de la transmission par l'intermédiaire du milieu technique qui est donc ici posée.
Le mode de vie occidental s’exporte, jusque dans son besoin de consommation frénétique auquel la culture n’échappe pas. Cette culture devient culture-monde, abondante, éphémère, monnayable. La gloire éternelle n’est plus de mise mais la reconnaissance immédiate qui passe par la valeur marchande.
Pour la première fois donc, culture et globalisation coexistent, de façon déstabilisante, inquiétante peut-être.
Dans un univers hypermoderne dominé par la logique de l’excès, qu’en est-il du capitalisme culturel ? Doit-on parler d’uniformisation à l’occidentale ou de réinvention de la différence ? La culture-monde signe-t-elle la fin de l’originalité ?
Un échange de points de vue sur la mondialisation et son évolution future.
Quelle définition donner au communautarisme ? Les politiques portent-ils une responsabilité ?
Quelle attitude adopter fasse aux revendication des minorités victimaires ?
Les deux conférenciers s'interrogent sur ce curieux phénomène, en défendant le modèle républicain, creuset d'intégration traditionnel censé coupé court aux revendictions d'odre communautaire.
Interrogé par le Cercle des volontaires, Robert Steuckers répond aux questions suivantes :
- Qu'est ce que l’identité européenne ?
- L'identité européenne influencée à travers les relations avec d'autres peuples
- Une ou plusieurs identités européennes ? Est-elle menacée ?
- Puritanisme américain et néoconservatisme
- Ukraine/UE et l’Axe Paris-Berlin-Moscou
- Nucléaire iranien et bouclier anti-missiles de l’OTAN