La Grèce antique et nous. Avec Jean-Pierre Vernant sur France 5.


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01.05.1995

Au travers d'un discours passionné, Jean-Pierre Vernant nous partage les raisons qui, liées à son parcours personnel, l'ont amené à s'interroger sur l'homme grec antique, si différent de nous dans son rapport au monde, au divin et à lui-même.

Vers un retour aux fondamentaux historiques : territoires, ressources, reproduction. Avec Laurent Ozon sur Radio Courtoisie.


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20.09.2014

De toutes parts, les convergences catastrophiques se rapprochent de notre pays. La colonisation de peuplement explose, la violence physique et sociale s’aggrave, la pauvreté augmente, nos valeurs de civilisation les plus fondamentales sont attaquées, les ressources diminuent, la nature est surexploitée, bref, nous le sentons tous, notre société s’effondre lentement.
La planche à billets tourne pour maintenir encore quelques temps un système économique et social à bout de souffle financé par la dette. Cette société engendrera bientôt des souffrances à grande échelle et de forte intensité, en particulier à cause de l’échec inévitable du multiculturalisme et de l’invraisemblable politique migratoire, qui bouleverse les populations de la France et de toute l’Europe occidentale.
Nos compatriotes commencent à se tourner les uns vers les autres pour se protéger, se lier, se regrouper, se préparer. La vision d’un monde uni dans la paix, l’intelligence et le progrès matériel, par le jeu de la libre-concurrence, se dissipe. À sa place, reviennent s’imposer, lentement, inexorablement, les vieilles lois du vivant depuis que le monde est monde : Territoires, Ressources, Reproduction. Nous y voilà, à nouveau, finalement.

L’influence anglo-saxonne sur le mode de gouvernance de l’Union européenne. Avec Christophe Reveillard à l’Institut pour l’Etude de la Francophonie et de la Mondialisation.


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17.03.2011

L’Union européenne (UE) est un processus tout à fait particulier d’intégration d’États européens dans un ensemble sui generis et situé entre l’organisation internationale et la fédération supranationale. Parmi les différents systèmes régionaux existants dans le monde, l’UE est celui qui a poussé le plus loin l’intégration des États puisqu’à l’union douanière, économique et monétaire s’ajoutent les plans politique, juridique et de défense. Son aire d’épanchement ne semble pas connaître de limite identitaire car des six pays fondateurs d’Europe occidentale on est passé à l’élargissement d’une organisation de bientôt plus d’une trentaine d’États, aujourd’hui 28 avec l’adhésion récente de la Croatie, dont les limites approchent les frontières de l’Europe continentale, et pourraient même les dépasser avec l’intégration de la Turquie.
Les défis adressés à l’UE sont d’une telle importance qu’ils interpellent tous, quel qu’en soit l’aspect, son mode de fonctionnement. Or, celui-ci apparaît de plus en plus limité et inadapté.
Cependant, la rhétorique du "toujours plus d’Europe" ressassée depuis des décennies ne correspond plus aux défis colossaux et menaçants auxquels doit répondre l’UE. La "fédération politique", "l’union politique" qu’elle appelle de ses voeux sont autant de tentatives de réponses aux conséquences et non aux causes de la crise.
Malgré l’extrême ingéniosité de toutes ces propositions, le meccano institutionnel qu’elles suggèrent est évidemment loin d’être une réponse proportionnée à la crise systémique dont souffre l’UE. Car l’échec est ontologique et un saut qualitatif vers une fédération politique n’apparaîtrait que comme un prolongement du processus d’intégration accéléré depuis 2010. 
En effet, si le processus d’intégration est arrivé à son quasi-achèvement, à quoi bon continuer dans la voie ayant mené à l’échec ?
Afin de comprendre la logique institutionnelle de l'UE, Chritophe Reveillard nous en expose le coeur anglo-saxon qui préside à son évolution.

Domnique Venner : une pensée, une oeuvre, un destin. Entretien mené par Philippe Milliau, Jean-Yves Le Gallou et Philippe Conrad sur TV Libertés.


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02.2013

Voici un entretien exeptionnel à plus d'un titre : mené au domicile même de Dominique Venner, il nous permet de revenir sur l'itinéraire mouvementé de ce brillant personnange, et sur les idées et les passions qui ont animé cet européen, amoureux de l'histoire et des traditions de son continent et de ses peuples.
Après une évocation de son engagement dans la guerre d'Algérie, de ses années de militantisme (Europe-Action) et de sa passion pour les armes et la chasse, il revient plus longuement sur les réflexions historiques qu'il a menées tout au long de sa vie.
De la question du christianisme en Europe à la Révolution bolchévique, de la fondation de revues historiques à ses œuvres d'historien méditatif (Le siècle de 1914, Histoire et tradition des Européens, Le choc de l'Histoire), Dominique Venner nous fait partager sa passion de l'histoire.
Enfin, ce sont des thématiques plus immédiates qui viennent clore l'entretien. Dominique Venner nous enjoint à l'action -jusqu'au sacrifice- face à nos élites dirigeantes criminelles, à l'immigration de peuplement et au repoussoir de l'Union européenne.
Un appel qui doit être entendu.

Rousseau, Clouscard et la musique... Entretien avec Dominique Pagani pour le web-journal L'Affranchi.


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2014

A une époque les forces politiques en présence représentent les deux faces de la même médaille libérale, le penseur Dominique Pagani nous permet de comprendre la dynamique qui nous a amené jusque-là.
Ami proche et collaborateur de Michel Clouscard, grand connaisseur des philosophies de Rousseau, Hegel et Marx, il se révèle aussi un commentateur pertinent de l’actualité la plus brûlante.
Il nous montre également que la philosophie de Rousseau est un projet de liberté et d’émancipation qui passe par une théorie et une pratique politique. Rousseau, c’est un monde qui commence, une dialectique qui synthétise son siècle pour le dépasser.
Enfin, l'évocation de l'oeuvre de Clouscard nous rappelle son actualité. Le capitalisme de la séduction, la contre-révolution libérale-libertaire de mai 68, la société dite "de consommation" : autant de concepts qui nous arment pour comprendre notre temps et combattre les impostures.

La peur des barbares. Avec Tzvetan Todorov à la Bibliothèque municipale de Lyon.


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21.01.2009

À travers une géopolitique des passions, Tzvetan Todorov présente, dans son dernier livre, l'Occident et le monde tels que l'après-guerre froide les a façonnés : après l'espoir déçu d'un nouvel ordre mondial harmonieux, la place est laissée aux conflits et aux oppositions de toutes natures, sur fonds de développement technologique ultra-rapide.
Les passions qui agitent les pays du monde aujourd'hui, l'appétit, le ressentiment et surtout la peur renferment en elles-mêmes des germes inquiétants, comme le rejet de l'Islam et la xénophobie. La peur des barbares est ce qui risque de nous rendre barbares. Et le mal que nous nous ferons dépassera celui que nous redoutions au départ.
L'histoire nous l'enseigne : le remède peut être pire que le mal. Pour l'historien, le dialogue des cultures, riche de l'histoire universelle et d'un véritable respect de l'autre, permettra de surpasser la peur. Le moment est venu pour chacun de prendre ses responsabilités : il faut protéger notre fragile planète et ses habitants si imparfaits, les êtres humains.

L'Europe des philosophes : la voie romaine. Avec Rémi Brague sur France Culture.


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19.05.2014

L'Europe, lorsqu'il s'est agi de définir son identité, a très tôt été rapportée à une double origine, grecque et juive. Rémi Brague reprend à nouveaux frais la question de l'identité, en s'intéressant à la "voie romaine", à la latinité de l'Europe.
Le propre de l'Europe ? C'est une appropriation de ce qui lui est étranger. Historiquement, philosophiquement, l'Europe prend, en effet, sa source hors d'elle. À partir d'emprunts à d'autres civilisations, la voie romaine a opéré une synthèse fondatrice de la première unité culturelle qui fut le premier espace européen. Au point que, aujourd'hui encore, définir l'Europe, c'est marquer comment elle se distingue de ce qui n'est pas elle par son caractère originairement latin.

L'individualisme à l'heure de l'hypermodernité, les nouveaux paradoxes de l'autonomie individuelle. Avec Gilles Lipovetsky au Club 44 à la Chaux-de-Fond.


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03.02.2009

L’individualisme est entré dans une nouvelle phase de son aventure historique, son moment hypermoderne caractérisé par six traits fondamentaux: le culte hédoniste, le culte du corps, le culte psy et relationnel, le culte du marché, le culte de l’autonomie individuelle et la disparition de la foi dans les grandes idéologies modernes de la Nation et de la Révolution.
Entre frénésie du présent et peur de l’avenir, consumérisme et "retour du religieux" se dessine un individu hypermoderne et paradoxal.
L’hyper-individualisme signifie libération de la vie privée mais aussi fragilisation des personnalités (anxiété, dépression, suicides…). Il tend à dissoudre les sentiments d’appartenance à l’entreprise mais il n’abolit pas nécessairement les formes d’implication de soi dans l’activité de travail. Il nous tourne toujours plus vers nous-mêmes, mais simultanément il génère de nouvelles demandes d’éthique.
S’il y a une pente de l’hypermodernité qui conduit à un individualisme irresponsable, une voie alternative responsable reste possible.