Les remplacements les plus cruels sont ceux qui ne changent pas les noms. Que reste-t-il d'européen chez les Européens ? Et surtout, l'Européen peut-il encore se revendiquer comme tel ?
Privé de sa substance comme de sa mémoire et de son esprit, le Vieux Continent s'achemine à grand pas vers le règne de la MHI : la matière humaine indifférenciée. Elle est le crime contre l'humanité du XXIe siècle, le moteur de la destruction des Européens d'Europe. À charge pour eux de l'enrayer en reconquérant leur héritage millénaire.
Renaud Camus, interrogé par Antoine Dresse, met à nu le moment où l'histoire bascule, avec force pistes, faisceaux de lumière et intuitions.
Activiste et ancien président du Centre Kurde des Droits de l'Homme à Genève, Mehmet Yildiz décortique la question Kurde en revenant en détails sur les particularités régionales, les mouvances politiques et idéologiques et les contradictions internes d'un peuple sans Etat, qui se trouve être au coeur de la géopolitique du Proche et du Moyen-Orient.
- 0'00'00 : Présentation de l'invité et introduction
- 0'01'40 : Y a-t-il des différences fondamentales entre les différents groupes de Kurdes?
- 0'04'38 : Y a-t-il un dénominateur commun entre eux? la langue? la religion?
- 0'09'15 : Y a-t-il déja eu un Etat Kurde dans l'histoire?
- 0'12'48 : La centralité Kurde dans l'histoire du Moyen-Orient
- 0'18'18 : Kurdes Alévis et activisme politique
- 0'20'30 : Y a-t-il un lobby Kurde à l'international?
- 0'21'45 : Les luttes des militants Kurdes sont très diverses (identité, autonomie, indépendance,...)
- 0'31'05 : Les Kurdes d'Irak sont-ils tous pro-américains et pro-israéliens? (les Barzani et les Talabani)
- 0'41'13 : Les Kurdes et la lutte d'influence entre les Etats-Unis et la Russie
- 0'48'08 : Abdullah Oçalan, entre confédéralisme anarchiste et projet d'extension de la Turquie
- 0'59'59 : L'Irak a-t-il définitivement acté la perte de son Kurdistan?
- 1'03'36 : Les Kurdes d'Iran, une bombe à retardement?
- 1'11'50 : Un Etat kurde unifié est-il viable?
Un entretien mené par Rachid Achachi.
Depuis les Homérides de l'Archipel, un tel jet de poésie primitive n'avait pas coulé. "C’est Homère !", s'était écrié Lamartine à la découverte de Mireille.
D'inspiration gréco-latine, la poésie de Frédéric Mistral n'est aucunement un simple divertissement bucolique, elle est une œuvre sacrée autant qu'un fait politique et civique. En ce sens, comme Homère fut, selon Platon, "l'éducateur de la Grèce", Mistral, à la fois classique et romantique, fut l'éducateur de la Provence.
Rémi Soulié nous révèle le fond de cette idée mistralienne qui, à travers le chant épique, réunit à la fois l'appel du divin et de l'enracinement dans une terre et dans une langue.
Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pascal Lassalle.
La guerre entre l'Ukraine et la Russie nous offre la possibilité de réfléchir aux questions et aux principes qui nous animent à partir d'un cas concret et incarné. En effet, avant de comprendre la nature et les racines de ce conflit, il est important de se référer à la longue mémoire des peuples Ukrainien et Russe, de connaître leur histoire et leurs rapports avec la civilisation européenne.
Sont donc abordés, tour à tour, l'histoire de l'Ukraine et de la Russie depuis la Rus’ de Kiev ainsi que la genèse de leurs traditions politiques respective, la place de la Russie elle-même dans l'Europe et les enjeux idéologiques et conséquences politiques à tirer de cette guerre.
Jean Mabire (1927-2006) est l'auteur d'une œuvre considérable (une centaine de livres) dont les horizons sont extraordinairement variés : Normandie, Europe, Asie, Grand Nord… Chantre des patries charnelles, des héros et des dieux, il eut à cœur de rappeler à la jeunesse française et européenne sa plus ancienne mémoire, de lui enseigner la vaillance et la tenue, le sens de l’action et de la contemplation.
Parmi ses amis et bon connaisseurs de son oeuvre, l'éditeur Philippe Randa, l'essayiste Franck Buleux et le journaliste et écrivain Laurent Schang nous rappellent son héritage et son actualité.
Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.
Privilège blanc, racisme systémique, appropriation culturelle, micro-agressions… Voilà quelques-uns des concepts à la mode qui submergent les États-Unis et l'Europe depuis plusieurs mois. Que cachent-ils ? Un projet d’effacement de nos peuples et de nos cultures, avec une "chasse au Blanc" désormais ouvertement revendiquée.
Pour le comprendre, il faut se plonger dans cette pensée "décoloniale". C’est à cela que s'attelle Georges Guiscard avec une grande clarté. Outre de multiples contre-vérités, ce qui est démasqué est une idéologie de nature religieuse, le "wokisme" et ses prophètes, ses martyrs – saint George Floyd –, ses dogmes, ses excommunications. Une idéologie pleine de ressentiment qu'appuie, pour diverses raisons, une partie croissante de l'élite occidentale.
Face à l'offensive dont ils sont la cible, aux Européens de réaffirmer avec fierté leur héritage.
Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pascal Lassalle.
Jeune journaliste à Eléments et contributeur à Front Populaire, Rodolphe Cart publie un ouvrage intitulé Feu sur la droite nationale, réponse aux identitaires. Argumenté et parfois provocateur, il s'affiche souverainiste et ajoute que ce n'est pas l'identitarisme qui viendra à bout des problèmes que traverse notre pays.
Pour Rodolphe Cart, l'identitaire croit au sang que l'on reçoit et le souverainiste au sang que l'on verse. L'un honore l'Europe, l'autre chérit la France. Deux points de vue s'affrontent : la civilisation ou la nation.
Le débat continue en compagnie de Pierre-Yves Rougeyron, président du think tank souverainiste Cercle Aristote et directeur de publication de la revue Perspectives Libres
Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est.
Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment "identitaires", tandis que d'autres alertent sur les dangers d'un tel "repli". Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l' "universalisme républicain" qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories "indigénistes " et "décoloniales", au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.
Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ?
À ces questions, comme à bien d'autres, Alain de Benoist cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.
Émission du "Libre Journal du soir", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.