Textes et références à l'appui, Guy Rachet prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges "europhobes" ont professée, qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Âge était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits "profanes".
Il est patent que c'est à la Grèce que l'Europe doit ce qui la distingue dans le concert des peuples et des nations.
Entretien mené par Emmanuel Ratier.
Nous vivons dans un monde saturé de messages de toutes sortes.
Sachant que notre psyché se construit en grande partie en réponse aux facteurs environnementaux, comment est-ce que notre cerveau appréhende-t-il ces informations ?
Enfin, le pouvoir ayant pour but de se maintenir en place et de contrôler ses sujets, quels mécanisme sont-ils utilisés pour nous manipuler ?
Tour d’horizon des techniques d’ingénierie sociale.
David Engels nous propose une interprétation originale du devenir des différentes crises que nous traversons : et si les soubresauts actuels de l'Union européenne n'étaient rien d'autre qu'une redite de la chute de la République romaine ?
Dans son dernier livre, il dresse une série d'analogies entre Rome avant l’empire et l’Union européenne avant le pire. L’une comme l’autre ont traversé, ou traverseraient, une grave crise d’identité : manque de repères culturels, ouverture aux autres mal maitrisée.
Rome s’en est sortie en renonçant à la République pour se livrer à Octavien, qui deviendra le premier empereur sous le nom d’Auguste.
L’Europe n’aurait donc pas d’autre alternative : elle doit se transformer en un pouvoir plus fort, plus centralisé et moins démocratique. Sinon, ce sera l’implosion en une multitude de micro-états dominés par le nationalisme.
Emission "Les Matins" animée par Marc Voinchet et Brice Couturier.
Il existe un aoujourd'hui un paradoxe : comment expliquer l’hétérogénéité géographique d’un continent occidental qu’est l’Union européenne, alors que les frontières sont potentiellement faciles à définir ?
L’Europe unie a vu le jour avec les conflits. Jouant un rôle central dans l’organisation du monde, les géopoliticiens l’appellent le Heartland Central. Les tentatives d’unifications politiques correspondent à une volonté de définition du territoire européen.
Ainsi l’Union européenne occupe une superficie de 4,5 millions de km2 pour 495 millions de personnes. Trois blocs identitaires se côtoient : les orthodoxes slaves, les protestants de la Mitteleuropa et de l’Europe du Nord et les catholiques des États latins.
L’Union Européenne est hétérogène sur un plan politique également : elle mêle à la fois des nations où règnent le régionalisme des États fédéraux et le pouvoir centralisé d’autres États.
La population européenne, constituée aujourd’hui de 27 pays, représente 495 millions d’habitants. L’UE est ainsi le 3e territoire le plus peuplé, après la Chine et l’Inde.
Cependant, la démographie européenne est en survieillissement. C’est le cas en particulier de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne. Parallèlement, les dix États qui viennent de rejoindre l’UE offrent un surcroît de population, mais de population très âgée. La France, à elle seule, assure presque les 2/3 du renouvellement de la population, hors immigration. La population européenne, d’après les prévisions de l’Onu, devrait commencer à décroître d’ici 2050. Quant à l’immigration, l’UE est le premier centre de réception de l’immigration extra-européenne, africaine essentiellement. Cette immigration a organisé un soutien des transferts financiers, où un immigré fait vivre dix personnes en Afrique. La circulation de ces personnes est un des piliers du marché unique.
L’Europe est passée d’un statut d’émigration (vers les États-Unis) à celui d’immigration, activant ainsi un sentiment de ressentiment.
Avec un le taux de participation en dessous de 45 % lors des deux dernières élections européennes, la légitimité des institutions européennes fait question.
En effet, l'identité européenne n'existe pas. Va-t-elle naître un jour ?
Gabriele Adinolfi nous présente un abécédaire résolument anticonformiste au travers de réflexions qui se font l'écho d'une vaste culture pluridisciplinaire transcendant l'espace et le temps.
Des hommes et femmes remarquables aux événements historiques marquants en passant par des concepts politiques ou philosophiques, des grands mythes aux mouvements artistiques, tout un ensemble de références soigneusement sélectionnées contribue à tracer les contours d une "vision du monde", déclinaison selon un éclairage "romain", de notre Weltanschauung européenne.
C'est un ouvrage dense et exigeant qui nous est présenté, enjoingant les lecteurs à de salutaires révisions dans le contexte d'une mouvance nationale identitaire en pleine recomposition et d'un monde globalitaire où s'effectue le retour de l'Histoire.
Le droit du sang ou en latin, jus sanguinis, est la règle de droit accordant aux enfants la nationalité de leurs parents. Dans la plupart des pays du monde comme l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche, le Japon, etc. la nationalité est principalement régie par le droit du sang qui consiste à donner aux enfants, à la naissance, la nationalité de leurs parents, quel que soit le pays où ils naissent.
Dans un nombre limité de pays d'immigration, comme les États-Unis, l'Argentine, le Canada, ou l'Australie, les enfants reçoivent à leur naissance la nationalité du pays, quelle que soit la nationalité des parents. C'est ce qu'on appel le droit du sol (ou jus soli dans sa version latine), règle de droit accordant la nationalité à une personne physique née sur un territoire national, indépendamment de la nationalité de ses parents.
Qu'en est-il du la question de la nationalité en France ? Le mode d'obtention de la nationalité a-t-il évolué au fil de l'histoire ? Quels seraient les enjeux liés à une réforme de la nationalité en France ?
Discours prononcé à Paris, à l'occasion des Assises "La France en danger" organisées par l'association Nationalité, Citoyenneté et Identité.